LES BREVES

 

NIGERIA :

Absence prolongée du Président Umaru Yar’Adua…Le SENAT  appel à sa démission.

L’Afrique ne cesserait d’étonner par ses éternelles contradictions, le manque de transparence à tous les niveaux, la corruption, le népotisme et que sais t-on encore ? Pourquoi n’avoir jamais le courage comme le font d’autres démocraties, à publier de manière régulière le bulletin de santé de ceux qui nous gouverne ? Y a-t-il délit d’être malade ? C’est l’une des constances de la quasi-totalité des pays de notre continent : la santé du président de la république est un secret de polichinelle….Plusieurs pays se sont illustrés ces dernières années en embastillant certains citoyens dont le seul malheur avait été d’évoquer la santé de leur président sur la place publique…L’absence prolongée du Président de la république fédérale du Nigéria, hospitalisé en Arabie Saoudite depuis près de deux mois est là pour nous interpeller sur cette propension de nos dirigeants à considérer leur santé comme zone interdite…

Poids lourds de l’Afrique, le Nigéria avec ses cent quatre vingt millions d’habitants est une puissance économique avec lequel il faut compter. Grand producteur africain de pétrole et membre influent de l’OPEP (Organisation des Pays Producteurs et Exportateurs de Pétrole), ce pays souffre aujourd’hui de sa constitution qui a tout concentré entre les mains du président qui malade , est à l’étranger créant ainsi un vide au sommet de l’Etat.

Tout commence il y a quelques mois par une rumeur qui au fil du temps prend forme d’une vérité inéluctable…Le Président Umaru Yar’Adua est malade et hospitalisé en Arabie Saoudite ; le temps passe et le peuple commence à s’impatienter de la longue absence du ‘’ Chief Commander’’ surtout que dans ce pays, son influence s’étend sous tout les pans des activités (politiques intérieures, diplomaties et autres)…. Malgré une mise en scène de son service communication lors de son unique sortie sur les ondes de la BBC , elle n’a convaincu personne… En effet, dans le conscient collectif, les montages audio ne traduisent rien, la vidéo est beaucoup plus parlante. Comment croire  quelqu’un qui affirme ‘’ vouloir faire des efforts pour vaincre sa maladie afin de rentrer au pays assurer la conduite des affaires ? La maladie obéît elle à la volonté du patient ou bien à une thérapie appropriée ?

C’est dans cette situation inconfortable que vit à l’heure actuelle, ce géant de l’Afrique :

  • Au point de vue interne, les rebelles du MEND, spécialiste de la guérilla dans le delta

du Niger commencent à s’impatienter alors que le Président Yar’Adua par l’armistice accordée à ses derniers en octobre dernier avait pris le taureau par les cornes s’illustrant de fort belle manière dans la résolution de ce conflit où ses prédécesseurs avaient tous laissés des plumes depuis 1995, date du début de ce conflit suite à la pendaison du leader du peuple OGONI par le pouvoir central. Les armes ne résolvent pas toujours les problèmes, la diplomatie est parfois l’arme fatale ; il l’avait compris et appliqué… puisse cet exemple faire tâche d’huile dans le bourbier afghân  et bien d’autres conflits latans un peu partout dans le monde ?

  • Sur le plan régional, notamment celle de la sous région Afrique de l’Ouest , le Nigéria

est une puissance militaire, économique incontestée dont sa voix a été toujours prédominant dans toutes les résolutions des conflits armés ou politiques qui sont légions dans cette partie du continent. Plusieurs exemples sont là pour l’illustrer : la crise Sierra Léonaise, Libérienne et bien d’autres à travers l’Ecomock (Force Ouest Africaine d’Interposition où le Nigéria est le plus contributeur en hommes et en matériels). Ses derniers mois, la voix du Nigéria ne s’est nullement fait entendre dans le conflit en Guinée Conakry.

  • Au plan international, les dossiers ne manquent pas où sa voix aurait mieux été

Prise en compte….Le sort du ressortissant nigérian impliqué dans l’attentat manqué de la veille de noël  aux USA; les conséquences drastiques que les autorités américaines imposent dorénavant à l’encontre des ressortissants Nigérians voyant pour ce pays. Que vaut une mise au point d’un ministre des affaires étrangères là où le président aurait pesé de tout son poids en s’impliquant personnelle dans une affaire aussi délicate et sensible ?

C’est fort de ce constat que les vénérables sénateurs du SENAT Nigérian au nombre de soixante quatorze ont demandé au Président malade de transmettre ses compétences à son vice président Goodluck Jonathan, mais le gouvernement s’y est opposé affirmant que le président ‘’était apte à rester en fonction’’. Tout compte fait, la résolution du Sénat ne consiste pas à démettre le président de ses fonctions. Elle lui enjoint simplement d’adresser officiellement une lettre d’absence aux législateurs, pour se conformer à l’article 145 de la Constitution, ce qui automatiquement devrait transférer les pleins pouvoirs au vice-président. Comme en Afrique le ridicule ne tue pas, les jours qui viendront nous étayerons davantage.

Wait and see !

 

YAOUNDE (Cameroun) :

Les échos du SIAC…..

La deuxième édition du SIAC (Salon International de l’Artisanat du Cameroun) a ouvert ses portes à Yaoundé depuis le 22 Janvier et fermeront le 30 Janvier 2010… Faut il le rappeler, Afrique en miniature le Cameroun dispose d’atouts artisanaux inestimables repartis sur les dix régions que compte ce pays.

Clin d’œil :

Dans ce pays, l’artisanat varie en fonction des régions dans la mesure où les matières premières nécessaires à l’exercice de cette activité est fonction de l’environnement.

  • Dans le Grand Nord  (Extrême Nord, Nord et Adamaoua) , c’est le domaine de la tannerie, du tissage et  de la poterie
  • Dans le grand Sud région de forêts,  le bois et les sous-produits de la forêt  sont à la base de l’artisanat.
  • Dans l’Ouest et le Nord Ouest : le cuivre, le bronze, la sculpture sur bois, le tissage et la broderie constitue son socle
  • Dans le Littoral et le Sud Ouest : le bois et les sous produits du bois, la vannerie, la décoration et l’art floral, le textile et l’habillement

De cette diversité dans la création et la production, le Cameroun a peut être pris conscience à travers le SIAC de la nécessité de la promotion des activités de ce secteur qui sous d’autres cieux contribuent au développement.

Créer pour la valorisation de l’artisanat, le SIAC est une passerelle imagine par les autorités camerounaises pour sortir ce secteur de la léthargie dans lequel il s’était englué depuis longtemps faute de politiques incitatives et bien d’autres facteurs qui auraient fait de lui, un acteur majeur dans le développement de ce pays. Comme nous l’avions dit, le Cameroun de part sa spécificité géographique, climatique, faunique et minière, ses variétés ethniques pas égalées en Afrique, est capable de faire de l’artisanat, si la volonté politique suit, une source de richesse pour ce pays. Souhaitons que ce salon qui n’est qu’à sa deuxième année, tienne le cap avec une attention accrue des pouvoirs publics et des différents partenaires au développement. Le tout n’est pas d’organiser, l’essentiel et l’important est de prendre conscience de la place de cette activité dans le développement du Cameroun et partant, dans la lutte contre la pauvreté des acteurs de ce secteur…L’Afrique a des potentialités, des richesses, des hommes ressources ; les solutions de nos problèmes ne viendront pas de l’extérieur, mais de nous même./.

Spéciale dernière: le président malade vient d’annoncer son retour imminent au pays…En Afrique, le cou de gueule paye parfois…Mosaïque ethnique, culturelle et religieuse, le Nigéria est un cas à part…Le président de la fédération d’après la loi fondamentale doit être musulman et son vice président chrétien. Fait paradoxal, remettre le pouvoir au vice président, c’est violé la constitution, allez y comprendre…Les rebelles du MEND impatients, menace de tout remettre en cause et de reprendre les armes…

Titre (posté le 14/03/2011 à 11:45)

Libye :

le Duel Sarkozy-Kadhafi..

Près d’un mois après le soulèvement en Libye ayant fait des milliers de morts et de nombreux déplacés, alors que le guide de la révolution Libyenne contre de toutes règles de bon sens utilise les moyens lourds (aviation, roquettes les plus sophistiquées) pour anéantir les insurgés, un homme semble avoir pris le devant pour face à sa toute puissance : le Président français Nicolas Sarkozy…

Acte 1 : Reconnaissance du Conseil National de Résistance

La communauté internationale brille toujours par sa tendance à condamner, à imaginer de nombreux scénarios qui malheureusement n’ont rarement pas d’effets. Conscient de cette donne, Nicolas Sarkozy, le président français a franchi le pas jeudi dernier en reconnaissant le Conseil National de Résistance Libyen basé à Benghazi en recevant contre toute attente à la veille du sommet de l’Union Européenne et de l’OTAN qui devaient se réunir sur le sujet et en prenant la décision historique de nommer dans les jours à venir, un ambassadeur de France à Benghazi en attendant la libération de tripoli. Selon le philosophe Bernard Levy, ‘’ depuis longtemps, c’est en ce jour historique où la France franchit le pas en reconnaissant le Conseil National de la Résistance Libyenne, qu’il est fier d’être Français, son pays étant redevenu la patrie des droits de l’homme’’. L’acte du président français commence par porter ses fruits puisque le même jour, les Etats Unis ont décidé de fermer l’Ambassade de la Libye à Washington. Même si l’Italie pour des raisons évidentes d’intérêts économiques avec le guide de la Jamahiriya ne veut pas de cette reconnaissance, le président français a réussi à fédérer l’Union Européenne à sa position qui

Acte 2 : La zone d’exclusion aérienne.

Le président français partisan d’une ligne dure pour faire plier Kadhafi prône depuis un certain temps la création d’une zone d’exclusion aérienne avec si possible des frappes ciblées contre les cibles stratégiques du régime libyen en occurrence les pistes de décollage de ses chasseurs ; pour  le secrétaire général de l’OTAN il faut  la pleine adhésion de la ligue arabe et des pays voisin. C’est partiellement acquis du coté de la ligue arabe qui vient de donner son accord ; en effet, Amr Moussa, s'est prononcé ce samedi 12 mars 2011, pour l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne dans le ciel libyen, lors de la réunion extraordinaire de la Ligue arabe sur la Libye. Une victoire de plus pour Sarkozy…

Les jours qui arrivent nous fixerons de plus en plus sur ce duel dont la victoire revient actuellement au président français qui pour une fois, cherche à rendre l’humanité plus humaine…Wait and see.

 

Côte d’Ivoire :

Une autre défaite pour Laurent Gbagbo.

 

Question : Qui peut se mettre toute la communauté internationale à son dos et prétendre sortir gagnant ?

Réponse : Laurent Koudou Gbagbo, président sortant de la Côte d’Ivoire.

Ce n’est pas une devinette, mais une triste réalité que vit le peuple Ivoirien depuis le bicéphalisme au sommet de l’Etat fruit d’une guerre fratricide entre deux hommes : Alassane Dramane Ouattara, président élu de Côte d’Ivoire et Laurent Gbagbo, président sortant qui refuse de céder son pouvoir.

S’il y a une victime dans cette crise,  c’est bien le peuple qui pâtit de la querelle des politiques qui ne peuvent s’accorder sur un fait, le peuple et rien que le peuple. Les échecs de Laurent Gbagbo ne cessent de s’accumuler ; de son représentant à la BCDEAO  limogé, des sanctions financières de la communauté internationale contre son régime,  alors que ses ambassadeurs sont de plus en plus ‘’ persona non gratta’’ dans plusieurs pays du monde au profit de ceux désignés par Monsieur Ouattara, président reconnu par l’ONU, l’UE, c’est autour de l’Union Africaine de le  reconnaître comme président élu de Côte d’Ivoire durant le sommet tenu vendredi 11 mars. Il est temps pour monsieur Gbagbo de négocier une porte de sortie honorable. Le ridicule ne tue pas en politique…

Gabon :

Atteinte à la sécurité de l’Etat en 2009,

 le Général NTUMPA Lebani condamné pour 7ans d’emprisonnement ferme.

Source : Union du samedi 12 et dimanche 13 mars      

Les lieutenants Akandas et Boukoumbi également ont été reconnus coupables de- complot d'atteinte à la sureté de l'Etat ». Les deux officiers écopent de trois ans de prison.

La décision est tombée hier au palais de justice de Libreville à l'issue du procès  du général Jean-Philippe Ntumpa Lebani pour « complot contre la sûreté de l'État ». L'officier supérieure a été condamné à sept ans de prison dont deux avec sursis. Ses coaccusés, les lieutenants Akandas et Boukoumbi, eux, prennent cinq ans de prison dont trois ferme. Alors que le commandant Mombert, le capitaine Oura et le lieutenant Ndoguinot, conformément à l'article 77 du code pénal, ont été acquittés.

L'officier général et ses deux officiers auront été reconnus coupables de « complot contre la sûreté de l'Etat ». Il leur est ainsi reproché d'avoir voulu « fomenter un coup d'État à la togolaise » pour installer au palais du bord de mer de Libreville l'actuel président de la République, Ali Bongo Ondimba.

La Cour, après analyse des faits, rejetant les exceptions introduites par la défense, a démontré la culpabilité de Ntumpa Lebani et ses deux complices. Celui-ci, selon les juges, a conçu un scénario à la togolaise avec l'appui des officiers Akandas et Boukoumbi. Il aurait passé des consignes et établi des contacts au sein des forces armées gabonaises. Toute chose qui a accrédité la thèse du complot d'atteinte à la sûreté de l'Etat et conduit les hauts magistrats, sur la base de l'article 68 du code pénal gabonais, à condamner ces trois officiers. Ce malgré, selon eux, la rétractation à la barre de certains témoins à charge. Les condamnés ont bénéficié de larges circonstances atténuantes du fait de l'enquête de moralité menée à leur encontre. Tous ayant des états de service exemplaires reconnus dans leur environnement social et professionnel. Ils ont trois jours pour se pourvoir en cassation.

Après la lecture du délibéré, une sorte de frénésie s'est emparée des parents et amis des condamnés. Pleurs, cris et ressentiments se sont répandus dans les travées du tribunal et en dehors. Pendant que les parents des acquittés, calmes, quittaient le palais de justice, quadrillés par les forces de sécurité.

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Titre (posté le 04/03/2011 à 18:34)

Libye : le régime en perte de vitesse

par David TCHUENTE

S’il y a une vérité qui ne trompe pas et qui contredise les déclarations du leader libyen, c’est que son régime est en perte de vitesse , actuellement en quête des nouveaux repères, et pour cause…

Au début du soulèvement populaire en Libye le 15 février dernier, nul ne pouvait s’imaginer que ce mouvement pouvait faire long feu et embraser tout le pays. Le colonel Kadhafi,  guide de la révolution libyen est un homme réputé craint, respecter et redouter de son peuple ; les évènements de ces jours nous démontrent le contraire et nous montre que tout dirigeant aussi puissant qu’il est, ne devrait confondre un pays avec sa maison qu’il a construit, le gérer à sa convenance comme si c’était son jardin, mais toujours avoir présent à l’esprit qu’il n’est que le dépositaire de la volonté populaire. Kadhafi, le tout puissant guide libyen est aux abois, son pouvoir désormais contesté et le pays divisé en deux..

Plusieurs analystes se perdent encore en conjecture, due à la forte personnalité du guide libyen ; les jours passants, la tournure des évènements a fini à contredire et convaincre même les plus sceptiques de ce qu’aucun régime aussi puissant qu’il est ne pouvait l’être que grâce au peuple.

Au commencement :

Jeune officier de 27 ans, au pouvoir par un coup d’état qui sonne la fin de la monarchie du roi Idriss, fantasque et imbu d’idées révolutionnaires, il rêve changer le monde…Des sommes colossales sont ainsi dépensées pour son soutien aux ‘’mouvements révolutionnaires’’ à travers le monde, aux aventures militaires du Tchad dont il rêve étendre les frontières au delà de la bande d’Aouzou sans oublier son obsession de toujours d’être ‘’roi’’ avec ses multiples tentations d’union (arabe dès le début de son règne, ensuite au Maghreb et enfin en Afrique depuis les années 2.000) ; le colonel aurait fait l’économie de ses dépenses pour beaucoup plus, un mieux être de sa population… Même si la Libye est une exception en Afrique grâce à son PIB à deux chiffres, il n’en demeure pas moins vrai qu’il aurait certain mieux fait s’il ne rêvait pas de sa toute puissance. En matière d’économie et de développement, il ne peut y avoir de trop fait, mais plutôt de ‘’on aurait fait mieux’’….

Pourquoi le régime libyen est il en perte de vitesse ?

Comme nous l’avions dit plus haut, nul ne pouvait dès le début des manifestations, donner long feu au mouvement ;  aujourd’hui, la tournure des évènements prédits des lendemains incertains pour le régime en place à Tripoli. Alors que l’armée libyenne très équipée avec des soldats aguerris faisaient le respect du pays et la craindre de toutes tentatives extérieures malgré les multiples pied du nez à l’occident et à la communauté internationale , c’est tout le contraire que l’on observe sur le terrain ; des villes stratégiques comme Benghazi, La ville de Zaouiya, à 50 km à l'ouest de Tripoli,   Zaouiya, qui abrite une raffinerie de pétrole et d'une importance stratégique pour le régime de Kadhafi, puisque s'agissant de la dernière grande ville avant Tripoli lorsqu'on arrive de la Tunisie et comble du ridicule, la troisième ville de Libye, Misurata (150 km à l'est de Tripoli) est passée sous contrôle des opposants. Ainsi, en quelques jours Mouammar Kadhafi a perdu le contrôle de la partie Est du pays. A Benghazi, sous contrôle des opposants la deuxième grande ville libyenne, ceux-ci ont créé des comités pour gouverner la ville et garantir la sécurité. Les habitants de cette ville ont construit des barricades, craignant que le colonel Kadhafi y envoie des mercenaires étrangers en finir avec les insurgés. Le pouvoir du  guide est réduit exclusivement sur  la partie occidentale du pays, y compris Tripoli et Syrte, un centre pétrolier sur le littoral de la Méditerranée. Signe du temps et pour ne pas être en reste, le procureur général de Libye, Abdul-Rahman al-Abbar, a démissionné à l'instar d'autres responsables libyens et proclamé son soutien aux opposants exigeant le départ de Mouammar Kadhafi, ont annoncé vendredi les médias arabes. "J'annonce ma démission du poste de procureur général et ma décision de me rallier à la volonté du peuple libyen traduite par la Révolution du 17 février", a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision Al-Arabiya. Ce geste du magistrat fait écho à ceux d'autres hauts fonctionnaires qui ont quitté leurs postes et annoncé leur soutien à l'opposition: les ministres Abdel Fattah Younès al-Abidi (Intérieur) et Moustapha Abdel Jalil (Justice). Leur exemple a également été imité par les ambassadeurs de Libye dans différents pays.

Que doit faire Kadhafi ?

Se plier à la volonté populaire et éviter à Libye des pertes inutiles en vies humaines ; rien ne peut se faire sans une adhésion populaire ; de nombreux régimes dictatoriaux à travers le monde ont connu pour ceux qui ont voulu s’accrocher au pouvoir des fins tragiques (Ceausescu en Roumanie, Sadam Hussein en Irak) alors que ceux qui ont compris qu’ils devaient quitter les choses avant que l’on ne les chassent et les jugent , une retraite tranquille (Duvalier à Haïti, Pinochet au Chili) : Kadhafi doit se résoudre à l’évidence et négocier une porte de sortie honorable.

Du rôle de la communauté internationale :

Elle doit prêter une oreille attentive à l'Appel Franco-Arabe ,  concernant  la situation dans le monde arabe qui dénonce toutes les forces extérieures d'ingérence qui s'opposent à ces processus de réaffirmation de l’indépendance en ces termes :  ‘’ les peuples de Tunisie et d'Égypte en lançant leurs grands mouvements insurrectionnels ont réussi à renverser des dictateurs liés et soutenus par des puissances impérialistes. La revendication de dignité et de souveraineté populaire a été omniprésente lors des journées révolutionnaires qui ont inauguré un processus de revendications massives qui s'est rapidement élargi à d'autres pays soumis à des pouvoirs oppressifs créés par l'étranger….’’et de continuer : ‘’c'est dans cette perspective qu'il faut analyser les événements en cours en Libye. Comme dans le cas des autres peuples, il appartient au peuple libyen et à lui seul de décider de son avenir par les moyens qu'il jugera utiles pour trancher le conflit et les drames intérieurs qu'il traverse en ce moment’’ de ce constat,  L'Appel Franco-Arabe  réitère à cette occasion  manifeste son souhait que ‘’les Libyens parviennent à sortir de la grave crise qu'ils traversent par leurs propres moyens et qu'ils préservent l'unité et l'intégrité territoriale de leur pays.
 Et pour conclure , ‘’Si les peuples ont le droit de manifester leurs sentiments envers ce qui se passe dans des pays étrangers, les États n'ont de leur côté aucunement le droit de soutenir un camp contre un autre lors de conflits internes, que ce soit au nom de convictions idéologiques, de soutien à la démocratie ou de prétextes humanitaires. Ce principe concerne en particulier les grandes puissances qui, dans de nombreux cas, participent elles-mêmes à des actions meurtrières dans les pays qu'elles occupent ou dans lesquels elles participent à la formation des forces policières de répression. Chaque pays est le maître absolu de son territoire et de son espace aérien et maritime. Aucune puissance ni aucun organisme international ne peuvent limiter le libre exercice de ce droit. L'ONU n'a de droit dans ce domaine que lorsqu'un État en agresse un autre, ce qui n'est pas le cas de la Libye et d'aucunes des forces participant au conflit interne actuel’’.

Vidéo: Conférence de presse du Procureur de le CPJ le 03 Mars 2011 sur la situation en Libye

Source:IntlCrimninaCourt

 

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Titre (posté le 16/02/2011 à 13:30)

Togo : « La gestion des ordures interurbaines »

Par DA Silveira (Lomé)

Le problème des ordures dans la ville de Lomé,  comme dans plusieurs capitales africaines demeure un sujet de débats et pour cause…

Depuis 1998, des petites entreprises de collectes d’ordures utilisant des charrettes à traction humaine voient le jour à Lomé ; c’est le fruit des petits entrepreneurs dont l’idée était de venir en aide à la ville de Lomé noyée par les ordures que sa population génère au quotidien. Ces conducteurs des charrettes de collecte d’ordures, souvent trois dont deux  ramasseurs et un conducteur tous se relayant, dispose à leur bord d’un cahier dans lequel figure  les diverses informations sur leurs abonnés (nom,  numéro des rues et celui des maisons) les permettant de se retrouver, et d’enregistrer ceux désirant solliciter leurs services. Bien que s’agissant d’une contribution à l’amélioration de l’environnement dans les quartiers de Lomé, l’Etat Togolais de son côté, n’a ménagé aucun effort pour encourager et renforcer rapidement les capacités institutionnelles de ces petites et moyennes entreprises en vue de résoudre durablement le problème de la gestion des ordures qui concerne toute la population togolaise.

 D’un coût total de 105 millions de F/CFA, en partenariat avec la Mairie de Lomé, l’ANPGF (Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des PME/ PMI), l'Union Togolaise de Banque (UTB) avec l'appui de l'Agence Française de Développement (AFD) ,52 tracteurs ont été mis à la disposition de 27 entreprises de pré collecte des ordures de Lomé depuis le 24 décembre 2009 soit depuis 3ans. Grâce à cet appui matériel, lesdites entreprises ont, de nos jours pu engager environs 1000 jeunes, contribuant ainsi à la réduction du chômage dans le pays. Ces jeunes ont vu leurs capacités de gestions  renforcées à la suite de diverses formations leur offrant ainsi l’opportunité et le savoir faire dans la transformation des dépotoirs contenant les ordures en des déchets pouvant servir dans la production végétale. La réussite de ce projet a été vivement applaudie et accueillie par les représentants et directeurs des entreprises de pré collecte des ordures et la population en générale. Ce projet qui fut une initiative du PEUL (Projet Environnement Urbain de Lomé) vise la restauration, l’aménagement et le maintien de la salubrité de la capitale Lomé.

Ces matériels roulants plus efficace que les charrettes à l’époque apportent la rapidité d’exécution dans les travaux puisque par rapport aux charrettes, tractés  par 3 hommes soumis aux aléas de la fatigue, ceux-ci disposent des remorques (voir photo) qui à eux seuls peuvent prendre jusqu’à quatre agents. Le tarif d’abonnement aux services de ramassage des ordures est fixé à 1.500 F/CFA par mois par concession ou par ménage. Mais elle varie en fonction des activités du concessionnaire ; ainsi pour un commerçant, et artisan, le prix va de 1.500 F/CFA à 3.000 F/CFA avec deux  passages par semaine, souvent les Lundi et les Jeudi.

 

Même si tous ces efforts sont entrain d’être faits dans la gestion des ordures dans la capitale Togolaise, on n’est pourtant pas au bout du compte, car il manque à la population , un civisme qui doit être ancré dans les mœurs, grâce à des campagnes de sensibilisations de porte à porte et dans les quartiers, si  le peule togolais et son Gouvernement veut que Lomé retrouve à nouveau sa qualification de Lomé  la Belle  à l’époque.

ramassage des ordures à Lomé (Crédit photo: Da Silveira)

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Titre (posté le 02/02/2011 à 15:11)
Ecriture de l'article en cours.
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Titre (posté le 27/01/2011 à 12:25)

Manifestations en Egypte :

et si l’exemple tunisien faisait tâche d’huile ?

La rédaction

25 janvier 201…..des milliers d’Egyptiens se sont mobilisés au Caire pour demander le départ du Président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis trente ans. S’inspirant de l’exemple tunisien, ils veulent en finir avec la famille régnante égyptienne.

A Paris et au Caire, de nombreux manifestations crient leurs ras bol et tiennent à en finir avec le raïs, à l’exemple de cette affiche : ‘’ Moubarak dégage’’, ‘’ la Tunisie est la solution’’. Pour Aïcha, étudiante Egyptienne en France depuis un an, ‘’Nous ne voulons pas ce gouvernement qui torture et tue les gens ; c’est la mafia qui existe là bas. Flash back sur les évènements…

C’est du jamais vue…Que ce soit au Caire, à Alexandrie à Ismaïlia  ou dans plusieurs autres villes d’Egypte, les manifestants crient leurs colères et veulent, comme en Tunisie, le départ du président égyptien… Hier mercredi 27 janvier, les contestions étaient de plus belles. Des milliers d’égyptiens ce sont de nouveau rassemblés pour demander le départ du président, ce , malgré l’interdiction de manifester. Moins nombreux que la veille, ils ont affrontés les forces de sécurités ; le bilan fait état de deux morts et près de 70 blessés.

La situation se durcit de plus en plus dans ce pays, gouverné de main de fer par Hosni Moubarack qui ne semble pourtant pas disposer à céder. Le courroux des manifestants se concentre sur les symboles forts du régime : le siège du PND (Parti national démocratique), le parti du président, ou au Caire, le ministère des Affaires étrangères. c'est là que les affrontements entre la police et les manifestants ont dégénéré. Le bilan fait état de deux morts, un policier et un manifestant. En deux jours, ce sont six personnes qui ont été tuées et des dizaines blessées. On dénombre aussi des centaines d'arrestations. Environ 700 personnes sont actuellement détenues.

Les autorités égyptiennes gagneraient à amorcer le dialogue pour contenir la furia des manifestations.

Vidéo: Manifestations en Egypte : 500 arrestations

Source: BFMTV

 

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Titre (posté le 17/01/2011 à 18:45)

Tunisie :

Le peuple met fin au régime

de Zine El Abédine Ben Ali

Par David TCHUENTE

’Un train peut cacher un autre’’…Alors que tous les feux de l’actualité étaient tournés vers la Côte d’Ivoire en proie à une intrigue politico militaire voire diplomatique  depuis début décembre 2010, c’est en Tunisie que la surprise de l’année  est arrivée : le président Ben Ali au pouvoir depuis 1987 s’est enfui en Arabie Saoudite après plusieurs jours  de soulèvements populaires.

Retour sur les faits :

Le pouvoir vient du peuple ; tout dirigeant qui ignore cette maxime s’en prendra à lui-même…C’est ce que Zine El Abidine Ben Ali, l’ancien président Tunisien avait oublié et qui comme un météore de lui a couté son pouvoir.

Pays très occidentalisé du Maghreb, la Tunisie malgré l’image de prospérité affichée, s’y cache une misère, un mal vivre et un chômage sans précédent dont sa jeunesse à de la peine à s’accommoder Tout commence le 17 décembre 2010  par le suicide d’un jeune diplômé sans travail qui s’est immolé par le feu . Les émeutes violemment réprimés par le pouvoir du président Ben Ali, parties  du centre du pays embrase toute la Tunisie et atteignent la capitale Tunis   le 11 janvier 2011. La jeunesse très mobilisée s’investie sur les réseaux sociaux, notamment facebook pour réclamer beaucoup plus de liberté. Dépassé par l’ampleur du mouvement et mal formé pour faire face à ce genre de grogne populaire, les forces de sécurités tirent à l’aveuglette faisant de nombreuses victimes (17 dans la seule journée de jeudi)..

A l’origine :

Des peuples affamés, engluées dans un système autocratique qui faute d’une redistribution juste des richesses vivent dans une situation précaire, de pauvreté extrême avec une jeunesse frustrée dans ses aspirations. La situation en Tunisie est le résultat du ras-le-bol et du désespoir d’une partie de la population qui s’estime marginalisée et même délibérément sacrifiée. Paradoxe des faits, cette révolte  survient dans une conjoncture où le pouvoir ne cesse de se féliciter de la bonne tenue de l’économie. Faut il le rappeler, il y a un décalage manifeste entre la relative bonne performance macroéconomique et une réalité sociale des plus inquiétantes. Selon le dernier rapport sur le développement humain des Nations Unies pour le Développement (PNUD) sur 169 pays concernés, la Tunisie est 81ème. Cela signifie que la redistribution ne fonctionne pas et que les fractures sociales sont très attachées aux principes de l’égalité et de la solidarité.

Il existe en Tunisie, un problème majeur avec la jeunesse ; les autorités accusent des responsables locaux qui auraient abusé de leurs prérogatives. Mais il serait malsain de considérer ses émeutes comme découlant uniquement de la cherté de la vie ou de la hausse des prix des produits de bases. En Tunisie, l’opposition est muselée, persécutée et réduite au simple rôle de faire-valoir; la violence est de ce fait le seul moyens de se faire entendre et de contestation pour des millions de jeunes. Le chômage des jeunes, diplômés ou non, la paupérisation des classes moyennes dont le pouvoir d’achat est rogné par l’inflation et le gel des salaires sont des ingrédients nécessaires à l’explosion sociale surtout devant le mutisme du pouvoir dont aucun discours appropriés ne vient calmer les ardeurs.

Qu’a fait le président Ben Ali pour calmer la rue ?

D’après le quotidien d’Alger, après que les émeutes ont atteint Tunis, le 11 janvier, Zine El Abedine Ben Ali a opté pour la politique de la carotte et du bâton…En effet, après avoir déployé l’armée dans les rues et instauré le couvre feu le 12 janvier 2011, il a limogé son ministre de l’Intérieur Rafik Belhaj Kacem et fait libérer des manifestants arrêtés. Mais cela n’a pas suffi à désamorcer l’explosion sociale déjà au paroxysme. De source officiel, ces émeutes ont fait 21 morts alors que les syndicats affirment qu’il y aurait entre 40 et 50 morts.

L’avenir de Ben Ali :

Politiquement, c’est sa fin. Déjà arrivé au pouvoir par des méandres judico-constitutionnels en poussant le vieux Président Habib Bourguiba à la porte, il n’a jamais accepté de se conformer au jeu de la démocratique…Même si à son actif, la Tunisie n’a pas sombré dans le conservatisme religieux, chose la plus partagée dans le Maghreb et tous les pays du golfe ; les femmes regretteront longtemps ce féministe qui a permis à la tunisienne de ne pas cacher son visage dans un voile durant toutes sa vie, de vivre sa jeunesse à l’occidental en fréquentant les snacks, restaurants et lieux branchés…A l’heure où l’islamisme est d’actualité, il faut craindre un recul des libertés surtout que rien n’est permis d’empêcher un adepte de ce pratique accéder au pouvoir.  Ben Ali pourra quant à lui compter sur la mansuétudes du pouvoir saoudien qui par humaniste lui accordera beaucoup de largesse.

France 24 TV - Les émeutes populaires de janvier 2011 en Tunisie / Algérie

source: algeriason

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Titre (posté le 08/01/2011 à 13:02)

 Incident  à l’ambassade de France à Bamako

le mercredi 5 janvier 2011 à 18h

Par Youssouf Coulibaly (Bamako)

Le forcéné entre les mains des forces de sécurités (Photo: Youssouf Coul)

Quand la barbarie n’a plus de visage, l’humanité n’est plus humaine….

Un jeune homme de 24 ans a explosé une bombonne de gaz devant l’ambassade de France à Bamako faisant deux blessés légers parmi les passants ; en dehors de son arsenal rudiment,  il était également armé d’un pistolet, mais  n’a pas pu faire bon usage grâce à l’intervention des forces de sécurités intervenues très rapidement. Sitôt maîtrisé, le forcené a été  conduit au commissariat du  3e arrondissement de la ville de Bamako , où après interrogation des limiers de la Brigade anti criminalité en compagnie des Gendarmes français pressentent à Bamako dans le cadre de la coopération  militaire, il a déclaré être de nationalité Tunisienne et n’a pu jusqu’à l’heure où nous quittions les lieux justifier ses motivations…

Cet incident gravissime a créé un embouteillage monstre à l’entrée du pond des Martyrs à cause  de l’attroupement des passants curieux…. Pour le Ministre de la sécurité , le Général Sadio Gassama « nous doutons fort que ce jeune homme de 24 ans soit relié à un groupe quelconque pour faire une chose pareille à telle heure du soir étant donnée que l’ambassade était fermé , la camera de surveillance et le témoignage des uns et des autres nous ont fait savoir que dans la journée ce Monsieur aurait fait des vas et viens aux alentours de l’ambassade ; , nous rassurons la population qu’un important dispositif de sécurité est déployé à travers la ville de      Bamako et principalement devant les Ambassades »

En attendant le mystère plane toujours sur les motivations réelles du jeune homme …Les jours à venir nous édifieront davantage sur les motivations de cet homme…

 

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Titre (posté le 07/12/2010 à 10:37)

Cinquantenaire des indépendances …

Tous les honneurs aux forces armées camerounaises.

Par Arlette KOM (Yaoundé)

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« Les festivités marquant le cinquantenaire de l’indépendance de l’armée camerounaise auront enfin lieu, pour mieux préserver la paix et la stabilité. »

     Le cinquantenaire des indépendances des armées camerounaise aura enfin lieu ce mois. La rumeur a eu certainement tord. Certains journaux ont annoncé l’annulation de la grande fête des indépendances de l’armée. Les couleurs qu’arbore la ville de Bamenda dans la région du nord ouest en disent long.  Nul ne sait quand. Mais la ville de Bamenda, qui accueillera l’évènement affiche ses plus beaux vêtements, les tribunes construites pour l’évènement sont fin prêts. Initialement annoncé pour la fin du mois de novembre 2010 ; il aura peut être lieu ce mois de décembre. Le jour et l’heure ne sont pas encore connus. Tout un mystère est est entretenu autour de cette  célébration. Même la CRTV, chaîne nationale de télévision, n’a pas pu situer son auditoire sur le chronogramme de ce cinquantenaire, très attendus des Fon et la population de Bamenda,  fortement mobilisés pour recevoir le président Paul Biya, qui présidera personnellement en tant que chef des forces armées. Cette ville anglophone du pays est le berceau de la naissance du RDPC mais aussi celle  du plus grand opposant de tous les temps, NI John Fru Ndi, leader du Social Democratic Front ( SDF). L’occasion est donc venue de marquer des empreints inoubliables et redire merci mille fois au chef de l’Etat, qui a pensé une fois de plus à eux. Bamenda reçoit ainsi les récompenses de ces faits historiques.

    Dans la ville les différents corps de l’armée l’heure est aux préparatifs ;  des entrainements et les dernières retouches d’aménagement observés çà et là laissent présager de la solennité de l’évènement.. Placé sous le signe : «  Armée camerounaise et Nation, cinquante ans de symbiose exemplaire au service de la paix, de l’intégrité territoriale et du développement, gages d’un Cameroun prospère et émergent. » , ce cinquantenaire des indépendances des forces armées du Cameroun est un grand moment de réjouissance pour tous les groupements de l’armée camerounais. Déjà la semaine dernière ,  ils se sont retrouvés pour fêter en chanson à travers l’émission C la fête de la Télévision Cameroun en présence de nombreuses autorités politiques et membres du gouvernement. Des festivités bien méritées pour cette armée qui a su défendre le territoire du Cameroun lors de l’annexion de la péninsule du Bakassi, presqu’île situé dans la région du Sud d’ouest. 

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Titre (posté le 02/12/2010 à 17:38)

VIH/SIDA

IL faut promulguer des lois pour la protection

des PVVIH au Cameroun.

Par Arlette KOM (Yaoundé)

« Pendant une semaine le Cameroun s’est mobilisé à travers plusieurs activités à lutter d’avantage contre le SIDA dans leur territoire et illuminer les personnes vivant avec le VIH sur leur Droit. »

      Ce 1er décembre 2010,  le Cameroun s’est joint à la communauté internationale pour célébrer la journée mondiale de lutte contre le SIDA.  Durant une semaine ,  du 24 novembre au 1er décembre 2010, plusieurs ONG et Associations de lutte contre le SIDA sur l’œil de Comité National de Lutte Contre le VIH se sont attelé à sensibiliser les  porteurs du VIH sur leurs droits. Débat autour du thème retenu par L’ONUSIDA lumière sur les droits a été la préoccupation première du Réseau National des personnes vivant avec le VIH (RECAP+), qui se penche sur une probable loi pour la protection des séropositifs au Cameroun, encore stigmatisé et rejeté dans les familles et quelques entreprises surtout privées. Ensemble,  main dans la main , séropositifs et séronégatifs ont mené un marche solidaire pour barrer la voie à cette triste pandémie ; conduit par plusieurs associations, établissements scolaires, institutions étatiques et privées,  0n pouvait lire sur les banderoles des messages forts, qui interpellent chacun à faire attention et prendre plus conscience… A la télé et à la Radio ont diffusé en boucles, les spots sur les préservatifs féminins, une autre manière de dire aux femmes qu’elles existent et qu’elles doivent prendre les choses en main.

Cette stratégie de communication s’est associée  aux multiples plans mis en place tels,  la promotion des comportements sexuels à moindre risque chez les jeunes, la sensibilisation des couches vulnérables, les populations rurales et enfin, les sessions de dépistages volontaires et gratuits. Et puisqu’on parle de droit, le gouvernement camerounais encourage les futures mères à protéger leur bébé qui ont le droit de vivre en bonne santé, à travers un programme national  de prévention et de transmission. 

A L’Association Camerounaise pour le Marketing Social ; le personnel de division VIH n’a presque pas de replis... Outre les nombreuses activités menées au courant de l’année pour lutter contre le VIH, il a fallu pendant une semaine organiser plusieurs causeries éducatives sur le préservatif féminin auprès des ministères, institutions,  animation de stand et dépistages volontaires chez les hommes en tenue, faut il le rappeler population assez vulnérable au Cameroun.

Des avancées significatives dans la lutte contre le VIH au Cameroun…

Source :unesco.org(CIRCB)

Au premier plan de cette lutte, l’épouse du Chef de l’Etat, madame Chantal Biya qui depuis plus d’une vingtaine d’année, à travers l’ong panafricaine ‘’ Synergies Africaines’’ qu’elle a fondé et qui rassemble plusieurs autres femmes de chefs d’Etats, cette femme de cœur ne ménage aucun effort pour faire reculer le VIH au Cameroun en particulier, et en Afrique en général où elle compte de nombreuses délégations.

L’Organisation Non Gouvernemental ‘’ Synergies africaines’’ pour son efficacité et son fonctionnement, s’est doté de personnalités dont l’expertise n’est plus à démontrer dans le domaine, tel le Professeur Luc Montagnier, illustre chercheur, codécouvreur avec l’américain Max Gallo, du virus (VIH), responsable de la pandémie qu’est le SIDA.  Doté d’une technologie de pointe , des compétences locales avérées et reconnues  par communauté scientifique internationale, le Centre International de Référence Chantal Biya, CIRCB a été inaugurée l le 23 février 2006 à Yaoundé par la Première dame du Cameroun, Le CIRCB est un Centre de Référence d’envergure régionale et internationale. Ce Centre est une structure pluridisciplinaire, dont l’objet est l’amélioration des connaissances dans les domaines de la prévention et du traitement des personnes infectées et affectées par le VIH/Sida.  Le CIRCB qui s’inscrit dans le cadre du projet « Families First Africa » de l’UNESCO résulte de la volonté politique et de la fructueuse coopération qu’entretient le Cameroun avec l’Italie, l’UNESCO, la Fondation Mondiale Recherche et Prévention Sida, et diverses autres institutions nationales, régionales et internationales . Inauguré le 23 février 2006 par la première dame du Cameroun, Le CIRCB est un Centre de Référence d’envergure internationale pour l’Afrique qui collabore avec l'UNESCO, la Fondation Mondiale Recherche et Prévention Sida et "Synergies Africaines contre le SIDA et les souffrances", pour le transfert de technologie, la prévention, la formation continue et la recherche. Le CIRCB démarre officiellement ses activités le 23 février 2006. Ses missions visent à soutenir les programmes nationaux de lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose, les IST dans leurs différents volets que sont : la prévention, la prise en charge, la formation. Le CIRCB a aussi pour vocation d’être une partie active du réseau des Centres de Recherche et Institutions scientifiques Africains pour intégrer et développer la recherche clinique vaccinale et thérapeutique contre les grandes infections présentes en Afrique, les premières étant notamment le VIH/SIDA, la tuberculose, et le Paludisme.                                                                                                                                                                           Le CIRCB est constitué de 4 laboratoires de référence pour le diagnostic et pour la recherche clinique et vaccinale :                                                                                                                                                                          le laboratoire d’Immunologie qui s’intéresse au dépistage et la confirmation, le phénotypage lymphocytaire, l’activation et la production de cytokines, la recherche des épitopes et le typage HLA, etc.. Les biotechnologies utilisées sont la Cytométrie en flux, l’Elispot, l’ELISA, Western Blot, Cultures cellulaires, etc. ;                                                                 le laboratoire de Virologie qui détermine de la charge virale, étudie la résistance génétique aux ARV et fait le séquençage des souches virales ;                                                                                                                                               le laboratoire de Biochimie et Hématologie fait le bilan biologique pour le suivi des PVVS et pour la recherche clinique et vaccinale ;                                                                                                                                                            le laboratoire d’Epidémiologie et Bioinformatique: analyse des données des séquences et sous types d’origine virale, du polymorphisme immunitaire, la progression clinique de la maladie, et les déterminants sociaux plus relevasse.       Pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés, le CIRCB s’arrime à un certain nombre de programmes nationaux, bilatéraux et ou multilatéraux:                                                                                                                                        Programme «Italie–Cameroun» : C’est un programme d’assistance technique pour la mise en place du CIRCB jusqu’en 2007, coordonné par l’Institut Supérieur de la Santé Italien (ISS). Programme UNESCO «Families First Africa» . Ce programme financé par des fonds extrabudgétaires italiens est constitué de trois grands axes:                 le renforcement technologique et instrumental, la formation des jeunes médecins, biologistes et techniciens Africains, et le développement d’un vaccin pédiatrique.               La recherche vaccinale pour la prévention de la transmission post-natale du VIH est basée sur la réponse immunitaire naturelle et acquise contre le VIH des mères et des nouveaux nés, par l’identification des déterminants antigéniques viraux capables de déclencher une réponse immunitaire spécifique contre le VIH.                                                                                                                                                                L’élaboration des protocoles d’essais vaccinaux pédiatriques en conformité avec l’OMS et le Programme AAVP (African Aids Vaccine Programme)                                                                                                                          Programme «PTME».         C’est un programme de soutien à la prévention de la transmission du VIH/SIDA mère-enfant par le suivi immunologique (phénotypage lymphocytaire), et virologique (charge virale).                                                                                                                                                                                           Programme de la Fondation Mondiale Recherche et Prévention Sida                                                                            En liaison avec les programmes précédents avec le Centre Intégré de Recherches Biocliniques d'Abidjan (CIRBA) et du CHU, des essais cliniques visant à renforcer l'effet de la trithérapie antirétrovirale sont mis en œuvre. Des technologies nouvelles mesurant la persistance du virus après le traitement seront également transférées au Centre.                                                                                                                                                                       Un laboratoire galénique des plantes médicinales et de cultures végétales, et une unité de production des réactifs sont en cours d’évaluation avec l’Institut Médical des Plantes Médicinales (IMPM) et le TDA SARL.                                          Toutes ces activités additionnelles seront placées au niveau du sous-sol du bâtiment.                                                                                                                                                     Symbole d’intégration et de synergie nationale, sous régionale et internationale dans la lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose, le Paludisme, le CIRCB sera au centre d’un réseau de transfert de technologie, de Recherche et de Formation qu’animeront les responsables et partenaires de notoriété avérée et de compétence, spécialement le Professeur Luc Montagnier, Président de la Fondation Mondiale Recherche et Prévention Sida, et Monsieur Pierluigi Vagliani, de la Division des sciences fondamentales de l’UNESCO.                                                                                                   Au cours de sa deuxième session annuelle du 14 au 15 décembre 2006 sous la Présidence de Monsieur Urbain OLANGUENA AWONO, Ministre de la santé publique et Président du Comité de Gestion, assisté du Vice-président le Professeur Luc Montagnier, le Comité de Gestion du CIRCB a pris acte des travaux du Comité scientifique qui s’est tenu sous la présidence du Professeur Luc MONTAGNIER le 13 décembre 2006, et a recommandé la rédaction d’un plan d’établissement à moyen terme 2008-2010.Le CIRCB, centre de recherche sur la prévention et la prise en charge des malades du VIH/SIDA, prend déjà son envol avec l’acquisition d’importants équipements de laboratoires, fruit de la coopération UNESCO/CNLS. L’un des principaux résultats attendus du CIRCB est la mise en place d’un vaccin pédiatrique contre le VIH/SIDA.

 

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Titre (posté le 23/11/2010 à 14:20)

 

Samedi 20 novembre 2010 :

ouverture de la campagne

présidentielle pour le deuxième tour en Côte d’Ivoire

Par Zié OUATTARA notre correspondant

 

Le ton du second tour de l’élection présidentielle Ivoirienne a été donné jeudi 18 novembre 2010 par le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), en remettant les documents electoraux composés d’affiches et autres en prélude à l’ouverture de la campagne du samedi 22.

 

Dans les Etats major des parties  politiques, c’est la mobilisation générale. Tout est fait pour garantir la victoire à son candidat. Les slogans conçus pour la circonstance allant ‘’ école gratuite, accouchement gratuit’’ à ‘’ emplois pour tous les jeunes’’ en passant  par ‘’oui pour un developpement réel et durable du pays’’ constituent les messages d’accroches des affiches, affichettes, tee shirt, casquettes et autres….

Pour sa première sortie officielle lors de ce dernier round, le président Laurent GBAGBO de La Majorité Présidentielle s’est rendu à Agboville dans la région de l’Agneby dans le sud de la Côte d’Ivoire.

Devant ses militants, sympatisants et partisans, tous acquis à sa il les a interpellé  en ces termes « le deuxième tour n’est pas uniquement pour le choix d’un président, c’est pour mettre fin à la violence dans la politique ».et de continuer,    ‘’je suis  en face de vous pour arrêter les violents et les brutaux ‘’.  Avant son départ pour l’Agnéby, il a animé une conférence au palais de la culture à la salle ‘’Kadjo Ebouclé’’ sur le thème « femme,genre et promotion social » ; au cour de de cette conférence il a fait état de la dette de la Côte d’Ivoire ; selon lui,  ‘’quand je venais au pouvoir la dette de la c.i était à 600 milliards et c’est grâce à ses efforts que la Côte d’Ivoire a obtenu une diminution de sa dette’’. Ne s’arrêtant pas là, Le président Gbagbo a continué  en ces termes, ‘’la Côte d’Ivoire  bénéficiera de 500 milliards par an ;, c’est sur ça ,qu’il compte pour vous fait des promesses c’est ça qui fait courir ceux qui sont en face. je   veux que  cet argent reste ici, et pas sur des comptes privés à l’étranger a-t-il  renchérit’’ a-t-il renchérit…

La première dame quand à elle etait dans la commune d’Abobo  où elle a fait savoir qu’au’’ 2ème tour c’est par les urnes, le vote qu’on doit prendre le pouvoir en Côte d’Ivoire’’ et  qu’elles sont déterminées à envoyer Gbagbo au pouvoir.

De son coté Alassane ouattara candidat du RHDP (Rassemblements des Houphouëtistes pour  la Hémocratie et la Paix) a animé un meeting au parc des sport de Trecheville. A ses côté les membres du RHDP, MM Bédié du PDCI,Anaky du MFA, Mabri du UDPCI et bien d’autres.  Ouattara au cours de son intervention  a affirmé qu’il compte créer un parti unique avec le RHDP et que le premier ministre de son gouvernement sera issu du PDCI.

En réactio  aux images et au CD de violence actuellement en circulation dans le pays  le qualifiant d’homme violent, il s’est exprimé en ces mots : ‘’qu’il arrête de mentir sur nous et de traîner notre nom dans la boue, trop c’est trop ‘’. .Durant son intervention, il a aussi révélé que depuis le debut  de sa compagne ‘’il n’a insulté personne et qu’il respecte le président Gbagbo’’.Il a réaffirmé  son engagement à faire changer la Côte d’Ivoire.

A l’instard  des villes et villages de la Côte d’Ivoire, Abidjan  s’est  réveillé sous un autre visage le samedi 20 novembre. les populations sont mobilisées de partout, accrochées sur les bus, les minicars, brandissant l’effigie   de leur candidat dans les rues .C’est cette image que l’Afrique et le monde entier retiendra  des villes, villages et campements de la Côte d’Ivoire  à compter du samedi 20 novembre debut de la campagne du second tour.

Et que dire de cette forte moblisation…..Sauf qu’une bonne tenue de la campagne aboutira à un bon déroulement du scrutin et à des résultats incontestables.

Les Ivoiriens doivent savoir qu’au-delà de ces élections, la Côte d’Ivoire doit rédemarer et retrouver son luste et son prestige d’antan. Qui ne connâit pas  le miracle ivoirien des années 70 ? C’est encore possible, nous avons les moyens humains, matériels, seule condition…La paix qui est une condition indispensable à tout developpement.  Les ressources que dispose la Côte d’Ivoire  peuvent nous conduire à un tel essor.

Feu le président Houphouët Boigny disait, « le succès de ce pays repose sur l’agriculture ».pour que la Côte d’Ivoire  puisse avancer chacun où il est, devra faire un effort considérable pour ne pas mettre en mal le processus  électoral.

Les ivoiriens peuvent et doivent y arriver, c’est un peuple mature ; 50ans d’indépendance ;c’est âge de la de la maturité, c’est l’âge à partir duquel notre conscience n’est dictée par personne. Nous conduisons notre propre destin.

Comme le disait l’autre : « on doit y arriver et on va y arriver »

 Voir vidéo France 24

 

 

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