CULTURE PLUS

Le musée des civilsations de Dschang…

Une resurection du patrimoine ancestral et de la culture du peuple camerounais

Par Arlette KOM (Yaoundé)

Au source de la connaissance…

« Le musée de la civilisation, un joli projet qui balade au cœur de la genèse camerounaise à visiter à tout prix.»

L’union Européenne, la  France et le Cameroun  unis pour la création d’un magnifique musée des civilisations dans la ville de Dschang (Ouest Cameroun). C’est 1000m² d’exposition avec près de 500 objets, 1000 illustrations des diaporamas vidéos, une scénographie. Voilà grosso modo de quoi est constitué l’admirable joyau, que cette ville avec le concours de ses nombreux partenaires nationaux et internationaux s’est offert.

Ouvert officiellement au publique les 20 et 21 novembre 2010 il  situé sur les rives du lac de Dschang,  celui-ci relate en un admirable détail l’histoire des peuples camerounais : Bantu, côtiers, grassfields, soudano-sahélien ; vous rendre, c’est ne plus aller chercher dans les livres d’histoire  pour se renseigner sur le potentiel culturel et artistique  du Cameroun, l’Afrique en miniature.

    Le visiteur présent dans cette galerie communique parfaitement avec la civilisation camerounaise à travers les ouvrages architecturaux, artistiques et ethnographiques du pays. Un accent est mis sur la région de l’ouest à travers sa diversité culturelle et sa mosaïque de populations.  Faut il le rappeler, cette région est classée parmi celles  conservatrices des us et coutumes du pays, en dépit de la colonisation qui, sans vouloir en faire le procès de celle-ci a été néfaste  durant cette triste période notament la destruction de son patrimoine culturel et artistique par les missionaaires qui consideraientà tord ou à raison les masques, les réliques et bien de trésors artistique comme relevant du culte ‘’païens’’ alors que les populations de cette dernière sont essentiellement animistes vivant en phase avec la nature ; la modialisation quand à elle, avec le monde planetaire quand à elle, permettre à coup sûr de mieux valoriser les richessses culturelles de nombreuses peuplades du monde.

Les expositions du musée viennent de plusieurs chefferies, instituts et dons d’artistes soucieux de faire découvrir à la jeune génération ignorante et aux touristes l’identité et les emprunts du Cameroun profond. Un souhait, que les objets d’art, sortis illégalement du pays et qui ornent de nombreux musées, nous soient restituées au nom de l’interculturalité et de la protection des patrimoines culturels des peuples.

L’un des symboles frappant ici, est le schéma d’araignée, qui orne les façades dudit musée. Cette emblème, retenus par les initiateurs de ce louable et original projet est d’après eux, une représentation de l’intelligence et de la sagesse. Faut il le rappeler, nos ancêtres  ne pouvaient autrefois prendre une bonne décision, surtout celle engageant la vie de la communauté, de l’ethnie, du peuple,  sans consulter une mygale. Il n’est doc pas  surprenant que cette pratique soit très récurante  aujourd’hui chez quelques marabouts des régions du sud Cameroun et des bantu.

Le musée de la civilisation de Dschang est une véritable bibliothèque culturelle, un jeune sage à protéger. Sans hésiter rentrez dans le dialogue des peuples Camerounais. Que vous dire. Ne point faire un tour au pays des ‘’Lions Indomptales’’, de Roger Milla, d’Eto’o Fils, de Yannick Noah et bien d’autres illustres fils qui par des actes posés au quotidien font honneur au pays, sans marquer un temps d’arrêt au musée des civilisations des Dschang à environ 200 km de Bafoussam en allant vers le nord-Ouest, des souvenirs  inoubliables…Allez et voir, nul n’est besoin de longtemps disserté.

                        Le musée (Vue extérieure)               

 

Emblème de façade

 

Titre (posté le 15/12/2010 à 20:54)

LE FESTIVAL MONDIAL DES ARTS

NEGRES SE POURSUIT A DAKAR

Par Yacine NDIAYE (Dakar)

 

Le Président Wade lors de son discours de lundi                                              Mascotte du FESMAN (crédit Photo: Yacine NDIAYE)

Après la cérémonie officielle qui s’est tenue le vendredi 10 décembre au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, le festival mondial des arts Négres suit son envol à travers des activités diverses. 

Le Fesman, après la cérémonie grandiose offerte  à l’ouverture, continue de plus belle …Avec un programme riche d’arts et de cultures. L’Afrique renait  grâce à ce festival, en brisant une fois de plus les chaines de l’esclavage, de servitudes et d’humiliations que nous avions subis.

Sur cette lancée et fidèle à sa philosophie de rencontres de la diversité artistique et culturelles du nègre dans son essence fondamentale, les nombreux festivaliers, invités de divers horizons, de touristes et de nombreux dakarois ont assisté le dimanche 12 décembre au vernissage de l’exposition , « L’Afrique et la planète football » qui s’est tenu dans le hall de l’Assemblée Nationale   ;  lors de cet événement on a eu encore  l’honneur à un discours du président Abdoulaye Wade qui toujours dans le sens du thème de la renaissance  africaine, a soutenu que «le football est partie intégrante de la culture africaine » après avoir reconnu que cette discipline n’ était pas une invention africaine…Il a terminé en rappelant que la culture africaine s’adapte bien au football, mais aussi a-t-il mis en exergue la place  qu’occupe l’Afrique dans le  football mondial , en donnant l’exemple du brésil. C’était une journée riche en souvenirs, avec la présence de nombreuses personnalités du football africain et mondial  à l’image de l’icône malien du football Salif Keïta.    

Les jours se suivant sans se ressembler mais toujours riches durant ce 3ème Fesman, les activités se sont poursuivit, lundi 13 décembre   à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar où s’est déroulé un atelier sur la littérature orale africaine : lieu de mémoires, de construction et de reconstruction des identités. Agrémentés de Récits et de Traditions  et ceci autour du thème « Description primaire de la langue africaine ». Selon les exposants « Si les Négres sont de vrai Négres, ils devront être capable de parler leurs langues  et pour cela il faut d’abord qu’ils détruisent les langues primaires ».Ensuite, ils ont souligné  que pour sauvegarder et revitaliser les langues africaines, il faut qu’elles soient codifiées, archivées et introduites dans l’éducation.      

Pas  encore au bout de nos surprises  la soirée d’ hier mardi et toujours dans le cadre de ses festivités, le tout Dakar  au cœur des festivités avec le  grand concert qui a réuni les stars de la musique africaine : les bantous de la capitale du Congo Brazzaville, Bembeya jazz, Xalam du Sénégal, Angélique kidjo du bénin et enfin Wyclef jean d’Haïti. C’était spectaculaire, que  d’écouter ses belles voix et ses purs sons. Wyclef sur le podium  a fait bouger tout le public qui lui jetait,  casquettes, tee- shirts et chemises pour lui manifester leur joie.        

La fête  s’est poursuivie jusqu’à tard de la nuit et la majorité des participants, africaine d’origine ou de cœur n’a pas manqué une fois de plus d’affirmer leur liberté.

Les jours prochains nous promettent de surprises et de spectacles artistiques et culturels, d’ateliers d’expositions ou de conférences de haut niveau digne de ce que ce continent, berceau de l’humanité qui malgré les douloureux évènements qu’il a connu, l’esclavage, la colonisation et des dures humiliations demeure de part la qualité de ses artistes, des ses intellectuels et hommes de culture, une force avec laquelle il faut compter.

Un orchestre sur scène                                                                Atelier sur la littérature à l'Université Cheick A Diop

 

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Titre (posté le 11/12/2010 à 21:32)

LE FESTIVAL MONDIAL DES ARTS NEGRES DEMARRE ENFIN A DAKAR

Par Yacine NDIAYE (Dakar)

Après plusieurs reports, Dakar accueille enfin la troisième édition du festival mondial des arts Négres qui a démarré ce vendredi 10 décembre au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar et ceci lors d’une cérémonie grandiose alliant musique, danses, jeux de lumière et discours dont l’objectif était d’impulser une nouvelle vision du monde noir.

C’est parti pour le 3ième festival mondial des arts Négres

La cérémonie d’ouverture   du Fesman s’est déroulée hier soir vers 21h GMT au stade   président  Léopold Sédar Senghor  et ceci devant  trois chefs d’Etats africains et un public venu nombreux ;   l’absence de plusieurs présidents africains peut s’expliquer  par la  coïncidence  avec le cinquantenaire de la fête  d’indépendance de nombreux pays africains.        

Lancée sur des notes de musique traditionnelle africaine suivie de l’hymne de l’Afrique (composé par le président sénégalais Abdoulaye Wade), l’événement a débuté par des discours. Celui de Monsieur Iba Der Thiam commissaire du forum du Fesman qui se résume en ces mots « nous devons détruire notre relation passé avec la diaspora pour la reconstruire sur des bases meilleurs » et après celui du délégué du forum et enfin à ceux des chefs d’Etats .

D’ abord celui du ministre brésilien chargé de la promotion de l’égalité raciale Edouard ferrerer, ensuite au tour du président de la république de la guinée Bissau  Malai Bacai Sanah , de Muhamed oud Abdelaziz  de la Mauritanie et de Théodore Obiang Nguema de la guinée équatoriale .Et tous ont dit à peu près la même chose après avoir répondu à l’ invitation de Monsieur Wade « L’Afrique c’ est notre Afrique et à nous le devons » .   Le discours tant attendu du président sénégalais Abdoulaye Wade a débuté en adressant des salutations à ceux présents, avant d’exprimer sa joie et sa fierté sur le rassemblement des artistes et des intellectuels imminents d’Afrique, ses mots se résument ainsi « ce festival a une  différence par rapport aux autres par sa dimension, dès lors qu’il rassemble tous les africains venant de plusieurs horizons et ceci pour montrer la culture africaine sur tous les points ». Il rejette les préjugés d’hommes ignorants dont certaines personnalités et non des moindres se permettent de faire des allégations sur l’Afrique sans connaître l’Afrique ….Il a en outre soulevé le rôle joué par le mouvement panafricanisme sur le Fesman et de terminer en ses termes,  « nous sommes au rendez vous du donner et du recevoir » avant de souhaiter enfin la bienvenue à ses chers invités.               

Surprise de la soirée, le discours du chanteur haïtien Wyclef Jean qui a tenu à    remercier Me Wade pour l’aide qu’il a apporté à son peuple ….Profitant de la circonstance qui lui était offerte,  il  s’est adressé aux chefs d’Etats présents en ces mots  « Ne tourner pas le dos à Haïti car Haïti c’est l’Afrique ».                                                                                                          Le clou de la soirée,  la prestation de plusieurs artistes africains   particulièrement celle de Youssou Ndour, de Baba Maal  , Ismaël Lo de Akon du Sénégal, d’Angélique kidjo du Bénin de Manu Dibango du Cameroun. L’événement s’est poursuivi  toute la nuit.    Ouf de soulagement pour les organisateurs, la plus grande manifestation culturelle et artistique du continent africain vient de commencer et focalisera l’Afrique et le monde entier sur Dakar.

 

Spectacle féérique au stade Lépold Sédar Senghor (Crédit photo: Yacine Ndiaye)      spectateurs à l'entrée du stade   (Crédit photo: Yacine Ndiaye)

 

Que de spectacles comme l'Afrique sait en organisés  (Crédit photo: Yacine Ndiaye)

Du spectacle et encore du spectacle  (Crédit photo: Yacine Ndiaye)

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Titre (posté le 09/12/2010 à 11:26)

Le musée de Dakar

Par Yacine NDIAYE (Dakar)

Le musée de Dakar se situe à la place de Soweto près de l’Assemblée Nationale au cœur de Dakar et il occupe une place importante et s’étend dans tout l’immeuble et a été construit en 1931 et sa création en 1936 par Théodore Monod de l’Institut Français d’Afrique Noire (IFAN) ; son dernier conservateur a été Abdoulaye Camara de 2005 à 2008. Longtemps dénommé Musée d'Art africain, il change de nom en 2007, par le décret présidentiel n° 2007-1528 du 13 décembre 2007 et prend celui de Musée Théodore Monod d'Art africain.

Le musée est consacré aux arts et traditions de l'Afrique de l'Ouest et possède environ 9 000 objets dont environ 300 sont présentés au public de façon permanente.

Ce musée met en scène les situations de la vie quotidienne telles les rites chez les Yoruba du Nigéria ou les masques des Sénoufos de Côte d’Ivoire. Les masques occupent une place de choix ; on y trouve des objets sculptés (statuettes, portes, sièges ou tambours), sans oublier les principales objets artisanaux  d’Afrique de l’Ouest tels les poteries, les vanneries, les céramiques et autres…

Pour tous visiteurs à destination de Dakar(Sénégal), le détour vaut la peine afin de découvrir le riche patrimoine du Sénégal et partant de l’Afrique de l’Ouest, laboratoire artistique et culturel de l’Afrique noire.

        

Musée Théodore Monod d'art africain (entrée principlale)                                                          Masque

                      

Pierre taillée                                                                                  Pierre perforée

 

 

 

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Titre (posté le 06/12/2010 à 20:30)

Bicéphalisme en Côte d’Ivoire :

Le film de samedi 04 décembre 2010

 par Zié Ouattara (Abidjan)

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Le monde entier assisté éberlué la crise que traverse actuellement la Côte d’Ivoire après ‘’les proclamations des résultats’’ contradictoires de la Commission Electorale Indépendante (CEI) et du Conseil Constitutionnel.


Tout est allé très vite, après que le Conseil Constitutionnel est invalidé les résultats de la CEI qui donnaient Alassane Ouattara vainqueur, il a publié les siens faisant du président sortant, M. Laurent Gbagbo, vainqueur…Ainsi, à la vitesse grand V, le samedi 04 décembre aux environs de quatorze heures s’est déroulé la cérémonie de prestation de ce denier…C’est monsieur Paul Yao N’Dré, président du Conseil Constitutionnel qui le premier a pris la parole pour donner les résultats de l’élection du 28 novembre dernier. Le tour est revenu ensuite à Monsieur Youssouf Koné, grand chancelier des ordres nationaux de remettre à M. Laurent Gbagbo, le collier faisant de lui, le président de la république de Côte d’Ivoire. S’ensuit enfin, la prestation de serment. Lors de celle-ci, Monsieur Laurent Gbagbo s’est exprimé en ces termes : ‘’nous sommes au terme d’un marathon ; mais celui-ci ne s’est pas achevé avec la symphonie dont on voudrait…’’ et de continuer, ‘’ la république, c’est cette forme de l’Etat où tous les enfants ont les mêmes chances. C’est tout le monde et qui ne divise personne ; pour que la république soit forte, il faut qu’elle soit assise sur le socle de la démocratie ; j’étais historien chercheur…aujourd’hui, je vois et je touche du doigt, ce que j’étudiais ! les crises viennent du fait que les hommes vivent hors la loi’’ ; il renchérit ensuite ‘’ chaque membre de la CEI regarde les résultats avec les yeux d’un politique ou d’un politicien et non en tant membre de la CEI’’ et de poursuivre, ‘’ la CEI donne les résultats qu’elle a acquis ; il faut suivre la loi, le droit avec les procédures subséquentes…’’ . En conclusion il a affirmé qu’en tant que président de la Côte d’Ivoire, ‘’ il ne manquera pas de respect envers quelqu’un parce qu’il ne veut pas que l’on nous manque du respect…’’. Est une interpellation de la communauté internationale ? Les jours qui suivent nous édifieront davantage.

 Au même moment, le président élu selon la Commission Electorale Indépendante (CEI) prêtait aussi serment, mais par écrit compte tenu de la situation exceptionnelle qui prévalait ; faut il le rappeler, la victoire de monsieur Alassane OUATTARA est reconnu par l’ONU, l’Union Européenne, les Etats unis et la France dont les présidents l’ont félicité. ADO vient d’ailleurs de bénéficier d’un soutien de taille, celui de Guillaume Sorro, précédemment premier ministre de Laurent Gbagbo qui avait déjà marqué la différence en demandant aux uns et aux autres de se conformer à la décision de la CEI, seul à ces yeux habilité à conduire les élections et à publier les résultats. Il a remis sa démission à Monsieur Alassane Ouattara qui l’a aussitôt reconduit dans ses fonctions… Voilà la Côte d’Ivoire, avec deux présidents pour un seul pays… Au même moment, monsieur Laurent Gbagbo a nommé l'universitaire Gilbert Marie N'gbo Aké premier ministre…. La communauté internationale n’est pas resté inactive, l’Union Africaine a déjà envoyé son émissaire, Monsieur Thabo Mbecki est arrivé à Abidjan hier et a commencé à rencontrer les protagonistes (Gbagbo d’un coté et Alassane de l’autre), gageons que cette mission permettra aux uns et aux autres de mieux accorder leurs violons afin d’éviter au peuple ivoirien, les affres du désordre et de la guerre comme elle l’a connu de 2002 à 2008.

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