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11ème édition de la fête des cultures de Libreville, quel constat ?

 Initiée en 1996 par l’ancien maire de Libreville, Paul Mba Abessolo, la fête des cultures de Libreville s’est déroulée du 6 au 7 août dernier, bouclant ainsi sa 11ème édition avec un constat, du chemin reste à parcourir…

 A l’origine :

Fête des diversités culturelles du Gabon et d’ailleurs, cet évènement presque unique en Afrique se voulait un carrefour d’échanges, de rencontres et d’expositions des atouts culturels du pays hôte et des invités extérieurs, venus d’horizons divers…Des sites aménagés pour la circonstance (Hôtel de ville, Jardins de la peyerie de Libreville, stade annexe..etc),   la richesse culturelle de divers participants était de mise… Durant trois jours de festivités, Libreville  grouillaitt de monde à la recherche de curiosités d’ici et d’ailleurs.

 Au fil du temps :

 Dénaturé de son concept d’origine par l’entrée au gouvernement en 2002 de son principal chef d’orchestre,  Paul Mba Abessolo, parce que muée en un événement scientifique et culturel, baptisée «Journées thématiques», elle s’est vue dépouiller de son volet «populaire» d’où son hibernation jusqu’à son réapparition en 2008. Pour beaucoup, cette manifestation souffre de son organisation avec une programmation non attractive, la non implication des acteurs culturels et des artistes, bref un cocktail d’artefacts qui ne peuvent que freiner son élan et l’empêcher de remplir sa mission première.

 Actuellement :

 La dernière édition dont les lamprillons se sont éteints dimanche 8 août 2010 n’a pas convaincu malgré une affluence certaine que l’on a pu y observer. Le choix des sites de son déroulement sur le boulevard triomphal, la zone de la BEAC en allant vers le boulevard Bessieux était peut être pour quelque chose. Il paraît peut être opportun de mieux cerner les contours de la culture afin de lui donner la place de choix qu’elle mérite dans un pays.

 La culture comme facteur de développement économique :

La culture joue un rôle économique moins perceptible au survol du regard, mais avec du recul et une analyse de fond, elle est très importante pour le développement d’un pays.

La  culture  n’est  pas  seulement  « l’art  pour  l’art ».  Notre  vision  du monde est  façonnée par notre culture, c’est elle qui nous permet de décoder notre vie, d’appréhender notre  réalité d’une  façon négative ou positive, passéiste ou  tournée vers  l’avenir. Beaucoup la perçoive encore de manière négative.  Les  créateurs  sont nos yeux neufs portés  sur  le monde. Oser  la  culture  c’est porter  un  regard  curieux  et  ouvert  sur  la  réalité.  Oser  la  création,  c’est  apprendre  à regarder  plutôt  qu’à  voir.  Oser  la  création  c’est  aussi  regarder  l’autre  dans  toutes  les différences de  sa  culture,  c’est brasser  toutes  nos  cultures et créer une  société plus respectueuse et plus riche de l’autre, une société qui favorise l’inter culturalité.

La culture est sans conteste un des facteurs qui contribue à affirmer l’image créative d’une ville, d’une région, d’un pays et qui permet ainsi d’attirer les investisseurs. Les décideurs politiques doivent soutenir, mettre en évidence l’acte de création artistique.. Il est évident qu’il existe un lien étroit entre la créativité culturelle et le progrès économique. Un climat culturel attractif entraine une plus grande motivation pour la réussite et un climat favorable pour le développement. En d’autres termes, faire de la fête des cultures de Libreville, par un professionnalisme, une constance dans son organisation bref un festival comme le carnaval de Rio, fera accroitre le tourisme avec comme corolaire la rentrée des devises sans compter les emplois indirects ou directs qu’elle créera…

Sur le plan économique, la culture joue un autre rôle. Moins évident de prime abord mais tout aussi important. C’est le parfum qu’elle distille, c’est la manière d’habiller une ville, de  l’habiter,  de  la  rendre  attractive.  C’est  pourquoi  la  richesse  culturelle  est  aussi  un facteur  d’attractivité  pour  les  investisseurs,  les  innovateurs,  les  créateurs  et  les chefs d’entreprises……

 La culture comme facteur d’éclosion touristique

Il n’est pas un secret d’affirmer que la culture gérée rationnellement induit la création des industries culturelles que sont les musées, des festivals, bref toutes cérémonies pérennes pouvant susciter de la curiosité de par leurs originalités…Imaginez une cérémonie de circoncision chez les Kotas (ethnie du sud Gabon) concernant une centaine de jeunes garçons, organisée à Makokou à la même période de l’année  avec tout son rituel que l’on connait ouvert au public ? Cette ville en cette période serait une destination de choix pour certaines personnes en quête du savoir, de mieux appréhender cette pratique….Bien planifiée et bien organisée, cette ville peut devenir une destination touristique prisée, générant ainsi des retombés économiques importantes pour le développement de cette ville et partant de la région.

Une culture bien pensée et mieux rationalisée est un facteur d’éclosion touristique… La fête des cultures de Libreville, n’échappe pas à cette règle…

Vivement que cette fête prenne son envol et se mue en festival pour le bonheur de tous.

 

Cette vidéo nous montre l'étendue de la richesse de la culture Gabonaise

Titre (posté le 18/03/2011 à 17:05)

Situation en Libye :

L’ONU vote enfin la zone d’exclusion aérienne…

Il ne se fait plus de doute, le président Français Nicolas Sarkozy vient de peser de tout son poids diplomatique pour qu’enfin le conseil de sécurité des Nations Unies vote à dix voix pour contre cinq, la décision de la création la zone d’exclusion aérienne au dessus de la Libye et si possible l’usage des bombardements contre les cibles du régime libyen….

Cette une nouvelle victoire que vient d’obtenir Nicolas Sarkozy contre Mouammar Kadhafi dans la bras de fer qui les oppose depuis que le président français a reçu à l’Elisée les leaders du conseil national de résistance et annoncé, l’envoi à Bengazi d’un ambassadeur de France en attendant la libération de Tripoli….Comme surprise en dehors des positions contradictoires désormais connues de la Chine et la Russie, c’est l’Allemagne d’Angela Marquet  qui s’est joint aux abstentionnistes de la résolution onusienne. Pour l’Allemagne, c’est une opération assez risqué qui peut être dangereuse pour la population tout comme pour les forces alliés engagés aux combats. Pour une fois, quoique cette décision arrive un peu tard, il n’en demeure pas moins vrai que malgré la hargne du régime libyen à laver l’affront subit en trois semaines par les combattants de la liberté, de leurs désirs de reconquérir toutes les villes perdues et surtout son arrogance vis-à-vis de la communauté internationale, ce vote du conseil de sécurité d’hier jeudi 17 mars 2011, a produit un effet dissuasif et non des moindres : le vendredi 18 mars, ‘’le guide libyen’’ vient de décider unilatéralement un cessez le feu, ce que nul ne pouvait imaginer il y a quelques jours alors que ses troupes convolaient de victoires en victoires, reprenant parfois sans combats les villes tombés il y a quelques semaines sous contrôle des insurgés et dont le rêve n’était plus que d’atteindre Bengazi…Qui dit que l’ONU ne sert à rien ? Elle est respectée si elle le souhaite….

Comment s’appliquera cette résolution ?

Le cessez le feu que vient de décrété le régime libyen ne changera à rien ce que les stratèges militaires des pays partisans de la force en tête desquels, la France, la Grande Bretagne, les Etats Unis et autres ont prévus plus cas de scénarios…

Avant d’imaginer les scénarios possibles, que représente pour les combattants libyens de la liberté dont le siège est le conseil national de la transition basé à Bengazi la zone d’exclusion aérienne ?

C’est une zone où les avions de Kadhafi seront interdis de vols. La mise en œuvre d’une telle zone demande des moyens subséquents et conséquents ; ainsi, les avions Awacs que dispose la France (au nombre de quatre) et ceux de l’OTAN peuvent être utilisés dans le brouillage des radars libyens ainsi que les avions Hawkeye de l'aéronavale française. En créant cette zone et y opérant un contrôle stricte, il deviendrait alors difficile à l’aviation de Kadhafi de voler et de s’en prendre aux populations civiles comme c’est malheureusement le cas depuis le début de l’offensive des troupes pro-Kadhafi. Il en ait de même de l’OTAN dont les avions Awacs seront mis en oeuvre, sans oublier l’Italie dont sa base de Sicile est mis à contribution avec des avions tornado, de la Grande Bretagne qui mettra le gros de ses moyens logistiques. Selon une source rfi, La France en a les moyens. Elle dispose de la base de Solenzara en Corse, une base avancée en Méditerranée à environ une heure de vol environ de Tripoli. Il y a aussi la base américaine de Sigonella en Sicile qui est encore plus proche, et un porte-avions de l'US Navy en Méditerranée.

Dans un premier temps, il s'agirait d'utiliser des missiles de croisière pour frapper les pistes et les avions libyens qui attaquent les insurgés libyens. On peut citer la base Mitiga prés de Tripoli, ou  celles d'Okba Ben Nafi qui constituent des cibles potentielles. Puis peut-être aussi, desserrer l'étau autour de Benghazi et intervenir avant que les forces loyales au colonel Kadhafi entrent dans la ville rebelle.

Les Canadiens qui répondent régulièrement présents pour appuyer les résolutions de l'ONU ont annoncé, qu'ils allaient envoyer des chasseurs F18. Fait nouveau, cette fois-ci ce sont aussi des forces arabes qui pourraient être associées. On parle des armées de l'air émirien et qatari qui ont l'habitude de travailler avec les Français et les Américains.

Et le renseignement militaire ?

Le matériel de guerre dont dispose la Libye n’est pas un secret pour les occidentaux qui en tant que fournisseur ont une idée de l’existant…Selon ces services, ‘’ L'armée de l'air libyenne ne possède pas d'intercepteur moderne, et les militaires qui se sont révoltés revendiquent une trentaine d'avions ou hélicoptères abattus depuis fin février, ce qui a encore affaibli les lignes de défense libyennes. Pour aller plus loin en cas d'appui au sol, en soutien direct aux populations de Benghazi, la situation serait un peu plus dangereuse’’. Les jours qui arrivent nous éclaireront d’avantage sur ce bras de fer entre Kadhafi et la communauté internationale.

Vidéo:Avion MIG 25 abbatu avec un SA-7. Libya

source: 123VivaAgériaNew

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Titre (posté le 17/02/2011 à 20:37)

Cameroun :

25 milles jeunes bientôt engagés dans l’administration camerounaise,

affirme le Président du Cameroun, SEM Paul Biya dans un discours  prononcé  le 10 février dernier à la veille de la fête de la jeunesse …….

Extraits :

Par la Rédaction

Pour le numéro un camerounais, ‘’ La célébration du Cinquantenaire de notre indépendance, qui sera suivie cette année de celle de notre réunification, aura été pour nous tous, et pour vous particulièrement, l’occasion de revivre les étapes de notre libération, mais aussi et surtout de nous projeter dans l’avenir. C’est évidemment ce dernier aspect qui vous concerne le plus.’’.

De quels points s’agit-il ?

Pour lui, le pays est ‘’ à la veille d’une reprise économique…’’ laquelle (crise économique) ‘’ n’a pas été tendre et a selon lui  eu un impact retardateur sur le développement du pays.. Et de continuer ; ‘’ nous devrions cette année retrouver notre taux de croissance d’avant la crise et peut-être même faire encore mieux. Bon nombre de nos grands projets devraient être lancés. Laissez-moi en citer quelques-uns’’.

Les chantiers en cours, garant de la reprise :

  • Dans le domaine de l’énergie : les barrages et les centrales hydroélectriques de Lom Pangar, de Memve’ele, de Mekin et, il faut l’espérer, la centrale à gaz naturel de Kribi.
  • Concernant les infrastructures routières : la remise à niveau de la voirie de nos centres urbains et la construction de nouvelles routes dans la plupart de nos Régions.
  • Dans le secteur minier : le démarrage attendu de nos projets. Pour ce qui est de l’adduction d’eau et la distribution d’électricité : la poursuite ou la mise en œuvre des travaux déjà entamés ou prévus.
  • S’agissant des transports : la première phase de construction du port en eau profonde de Kribi.
  • Au plan social : le lancement de vastes programmes de logements, de nouvelles infrastructures de santé et de constructions scolaires, universitaires et sportives.

Pour le Président Biya, ‘’ Ce regain d’activité devrait non seulement procurer à nos populations une amélioration de leurs conditions de vie, mais aussi créer une demande importante de main d’œuvre à différents niveaux de compétences. Des perspectives favorables en matière d’emploi pourraient ainsi se faire jour et nous mettre en meilleure situation pour lutter contre le chômage, mal dont notre jeunesse est hélas la principale victime.’’ Autre facteurs et non des moindres, ‘’ . La demande croissante, au niveau mondial, de matières premières d’origine minérale ou végétale devrait nous conduire à en stimuler la production. Nos projets miniers, déjà cités, apporteront une première réponse’’. Et l’or vert, cette mine naturelle qui a fait longtemps du Cameroun, un pays autosuffisant dans les années 70 et 80 ? Le discours est clair à ce sujet et qui mieux que lui  peut dire mieux, constat d’expert :’’ Notre agriculture dispose en effet de capacités de production considérables qui peuvent être développées. C’est le cas des céréales comme le riz et le maïs et de nos cultures de rente, essentiellement le cacao et le café ; mais aussi de nos cultures industrielles, coton, palmier à huile, hévéa, canne à sucre et banane. Une augmentation sensible de ces productions contribuerait non seulement à l’équilibre de notre commerce extérieur, mais serait immanquablement accompagnée d’un appel de main d’œuvre et d’une réduction du chômage’’.

Pour lui, nul n’est besoin d’aller voir ailleurs, d’attendre ou de rêver….L’agriculture camerounaise est la solution la mieux adaptée pour le développement du pays, l’offre d’emploi avec son corollaire qui est la lutte contre le chômage et la pauvreté. Et de renchérir : ‘’ Je crois en effet que dans notre situation actuelle, la solution de notre problème d’emploi se trouve à ce niveau. Si notre agriculture se révèle capable de faire ce « bond en avant », elle offrira une gamme importante d’emplois, allant des plus simples aux plus qualifiés. C’est la raison pour laquelle j’engage nos jeunes à ne pas se détourner du travail de la terre qui est garant de stabilité et d’épanouissement. Ceci ne veut évidemment pas dire qu’il faut négliger les activités industrielles et de services, elles aussi créatrices d’emplois et porteuses d’avenir.’’

Conscient que la bataille pour l’emploi est un impératif pour le développement du pays, le Président du Cameroun demande aux jeunes dans les prochaines années de le mener et le gagner : ‘’ Cette bataille pour l’emploi n’est que l’autre face de notre combat pour le développement. Et ce combat, c’est vous qui, dans les prochaines années, allez devoir le mener… et le gagner. Pour cela, il vous faudra être armé de toutes les compétences nécessaires que vous avez acquises au cours de votre parcours scolaire et universitaire. C’est bien entendu la garantie de votre réussite personnelle, mais aussi et surtout l’accomplissement d’un devoir civique envers votre pays. Vous lui marquerez ainsi votre reconnaissance pour les efforts qu’il a faits pour vous tout au long de vos études.’’…Et de faire amende honorable, ‘’ Ces efforts seront poursuivis. Même si, provisoirement, l’Etat a dû restreindre certaines dotations budgétaires, il reste déterminer à accorder la priorité à l’éducation en général et à chaque type d’enseignement en particulier’’. Et de ce fait, l’on peut aisément se satisfaire de l’offre de formation qu’offre le Cameroun ; près de huit universités d’Etat dont deux à Yaoundé, une à Douala avec son extension dans les prochaines années à Souza (Banlieue de Douala), l’Université de Dschang (Ouest du Cameroun), l’Université de Buéa (Sud ouest), l’Université de Ngaoundéré (Adamaoua) l’Université de Maroua (Extrême Nord) sans oublier les privées qui ne sont pas en reste avec l’Université des Montagnes (Ouest), la première à former actuellement les Pharmaciens en Afrique Centrale, dont les premières promotions opérationnelles dans les officines et industries pharmaceutiques du Cameroun, font la fierté du cru local de cette et la prestigieuse université Catholique d’Afrique Centrale de Yaoundé. Et pour ceux ne pouvant s’intégrer dans l’enseignement classique ou professionnel, l’Etat ne les oublie pas…Ainsi, pour le numéro un camerounais, ‘’   La participation des jeunes au développement n’est pas seulement une affaire de compétence intellectuelle et technique. Elle suppose également un engagement de caractère civique et patriotique.

A cet égard, un fait significatif est à signaler. J’ai en effet signé récemment le décret portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence du Service Civique National de Participation au Développement. Cet organisme est investi d’une mission de mobilisation des énergies en vue du développement économique, social et culturel de notre pays, de la promotion du sentiment national et patriotique, et enfin du progrès du sens de l’intérêt général, de l’esprit civique et de la culture de la paix.’’ Et de continuer, ‘’ Ces dispositions concernent les jeunes de 17 à 21 ans astreints à une période obligatoire de 60 jours et les volontaires pour une durée de 6 mois. L’Agence étendra ses activités sur l’ensemble du territoire national. Déjà budgétisé, son fonctionnement pourrait prochainement démarrer.

L’entrée en service de l’Agence et la réhabilitation des Centres Multifonctionnels de Promotion des Jeunes qui contribuent à la formation extra-scolaire, devraient apporter à notre jeunesse l’encadrement civique et la formation nécessaires à son insertion sociale. L’élaboration par le Ministère de la Jeunesse d’un « référentiel de l’éducation à la citoyenneté » .

Du phénomène majeur de l’insertion des jeunes, en dehors des actions entreprises, la bonne nouvelle est le recrutement de jeunes diplômés, ‘’ L’entrée en activité des grands projets structurants évoqués plus haut va générer de nombreux emplois.

En attendant, j’ai instruit le Premier Ministre de procéder, cette année, à un recrutement spécial, dans la Fonction publique, de 25 mille jeunes diplômés. Mais comme je l’ai dit précédemment, c’est surtout sur la relance de notre croissance que je compte pour stimuler l’emploi.’’Et pour conclure, Paul Biya s’est voulu plus proche et à l’écoute du peuple, ‘’ Mes chers jeunes compatriotes,

Je n’ignore pas, croyez-le bien, quelles sont vos inquiétudes quant à votre avenir. Je peux imaginer la déception de ceux qui, après de longues années d’études, peinent à trouver un emploi correspondant à leurs qualifications. Le découragement de ceux qui, sans diplômes, n’ont, au mieux, comme perspective, que des emplois précaires. Le sentiment d’injustice de ceux qui, privés de tout espoir, ont l’impression d’être rejetés par la société.

A tous ceux-là, je dis qu’ils ne doivent pas désespérer, car notre redressement est en marche. Et je leur citerai l’exemple des pays émergents qui battent aujourd’hui des records de croissance et qui hier connaissaient des convulsions internes, la grande pauvreté et l’oppression. Nous qui bénéficions de la paix, de la stabilité et du progrès démocratique, avons désormais toute chance de bâtir ensemble une société juste et solidaire. C’est pourquoi, comme l’an dernier, je vous demande d’avoir confiance en l’avenir, car nous touchons au but.’’

 Que retenir de ce discours ?

Emprunt de réalisme, d’objectivité et d’espoir, mais que valent les mots si dans la pratiques, les détournements, les malversations financières, la corruption sont monnaies courantes au Cameroun éloignant d’avantage du progrès et du développement, car faisant perdre des milliards de francs CFA par an à l’Etat ?  Le gouvernement gagnerais beaucoup à asseoir une politique plus réaliste et volontariste  dans ‘’opération épervier’’, en faisant rembourser ceux épinglés que de les emprisonner alors que cet argent, dans les caisses de l’Etat permettra une relance de l’économie qui souffre beaucoup plus d’absence de liquidités et de capitaux. S’il est vrai que le Cameroun, c’est le Cameroun, il n’en demeure pas aussi vrai que cette situation de léthargie a assez duré et que les camerounais de tous les horizons aspirent à vivre chez eux, dans la paix, la prospérité et le bonheur.

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Titre (posté le 31/01/2011 à 17:42)

Maghreb :   Et si Ben Ali avait sifflé la fin de la récréation ?

Par David TCHUENTE

Que se passe-t-il au Maghreb  depuis qu’un jeune diplômé tunisien, las de vivre dans une société où l’injustice de la famille dirigeante était instituée en mode de gouvernement, s’est donné la mort par immolation ? Rien ne va plus dans tous les pays du Maghreb….Et pour cause.

Longtemps pris pour exemple de développement et de réussite économique alors que ce n’était qu’un leurre , loin du  chômage des jeunes, de la misère quotidienne des populations ;  la rue a réussi à avoir raison du Président Zine El Abidine Ben Ali et de sa femme, qui n’ont eu leurs saluts qu’en abandonnant le pouvoir après plus de vingt ans de règne sans partage et à se refugier en Arabie Saoudite où un mandat d’arrêt international, vient d’être émis contre eux…Et comme s’il s’agissait d’un effet de contagion, c’est l’Egypte qui prend le relais.

Au pouvoir depuis l’assassinat d’Anouar el Sadate le 06 octobre 1981, Hosni Moubarack fait face depuis plus d’une semaine à la grogne du peuple qui ne demande pas plus qu’il quitte le pouvoir et cède la place à un autre.

Alors que nul ne pouvait imaginer une telle ampleur de manifestations hostiles au raïs Egyptien il y a un mois, l’exemple tunisien a sifflé la fin de la récréation aux régimes autocratiques du Maghreb  et peut être beaucoup d’autres à travers l’Afrique et le monde, qui doivent maintenant où jamais savoir que la force d’un régime n’est pas sa puissance sécuritaire ou militaire, mais beaucoup plus la puissance de ses structures démocratiques.

 Chaque jour, depuis près d’une semaine , ce sont des foules des milliers de personnes qui convergent vers les artères névralgiques du Caire, d’Alexandrie et d’Ismaïlia pour se livrer à une vendetta sans précédent dans l’histoire de ce pays contre les bâtiments officiels, les banques, le siège du parti au pouvoir symbole du régime et aussi le musée des antiquités du Caire qui vient de recevoir la visite des pillards…Face à cette situation d’un genre nouveau, le Président Hosni Moubarack a démis son gouvernement , nommé un nouveau premier ministre et pour la première fois depuis le début de son règne à l’aube de la décennie quatre vingt , nommé un vice président qui aux yeux des manifestants ne sont pas des signaux forts permettant d’arrêter la grogne ;  ‘’Hosni dégage’’ scandent à longueur de journée les foules furieuses d’une gestion calamiteuse du pays par une bande de personnes dont l’intérêt personnel avait pris le dessus sur l’intérêt général. La particularité des pays du Maghreb contrairement aux autres du continent africains est d’être à majorité musulmane et proche de l’Europe et du moyen orient. De ce fait, cette double proximité géographique font des ces populations d’être de cultures disparates à la fois aux prises avec des mœurs occidentales, arabo africaines et surtout sous influences de l’extrémisme musulman.. Ce sont des peuples dont la détermination est nulle pareil en Afrique et qui sont prêts au sacrifice suprême pour arriver à leurs fins.

Et le pouvoir Egyptien ?

Puissance incontestable du monde arabe, son poids dans cette zone du turbulence est indéniable, ce qui laisse tous les autres dirigeants du Yémen au Sultanat d’Oman en passant par la Jordanie, l’Arabie Saoudite et autres monarchies du golfe sur l’expectative… La réalité, c’est que pour beaucoup de dirigeants au pouvoir, seul compte à leurs yeux la conservation à vie de celui-ci en amassant des fortunes colossales, vivant dans l’opulence alors que le peuple vit reclus, en proie au chômage et à la misère alors que le pays regorge des richesses qui ne servent qu’à entretenir la famille, l’armée et les forces de répressions…La position stratégique qu’occupe l’Egypte à l’entrée du golfe persique où transite plus de la moitié de la production mondiale de pétrole, fait craindre la chute du trafic du brut, ce qui aurait pour conséquence immédiate, la flambée des prix de l’or noir. Les conséquences sur l’économie mondiale est de ce fait justifiée surtout lorsque l’on sait que l’appel à la grève générale lancée par la coordination des manifestants est largement suivi le lundi 31 janvier 2011 a été largement suivie. Le pouvoir Egyptien doit comprendre les aspirations du peuple qui ne demande qu’un mieux être et une juste redistribution des fruits de la croissance économique, surtout que ces pays dans la majorité sont producteurs de pétrole. Comment expliquer à un jeune diplômé au chômage que le pays traverse une crise et que les recrutements sont gelés alors que les médias étrangers annoncent à leurs unes, des bénéfices extraordinaires réalisés par l’Etat  pour ses exportations pétroliers? Et aussi, lorsque ces derniers découvre dans les magazines peoples, les frasques des enfants de ses dirigeants dans les grandes mégalopoles occidentales et américaines ? C’est cette situation paradoxale de discours en inadaptations avec la réalité qui pousse la rue à grogner avec comme corolaire des centaines de morts, des blessés, des dégâts matériels dont  le pays n’avait pas besoin ; et que dire des extrémistes qui n’attendent que des situations de ce genre pour recruter des adeptes ? La situation en Egypte mérite que la communauté internationale s’y penche au risque de se réveiller quand des milliers de vie humaines ne seront plus de ce monde.

Plusieurs arrestations en Egypte

Source: BFMTV

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Titre (posté le 09/12/2010 à 21:28)

Mode

Promode 2010

Le Carrefour de la marque camerounaise

Par Arlette Kom (Yaoundé)

« Pendant une douzaine de jour, les artisans de la mode camerounaise et amoureux du fashion se retrouvent à Yaoundé pour un éveil de la mode du pays »

      80000 visiteurs attendus du 1er au 12 décembre 2010 à la grande foire PROMODE 2010, la foire de promotion de la mode, qui se déroulera à l’esplanade du palais des sports de Yaoundé.  Pendant cette douzaine de jour, les promoteurs de la mode et les habilleurs proposerons aux nombreux visiteurs attendus leurs savoir faire et leur marque déposée.  Cette foire très glamour se présente comme un lieu de rencontre, de lutte contre la vie chère au Cameroun.  C’est un passage obligé pour tous les promoteurs car, pouvant leur permettre de mieux assoir leur projet, dans la mesure où malgré les temps difficile, les camerounais aiment la bonne vie. 

           Avec les centres de formation de mode, d'habillement  et de textile qui poussent aujourd'hui, il était que les professionnelles de ce domaine se rapproche des consommateurs afin de présenter ce qu’ils savent faire ;la foire PROMODE 2010  arrive à point nommer dans ce sciage en se positionnant  en tant  que réseau sure pour de rencontres fructueuses  entre les fashionnistes.  Durant ces douze jours; ceux qui auront la chance de s'y rendre, découvrions les créations des stylistes modélistes du Cameroun. C’est  donc une belle opportunité pour se détendre tous les soirs en assistant aux concerts ‘’live ‘’ des artistes camerounais et des défilés de mode, qui  iront de 18 heures à 23 heures .

Faut il le rappellera, le but principal de cette rencontre est de vendre l'image de la mode et de la culture camerounaise, de mieux faire connaître les différents participants et partant,   d’offrir aux participants des produits de mode à un coût raisonnable durant cette fièvre   d'approche des fêtes de fin d'année ; une véritable aubaine, qui aidera à éviter les embouteillages de décembre et la surenchère des opérateurs de la filière vestimentaire très sollicité en ce moment. 

         Pour la première fois, les acteurs de la mode Camerounaise se réuniront pour valoriser le mode et la culture du pays et faire connaitre les grandes marques made in Cameroun. Cette grande famille de modélistes et stylistes est constitué des entreprises de textiles, des ateliers de couture, des prêts à porter, des grandes parfumeries, des  laboratoires de produits de beauté et des instituts.  Le détour y vaut la peine…

Vue d'ensemble du village de la foire (Crédit photo: Arlette K)                        Un stand (Crédit photo: Arlette K)   

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Titre (posté le 29/11/2010 à 18:47)

« LE VISAGE » DE DAKAR, A QUELQUE JOURS DU FESMAN

Yacine NDIAYE à Dakar  

 A l’approche du troisième festival mondial des arts nègres (FESMAN), qui se déroulera au Sénégal  du 10 au 31 décembre prochain ; Dakar se prépare…

Qui l’aurait cru ? 

Quarante années après les deux éditions du Festivals des Arts Nègres  qui se sont tenues à Dakar en 1966 et à Lagos en 1977, sous l’impulsion des hommes de lettres, de culture et des arts (l’académicien Président Feu  Léopold de Sédar Senghor, Birago Diop  et bien d’autres) , le Sénégal est encore à l’honneur  pour accueillir  cette fin d’année, le troisième festival des Arts Nègres , le rendez vous mondial de la culture afro, ce n’est plus un leur, mais une réalité palpable sur le terrain.

A quelques jours de cet événement culturel majeur, Dakar est en plein chantier pour mener à bien l’organisation de ce festival tant attendu.

 

A Dakar, les sites devant abriter les activités du festival sont réfection.  Ainsi, su théâtre Daniel Sorano en passant par la maison de la culture Douta Seck  , le musée de l’ institut fondamental d’ Afrique noire , le centre culturel Blaise Senghor entre autres , les travaux avancent à pas de géant, prélude à l’importance de l’évènement .  

 

 A l’ancienne usine de la biscuiterie de la médina où se déroulera l’exposition d’art visuel (photographie) ,  et le café littéraire du FESMAN, les travaux ont étés achevés et le lieu est déjà prêt pour  accueillir les illustres invités.

Quant au stade Léopold Sédar  Senghor qui va abriter la cérémonie officielle du 10 décembre, il est en plein aménagement et seront fins prêt au grand plaisir du Président Abdoulaye Wade qui a déployé toutes ses forces pour que cette manifestation se tienne.

A ma descente sur les lieux, j’ y ai trouvé des centaines de jeunes chorégraphes venus de plusieurs régions du Sénégal et de la sous région s’adonnant à cœur joies aux dernières  répétitions pour les figures qu’ils doivent présenter le jour J, aux nombreux invités, hommes de lettres, de culture, de l’art et aussi des touristes qui feront le déplacement de Dakar.                                                                                                                             

 

Les travaux se poursuivent toujours .Ainsi au village des festivaliers, situé à Ngor des chambres préfabriquées sont en construction ; à voir les ouvriers, les conducteurs de travaux à l’œuvre, nul ne doute qu’il est permis de rêver d’une grande semaine en couleur. Faut il le rappeler, ces chambres sont destinées au logement  des artistes qui se produiront sur scène. 

 

De l’engouement observé ça et là

 

L’approche du FESMAN se fait sentir dans tous les coins de Dakar. Dans les rues, banderoles, podiums,  panneaux publicitaires etc. sont aux couleurs du de ce grand évènement panafricain en particulier et universel en général….

L’habillement n’est pas en reste, les jeunes ne portent plus que les tee-shirts confectionnés pour le FESMAN.  Ainsi nous pouvons dire que Dakar est au cœur des préparatifs et les Africains  vont bientôt pouvoir renouer d’ici quelques jours  avec le Festival Mondial des Arts Nègres, le rendez – vous culturel de tout Africain. 

 

Repères historiques :

(sources wikilpédia)

Le Festival des arts nègres a été organisé pour la première fois en 1966 au Sénégal, à l’initiative de Présence Africaine et de la Société Africaine de Culture par Léopold Sédar Senghor…

Pour l’académicien, il s'agissait de « parvenir à une meilleure compréhension internationale et interraciale, d’affirmer la contribution des artistes et écrivains noirs aux grands courants universels de pensée et de permettre aux artistes noirs de tous les horizons de confronter les résultats de leurs recherches ».

Prévu intialement  en 19611963 et 1965, le premier festival s'est finalement tenu à Dakar (Sénégal) du 1er au 24 avril 1966. Des personnalités de tous horizons horizons y ont participé : André Malraux,Aimé CésaireJean Price-MarsDuke EllingtonJoséphine BakerLangston Hughes et bien d'autres. Tous les arts étaient représentés : arts plastiques, littérature, musique, danse, cinéma, etc. Un musée dynamique avait été spécialement construit pour la circonstance à Soumbédioune.

Sa deuxième édition s'est déroulée à Lagos (Nigeria) en 1977.

La troisième édition du Festival mondial des Arts nègres à elle aussi souffert de plusieurs reports, prévu à l'origine du 1er au 14 décembre 2009, puis lors de la fête de l'indépendance en 2010. Elle se déroulera du 10 au 31 décembre 2010 à Dakar et Saint-Louis, sous l’égide du Président de la République du Sénégal, son Excellence Maître Abdoulaye Wade, avec le Brésil pour invité d’honneur

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Les ouvriers s'attellent pour rendre la fête belle...

(crédit photo: Yacine NDIAYE)

 

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Titre (posté le 27/11/2010 à 13:22)

 

Du statut des Talibés

 à « L’esclavage»

 

Par Yacine NDIAYE, correspondant Dakar (Sénégal)

 

Un enfant Talibé dans une rue de Dakar (Crédit photo: Yacine Ndiaye)

Au sens étymologique, un Talibé est discipline ou un élève, apprenant le Coran ; mais de nos jours, cette pratique tend à prendre des dimensions plus axées sur la recherche du profit des marabouts à qui sont confiés ses enfants pour ledit apprentissage.

Ainsi, ces talibés sont devenus des ‘’faire valoir’’, des ‘’laissés pour compte’’ voire des boucs émissaires pour ces soit disant hommes de foi.

Malgré, la décision prise en conseil ministériel le 25 Août 2010 de mener une lutte contre la traite des personnes et particulièrement des enfants, le phénomène continu aux mépris des décisions prises et le droit des enfants dont nul n’est besoin de claironner afin d’y prendre acte…La traite des Talibés continuent au grand dam des tenants de cet ordre.

Dans les différents coins de Dakar, la capitale sénégalaise, ces enfants dont l’âge varie entre 5 à 15 ans et provenant de plusieurs régions du pays, portant des haillons et marchant pied nu, un bol ou un pot en main, errent le long des rues à la recherche de l’aumône. Ils interpellent les passants ou les suivent les implorant de leur venir en aide ; visages crispés, corps amaigris par les souffrances, à les voir il ne se fait aucun doute de leurs conditions d’existence. Ont-ils le choix ? Assurément non, ce sont des ‘’condamnés’’, la société les ayant rejetés.

La journée d’un enfant Talibé commence très tôt le matin ; réveillé par le marabout, il doit partir sans prendre son petit droit et commencer son ‘’travail’’ ; parfois chuchoté et remercié par certaines personnes de bonnes moralités et soucieux de sa condition, il reçoit ce qu’il demande (de 25 Fcfa à 100 francs), mais parfois est chassé comme un chien. Que peut-il ? Il doit continuer car gare à lui, le soir venu de rentrer chez le ‘’tuteur’’ sans une recette…C’est ça la dure réalité d’un enfant talibé. Le versement journalier doit pouvoir se situer aux environs de mille francs Cfa ; oui il doit rentrer avec cette somme au risque de passer de mauvais moments (bastonnades, privation de nourritures, fruit de son labeur de la veille..) ; il peut se retrouver ainsi après une dure journée, à faire de porte en porte, le soir venu, à la recherche de quoi manger, le corps meurtri par la bastonnade subie et la famine.

Que dire de plus…Un jeune talibé Modu de dix sept ans  que nous avons rencontré, arrivé à Dakar à l’âge de quatre ans de la Guinée Bissau, affirme que ‘’ le traitement des talibés n’est plus ni moins qu’un esclavage des temps modernes’’. Voilà une barbarie humaine en ce 21ème siècle, au cœur d’une des villes qui porte les vestiges de la traite négrière, au grand dam des tenanciers de ces pratiques qui aux mépris des lois et droits humains, continuent tranquillement à user de leurs titres pour asservir les enfants. Où est donc la morale humaine ? Où sont les défenseurs des droits des enfants qui ne demandent qu’ à vivre comme ceux de leurs âges ailleurs dans le monde entier ! Gageons que Me Adoulaye Wade, Président du Sénégal et juriste émérite donc au fait des droits humains, prendra le problème à bras le corps pour bouter ce phénomène hors du pays.

 

  

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Titre (posté le 06/09/2010 à 12:32)

CINQUANTENAIRE DE L’INDEPENDANCE DU GABON

L’appel du Président Ali BONGO ONDIMBA du Gabon

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Au delà des festivités ayant marqués de manière indélébile la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Gabon (17 août 1960 – 17 août 2010), s’il y un fait majeur qu’il faut que l’on s’y attarde, c’est incontestablement l’allocution du Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA, prononcée le 16 Août 2010 au soir….

 Comme nous l’écrivions dans une de nos précédente publication concernant la célébration cette année des cinquantenaires de dix sept pays africains francophone, ‘’ cinquante ans dans la vie d’un homme, c’est l’âge de rêve, l’espérance de vie d’un africain oscillant entre 40 et 45 ans ; dans la vie d’une nation, c’est celle où l’on mène un réflexion sur le chemin parcouru ; ce que l’on a fait et ce que l’on aurait pu . On fait une prospective sur les années à venir afin de pas être surpris par le cours de l’histoire…’’. C’est ce que le Président Ali BONGO ONDIMBA nous invite dans son allocution….Extraits.

‘’Que dois-je  faire pour changer ma vie ? ‘’

Changer sa vie, c’est vaincre les préjugés…Bouter hors de soi l’oisiveté pour s’arrimer à la nouvelle donne économique qui implique une multi qualification professionnelle. On ne doit plus rester attendre avoir un poste budgétaire en rapport à sa formation de base, mais s’adapter au marché du travail qui ne cesse d’évoluer et dont les formations classiques sont en inadéquations….Changer sa vie, c’est travailler afin de combattre la précarité et d’ être ‘’utile à soi, à sa famille, à son pays’’

‘’ être utile à soi’’, c’est être un acteur de développement…En acceptant de travailler, sans exigences et tri, vous acceptez de  subvenir à vos besoins, à ceux de vos familles par le revenu que vous génère votre travail. Vous contribuez ainsi à votre bonheur, celui de votre famille et partant, au développement du pays.

’Chacun à sa place doit prendre la mesure de sa responsabilité  personnelle et de ses devoirs. Cela  nous éviterai des confessions  burlesques du genre : « je n’ai jamais  gouverné, je n’ai jamais commandé, ce n’est pas ma faute ». ‘’La faute du colonisateur c’est fini. La faute de l’autre, c’est fini. Notre responsabilité personnelle et collective est plus que jamais engagée. Nous sommes face à notre destin et personne ne viendra le construire à notre place. En effet, le développement n’est pas un fleuve tranquille. C’est un processus qui implique une remise en cause de  nos habitudes, de notre façon de penser et d’agir. Je veux désormais que les jeunes prennent en mains leurs destins, qu’ils s’engagent dans toutes les entreprises et actions de développement facteurs d’épanouissement individuel et collectif’’

Quoi de mieux que cette observation fruit d’une longue réflexion…Comment encore admettre qu’en cinquante ans le colonisateur soit encore responsable de ce qui nous arrive, de ce que nous sommes et de ce que nous serions ? Le Président Ali, demande à chacun de nous, Gabonais ou pas, africain en général de dorénavant prendre notre destin en main en étant beaucoup plus responsable…

Être responsable s’est changer sa manière d’être…S’est respecter autrui en commençant par soi même…Respecter le bien public qui est une propriété de tous et non d’un individu..Refuser la facilité et cultiver le goût de l’effort..Ne pas utiliser une parcelle d’autorité que vous confère une fonction, une responsabilité pour asservir vos semblables….

Qui sont les jeunes ? La question vaut la peine d’être posée lorsque l’on remarque que le Président Ali ne cesse de les interpeller à chaque fois qu’il peut. De Yaoundé au sommet d’’’AFRICA 21’’ à Libreville dans ladite allocution, il place cette tranche de la population au centre de ses actions et de ses préoccupations. Les jeunes sont les responsables de demain… Demander de prendre qu’ils prennent leurs destins en main n’est autre chose  que de les préparer à leurs fonctions futures.

Accepter de nettoyer devant sa maison ou son échoppe, garder votre marché propre, arrêter la lumière de votre bureau lorsque vous le quittez, ne pas jeter  de papier ou des sachets dans la rue, respecter le code de la route, aider un compatriote en danger, bien gérer les deniers publics, rompre avec l’injustice et le favoritisme est aussi une manière de  participer à l’édification de notre pays dans le civisme exemplaire et participatif ‘’ ; ce sont là des actes de civismes dont nul n’est besoin de vous l’apprendre puisque participant dans l’assainissement de notre cadre de vie, de son embellissement et partant de notre santé et de la beauté de ville voire du pays.

Et de l’émergence….

Préoccupation constante et quotidienne du Président Ali et de son gouvernement, il définit l’émergence par des mots simples accessible à tous . ‘’Emerger’’, dit-il,  ‘’c’est apprendre à nager pour regagner la berge…’’ Quoi de normal de s’approprier ce concept qui a fait ses preuves dans certains pays et dont le résultat est apprécié de tous? Qu’y a-t-il de mal à copier ce qui est bon si on sait avec pertinence où l’on va ? Réaliste, il sait que ce n’est un long fleuve tranquille et que beaucoup d’efforts doivent être consentis afin de pouvoir arriver à bord….. Les ressources naturelles ne peuvent seules être les conditions pour la réalisation de ces ambitions…Il faudra mettre un accent particulier dans la formation car sans elle, il n’y a point de techniciens, de cadres, bref de personnes qualifiées susceptibles d’accompagner le développement du pays…Les infrastructures de communications (routes, réseaux de télécommunications) doivent également être en adéquation avec ces ambitions   ; il ne peut y avoir développement sans infrastructures viables. La santé, rien à dire….Sauf qu’elle est la base de tout développement ; Faut il le rappeler, aucun pays ne peut prétendre à cette catégorie de pays, fruit d’un développement certain sans un système de santé viable et accessible à tous les couches de sa population ;  le président Ali Bongo y accorde une place de choix déjà avec la mise en place de l’assurance maladie obligatoire qui permet à tous aujourd’hui de bénéficier d’une couverture médicale , la réhabilitation de structures hospitalières existantes et la construction de structures de références comma celle annoncée à Agondjé, banlieue sud de Libreville, spécialisée dans le traitement des ‘’ maladies dites dégénératives ‘’ tel le cancer. La bonne gouvernance par ‘’la qualité et  l’intégrité’’ des femmes et des hommes investis des responsabilités des gestion..On ne le dira assez, c’est la gangrène des administrations de nombreux pays africains…Dans cet ordre d’idée, il a décidé d’y veiller personnellement avec un accent particulier sur ‘’ notre rapport à la loi ‘’ qui selon lui ‘’ doit changer’’ car dit il ‘’  , car c’est elle qui garantit l’équilibre social en neutralisant d’éventuels antagonismes’’ sic.  Que retenir ?

Une bréviaire et une feuille de route dont de nombreux jeunes doivent se l’approprier afin de comprendre, les objectifs et les moyens que SEM Ali BONGO ONDIMBA  met en œuvre pour la concrétisation de son concept d’émergence. L’année 2010, celle où de nombreux pays africains célèbrent le cinquantenaire de leurs indépendances doit marquer la rupture avec certaines pratiques passéistes tels les détournements des deniers publics, le refus de prise de responsabilité parce que c’est l’autre qui est au commande, la paresse puisque l’Etat mamelle nourricière pour faire place à l’homme émergeant qui sait où il va parce que comptant sur ses forces, ses aptitudes et sa capacité de mutations rimant avec les exigences du nouvel ordre mondial….

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