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CINQUANTENAIRE DE L’INDEPENDANCE

DU CAMEROUN 

Plein feux sur les festivités à Libreville (Gabon)

Par David TCHUENTE (reporter simba.onlc.fr)

1960 – 2010, il y a cinquante ans, le Cameroun accédait à la souveraineté internationale…. Cinquante ans dans a vie d’un individu, c’est l’âge de rêve, l’espérance de vie d’un africain dans le continent oscillant entre quarante et quarante cinq ans ; dans la vie d’une nation, c’est celle du bilan, de l’analyse de ce que l’on a fait, de ce qu’il fallait, de ce qu’il ne fallait pas, mieux encore de ce que l’on aurait du faire…Conscient de cette donne, le président Paul Biya avait dans son message du 31 décembre 2009, annoncé que ‘’l’année 2010 sera l’année de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance et de la réunification, avec pour point d’orgue, la fête nationale du 20 mai..’’Signe porter à cet évènement unique … En prélude à cette célébration, plusieurs activités artistiques, culturelles, sportives et surtout la grande messe intellectuelle ‘’Africa 21’’ ont été initiées pour donner un cachet spécial au cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun. La vedette incontestable de ce sommet qui a vu la présente d’hôtes de marque tels l’ancien secrétaire général de l’ONU Koffi Annan, le secrétaire Général de l’Union Africaine Jean PING et des chefs d’Etats a été le Président Ali BONGO qui dans un discours magistrale a exhortés les gouvernants africains d’accorder dorénavant plus de place aux jeunes car le cinquantenaire qu’il s’achève n’a pas été tendre envers plusieurs d’entre eux, si on peut se référer aux désirs de ces derniers d’aller massivement vers d’autres continent (Europe, Amérique..etc.) ; il a aussi magnifié le rôle de locomotive qu’occupe le Cameroun dans la sous région grâce au dynamise de sa population, à la diversité de son économie et à la richesse de son sol et sous sol. Peut de là entrevoir une rupture avec les égoïstes nationaux qui ont freiné l’intégration sous régional privilégiant une minorité au détriment de la majorité ? Seul l’avenir nous le dira…

A Libreville, les festivités ont eu lieu le mercredi 19 mai au gymnase Président Bongo pris d’assaut, très tôt par les ressortissants camerounais autour de l’Ambassadeur du Cameroun au Gabon, à Sao Tomé et Principes son Excellence Samuel  MVONDO AYOLO .Faut il le rappeler 80% des ressortissants de cette communauté sont des commerçants, des hommes d’affaires, ce qui les libèrent du poids patronale, leur donnant ainsi la latitude en ce jour de fête du cinquantenaire d’être présents aux festivités… Le gymnase avait fait salle comble ; c’est à 11h05mn que son Excellence Monsieur l’Ambassadeur fit son entrée dans ladite salle, pavoisée pour la circonstance des couleurs gabono-camerounaise. Sous des applaudissements nourris de la foule présente, à pas de course, il a fait le tour de la salle, les mains levées en guise de salutations, provoquant des cris de joies avant de prendre place à la tribune officielle où l’attendaient de nombreux invités.

Tout commence par l’interprétation magistrale des hymnes du Gabon et du Cameroun exécuté par  la fanfare du collège Barack OBAMA de Libreville, repris   en chœur par l’assistance, preuve de la chaleur entre les deux peuples ; suivit du dévoilage de la plaque commémorative du centenaire par l’ambassadeur où l’on a pu admirer la beauté du logo de la fête. Le défilé s’est ouvert par la région de l’Ouest suivi du sud , du littoral…etc . L’apothéose fut le passage de la délégation du Rassemblement démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), dont les militants et militantes ont soulevé des salves d’applaudissement. Après ce moment de gaîté, le Président de la délégation RDPC du Gabon, Jean Marie NDONG Zué, président du comité d’organisation des festivités à Libreville de prend la parole…D’emblée, il  remercie  son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Cameroun pour tout le soutien qu’il lui a apporté dans l’accomplissement de cet immense tâche de présider le comité d’organisation ; selon lui, ‘’ le deuxième cinquantenaire que nous amorçons et que nous  préparons pour les générations futures doit être celui de la consolidation  des acquis, c’est-à-dire l’unité nationale très cher au Président de la République Paul Biya’’…. il a également remercier les autorités gabonaises pour leur assistance et de nombreux compatriotes qui ont répondu à son appel…Son Excellence Samuel MVONDO AYOLO, Ambassadeur du Cameroun en république Gabonaise de prendre la parole….D’entrée, dans une fluidité verbale, caractéristique du diplomate, d’un ton humoristique, il a demandé à chaque région qu’il citait à tour de rôle, de manifester sa présence dans la salle par des cris et des applaudissements…ambiance électrique qui a plongé l’assistance dans un délire sans précédent. Dans son discours d’environ dix minutes, il a magnifié l’excellence des relations Gabono-Camerounaises dont le point d’orgue aura été la présence du président Ali Bongo Ondimba au sommet ‘’Africa 21’’ de Yaoundé ; ensuite il a expliqué en des mots simples, la signification du cinquantenaire de cet indépendance à l’assistance, les acquis que nous avions pu glanés durant ce demi siècle et ce que les camerounais dans l’ensemble doivent faire pour  les défis futurs. Pour terminer, il a donné un satisfecit à Jean Marie NDONG, président du comité d’organisation des festivités pour le maestro avec lequel il a présidé au dit comité ;  aux nombreux compatriotes  venus nombreux en ce jour anniversaire, il a souhaité bonne fête à tous, en leurs ‘’ de respecter les lois droits gabonais et à s’impliquer massivement dans le développement économique des deux pays…’’ à ceux du pays comme ceux de la diaspora, il souhaité bonne fête… Le clou de la manifestation a été la prestation des artistes, notamment celle de MOSES I, le ‘’lion de la musique afro’’ qui dans son look ‘’rasta’’ et son style qui lui est propre, a baladé l’assistance à travers les diverses sonorités qui font la particularité du Cameroun….

Que la fête fut belle ! Tout s’est achevé vers 15h30 autour des spécialités culinaires des dix régions que compte le Cameroun.

Vivement que le rêve de l’émergence que prône le Président Paul BIYA pour 2035 devient une réalité et non une utopie et que cette merveilleuse interprétation durant les festivités du gymnase par la fanfare du Collège BARACK OBAMA de Libreville, ‘’ Oh My home’’ ne soit qu’un lointain souvenir, les jeunes pouvant enfin rester au pays, sans expatriation qui dans la majorité ne  se termine pas toujours comme on l’aurait souhaité…

Oh my home (bis)

When shall I see my home?

When shall I see my native land

I can not forget my home

Titre (posté le 13/04/2011 à 20:18)

Côte d’Ivoire :

Tout est à refaire…..

Par David TCHUENTE

L’arrestation de Laurent Gbagbo lundi 11 avril dans la journée marque une étape importante dans le feuilleton ivoirien mais tout reste à refaire et pour cause….

Qui pouvait s’imaginer une aussi piètre et humiliante fin pour celui qui depuis 2000 a fait tout feu tout bois de la Côte d’Ivoire ?

Arrivé au pouvoir dans les conditions peu démocratiques en 2000, Laurent Gbagbo a gouverné la Côte d’Ivoire d’une main de fer et ce malgré les appels incessants et les nombreux conciliabules de la communauté internationale. Alors qu’à partir de 2008, les élections de 2010 sont acceptées par tous les acteurs de la crise et que le bout du tunnel semble visible, lesdites élections sont organisées en novembre de la même année, mais comble du malheur, le pays sombre dans le chao.

Une situation d’un genre nouveau fait son apparition dans le landernau politique ivoirien voire africain : une élection organisée, deux présidents élu….

Même si le débat sur ce fait inédit n’est pas loin de clore, il n’en demeure pas vrai que Laurent Gbagbo est l’acteur principal du drame ivoirien…

Des décisions de la communauté internationale :

Les partisans d’un panafricanisme pourtant révolu ne prennent pas toujours en compte le fait que les élections ivoiriennes ont été entièrement financées par l’ONU et se révèlent aujourd’hui comme étant celles dont  elle aura dépensé énormément. Pour que cette dernière s’implique, c’était parce que les acteurs de la crise ivoirienne n’arrivaient pas à s’accorder sur des points pourtant cruciaux à sa tenue et son déroulement. Accepter l’aide de la communauté internationale s’était accepter que celle-ci s’implique activement et s’immisce. Il est aujourd’hui connu que les diverses parties en compétitions avaient tous accepté l’arbitrage de l’ONU et partant, de la communauté internationale qui ne l’oublions pas est d’abord nous même et tout le monde. Que Monsieur Laurent Gbagbo et ses partisans en ce début du mois de décembre 2010 alors que la Commission Nationale Electorale bafoue les règles du jeu pourtant accepter en arrachant les procès verbaux alors que son président s’apprêtait à proclamer les résultats relève d’une situation conflictuelle savamment préparer. L’évolution de la situation née de ce comportement anti démocratique avec ses cohortes de morts, de déplacés et de dégâts matériels sont à mettre à leurs actifs…

Après l’arrestation de Laurent Gbagbo, que faire ?

Croire que l’arrestation du président sortant de la Côte d’Ivoire après près de quatre mois de troubles politico militaire met fin à la crise ivoirienne est une illusion que les dirigeants actuelle de la Côte d’Ivoire ne doivent pas se permettre…Le chantier de la reconstruction nationale est ouverte avec comme préalable, la réconciliation nationale. Sous cet angle, les ivoiriens doivent être emmenés à panser les plaies des crises multiples qu’ont connu ce pays en dix ans de pouvoir Gbagbo. Durant le face à face télévisé des deux candidats au second tour organisé sur la RTI, l’actuelle président Alassane Dramane Ouattara avait dans son projet de société la mise sur pied dès son accession au pouvoir d’une commission d’enquête sur les diverses crises que ce pays a connu, du coup d’état de noël 1999 à la guerre civile de 2002 en passant par l’assassinat du général Robert Nguëi. S’il est nommément admis que les commanditaires de crimes doivent être connus et punis selon la loi, il n’en demeure pas aussi vrai que la véritable réconciliation nationale passe aussi par le pardon à l’exemple de l’Afrique du Sud à l’ère Mandela qui avait assis la réconciliation nationale sur  les assises ‘’vérités réconciliations’’ sans poursuites d’actes commis, mais une totale repentance …Ne pas perdre de vue qu’un pays qui sort de guerre est un pays en guerre. Trop fouiller dans le passé est parfois nuisible pour la paix et la stabilité d’un pays.

Et les forces nouvelles ?

Pièces essentielles de la chute de Laurent Gabgbo,  le Président Ouattara devrait savoir composer avec eux surtout leurs chefs Guillaume Sorro sans oublié le Sergent Ibrahim Coulibaly le leader des ‘’ commandos invisibles’’. De ce point de vue,  il faudra pour une bonne cohésion des forces armées ivoiriennes, les fondre avec les forces régulières…Le ralliement de certains militaires fidèles au président sortant tel le général Philippe Mangou est une bonne chose au plan de vue militaire.

La communauté internationale devra se pencher au chevet de ce pays en mobilisant dans un premier temps des liquidités pour faire face au plus urgent : le paiement du salaire des fonctionnaires, militaires et assimilés. Les yeux des ivoiriens sont aujourd’hui rivés vers cette dernière pour une bouffée d’oxygène qui leur permettra de voir l’avenir avec optimistes après des années de galères et de privation.

Vidéo exclusive de la chute de Laurent Gbagbo:

Source:

 

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Titre (posté le 08/04/2011 à 12:18)
Ecriture de l'article en cours.
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Titre (posté le 23/03/2011 à 17:44)

La fortune du ‘’ guide libyen’’

Par Guillaume Guichard

Selon le figaro.fr, dans un article de Guillaume Guichard,  ''Kadhafi a les moyens de financer une longue guerre .Même si les Occidentaux ont gelé les avoirs libyens, le colonel a entassé une montagne d'or et de billets''.

Le colonel Kadhafi promet aux alliés une guerre longue. Du point de vue financier, il en a les moyens. Certes, les États occidentaux ont gelé les avoirs du clan du dictateur, du Fonds souverain national et de la Banque centrale. Selon certaines estimations, Kadhafi ne pourrait plus accéder à près de 200 milliards de dollars.

De même, les placements effectués dans les autres régions du globe, comme dans les pays du Golfe, ne devraient pas revenir à Tripoli. «Où que se trouve l'argent placé à l'étranger, il devrait demeurer où il est: vue la pression politique exercée par les Occidentaux, il est peu probable que les pays arabes, par exemple, rendent à Kadhafi ce qu'il aurait placé chez eux», estime Gordon L. Clark, spécialiste des fonds d'investissement souverains.

Kadhafi a prévu cette situation de blocus économique et financier. Il a pris soin d'amasser un tas d'or en Libye, grâce à la Banque centrale libyenne. L'institution, dont il détient les clés, possède 143,8 tonnes de lingots dans ses coffres, selon le décompte du Fonds monétaire international. Ces réserves, qui représentent environ 4,6 milliards d'euros, placent la Libye au 24ème rang mondial des détenteurs de métal jaune, juste devant la puissante et très prospère place financière de Singapour.

De l'or contre des armes

Cet or, Kadhafi peut l'écouler principalement en Afrique, via les frontières sud de la Libye avec le Niger, le Tchad et le Soudan. «Ces zones désertiques sont très poreuses et équipées de nombreux aérodromes», souligne le chercheur Olivier Pliez. Par ce chemin, les lingots peuvent être acheminés vers les filiales nigériennes ou tchadiennes de la Libyan Foreign Bank, qui dépend elle-même de la Banque centrale. Cet établissement possède, entre autre, plus de 80% de la Banque commerciale du Niger et 50% de la Banque commerciale du Chari, au Tchad. Tripoli pourrait également échanger son or directement contre des armes.

Avant d'avoir à écouler son or, Kadhafi peut probablement piocher dans de profondes réserves de cash. Ces dernières ont été constituées probablement au fil des ans en écoulant sur le marché noir un tiers de la production de pétrole libyenne, selon Hasni Abidi, directeur du centre d'études et de recherches sur le monde arabe (Cermam). Près de 130 milliards de dollars auraient ainsi été siphonnés par le clan Kadhafi en l'espace de trente ans. Impossible cependant de savoir la part de cette somme détenue en liquide par Tripoli.

Hôtel de luxe, diamants et pétrole

Il est également probable que Kadhafi puisse toujours toucher, d'une manière ou d'une autre, une partie des revenus tirés des investissements effectués en Afriquesub-saharienne. La Libya Arab african investment company (Laaico) y a placé 5 milliards de dollars dans les hôtels de luxe, les mines de diamant ou les télécoms. La Libya Oil Holding, qui regroupe les avoirs dans le secteur pétrolier et de la distribution d'essence, est elle-même présente dans 21 pays africains.

Dans ce contexte, le contrôle de la frontière sud de la Libye s'annonce crucial. Fin février, des rebelles disaient avoir pris le contrôle de Koufra, au sud-est du pays, et de son aéroport. Ils y ont intercepté un avion envoyé par les maîtres de Tripoli. Dans les soutes de l'appareil, 2000 kalachnikovs et 18 millions de dinars (10 millions d'euros). Un petit aperçu de la puissance financière du régime.

Le mystère de la fortune de Kadhafi

Mouammar Kadhafi déteint une fortune aux contours très flous.

Les experts restent très prudents quand il s'agit d'estimer ce que possède le «Guide» libyen. Il n'existerait quasiment aucune différence entre ce qui appartient à l'Etat et au clan.

Kadhafi, combien de milliards de dollars? Difficile d'évaluer la fortune du «Guide» libyen et de son clan. Les rares chiffres avancés par les experts divergent drastiquement. Selon le journal britannique The Telegraph, le dirigeant et sa famille détiendraient 20 milliards de livres (23 milliards d'euros) d'avoirs liquides, c'est-à-dire sans compter les résidences et les immeubles achetés, notamment à Londres, par les fils de Kadhafi. Le parquet de Paris a lancé une enquête vendredi après-midi pour localiser d'éventuels avoirs placés en France.

La fortune totale s'élèverait à 120 milliards de dollars (87 milliards d'euros) accumulés sur trente ans, avance Hasni Abidi, directeur du centre d'études et de recherches sur le monde arabe (Cermam). «Ce chiffre, explique-t-il, a été calculé par les diplomates américains et figure dans les documents révélés par Wikileaks.» Il correspond au tiers des 450 milliards de dollars de revenus issus du pétrole et du gaz exportés par la Libye entre les années 1980 et aujourd'hui. Un tiers qui disparaît mystérieusement des comptes de l'État.

Placements aux États-Unis

«La grande question, que tout le monde se pose, c'est: quelle est la frontière entre l'argent privé et celle de l'État?», se demande le directeur du Cernam. «Même les sociétés bénéficiant des placements du fonds souverain libyen, le FIA, ne savent pas s'il s'agit d'investissements de la part de Tripoli ou de Kadhafi.» Très opaque, le FIA gérerait notamment, selon des déclarations de son directeur à un diplomate américain, 32 milliards de dollars (23,3 milliards d'euros) en cash. Dont 400 à 500 millions dans chaque banque américaine. Washington a appelé d'ailleurs ce vendredi les établissements à la vigilance quant aux avoirs libyens.

Les finances personnelles du colonel Kadhafi et de son clan demeurent tellement obscures que la prudence reste toutefois de mise. «Il est très difficile d'estimer la fortune de Kadhafi, que ce soit avec un grand ou un petit degré d'incertitude parce que ces élites-là cachent leur argent dans toutes sortes d'endroits», notamment en Asie du Sud-Est et dans les pays du Golfe, avertit Tim Niblock, éminent spécialiste britannique du Proche-Orient, cité par le Guardian.

L'argent du pétrole

Les missives diplomatiques dévoilées par Wikileaks permettent de lever une partie du voile. Il en ressort que la famille Kadhafi et ses affidées «détiennent d'importants intérêts dans le pétrole, le gaz, les télécommunications, les infrastructures, les hôtels, les médias, et la distribution», énumère un diplomate américain dans un rapport daté de 2006.

Plus précisément, «tous les enfants de Kadhafi, ainsi que ses proches, bénéficieraient de revenus directement pompés auprès de la Compagnie nationale du pétrole et des ses filiales gazières», continue le fonctionnaire américain. Ils détiendraient également de larges portions du capital de la société pétrolière Tamoil.

Commissions

Outre le pétrole, la famille s'est partagée l'économie libyenne comme un gâteau, est-il détaillé dans le rapport américain publié par Wikileaks. La part du lion revient à Seif el-Islam, à la tête de la fondation Kadhafi. Il dirige la holding One-Nine, présente dans divers secteurs, comme le pétrole et la presse. La fille adorée du raïs, Aïcha, a pour sa part mis la main sur les magasins de vêtements. Mohammed contrôle les télécoms. Mutassim détient des parts dans la franchise locale de Coca-Cola.

«Toutes les compagnies étrangères, précise Hasni Abidi, savent qu'il est impossible de faire des affaires en Libye en étant fâché avec le colonel ou en ne versant pas de commissions à son clan.» Le total des investissements directs étrangers en Libye atteignait, en 2009, 15 milliards de dollars.

La Suisse gèle les avoirs de Kadhafi

Le Conseil fédéral suisse a décidé jeudi de «de geler avec effet immédiat tous les éventuels avoirs de Mouammar Kadhafi». En réaction, le ministre libyen des Affaires étrangères a démenti que le «Guide» détenait des fonds en Suisse.

«Nous exigeons que (...) la Suisse prouve que le frère dirigeant détient des fonds ou des comptes bancaires dans ses banques ou dans toute autre banque dans le monde», affirme le ministère dans un communiqué. «Le ministère des Affaires étrangères aura recours à toutes les procédures légales afin de poursuivre le gouvernement suisse pour cette déclaration sans fondement.»

La Banque nationale Suisse a indiqué que 630 millions de francs suisses d'origine libyenne étaient localisés dans la Confédération helvétique.

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Titre (posté le 16/03/2011 à 13:52)

Japon : Tsunami

Après les incidents successifs dans les centrales nucléaires,

la problématique du nucléaire comme source d’énergie reste posée…

Par David TCHUENTE

L’homme est un locataire en sursit dans la nature ; un contrat non écrit nous lie avec cette dernière, toutes modifications des composantes constitutives de la nature nous expose à l’ire sans préavis et sans retenue de celle-ci…Voilà ce que nous observons depuis ces dernières années avec l’Ouragan Katarina au USA, les tremblements de terre à Haïti et ces jours du tsunami au Japon.

S’il y a une inquiétude qui se justifie de jour en jour, ce sont les accidents de plus en plus fréquents dans des industries sensibles comme celle de l’énergie nucléaire où les conséquences sont redoutables et les dégâts difficiles à maîtriser, et pour cause.

De l’énergie nucléaire :

L’énergie nucléaire est l’énergie libérée lors d’une réaction nucléaire ; en effet, c’est l’énergie produite par des atomes qui subissent des transformations. Cette énergie à l’origine, fait son apparition pratique durant la deuxième guerre mondiale comme arme de destruction ; les premiers à se doter de cette arme nouvelle et terrifiante furent les Etats Unis qui en 1945  l’utilisent contre le Japon notamment dans les villes d’Hiroshima et de Nagasaki (06 et 09 août) obligeant les troupes nippones à capituler. Le nucléaire fait ainsi son entrée dans l’histoire de l’humanité et devient de facto, une arme garantissant la puissance à son détenteur. De nombreux pays tels l’ex Union Soviétique, la France, la Grande Bretagne et la Chine rentrent dans ce cercle restreint de puissance nucléaire en se dotant de la nouvelle trouvaille. Conscient des menaces qui pèsent sur l’humanité si cette arme prolifère, les nations unies créer l’Agence de l’Energie Atomique en……..pour réguler la possession de cette arme de destruction massive. Des pays comme Israël, le Pakistan, l’inde la développe en secret avec la complicité passive des occidentaux et des américains. D’autres pays malgré les condamnations et les menaces de sanctions contre vents et marrées sont décidés de l’avoir : l’Iran et la Corée du Nord.

Sur le plan civil, l’utilisation est surtout d’ordre énergétique même s’il existe  des applications médicales…Ainsi de nos jours, les pays les plus dépendants de l’électricité nucléaire sont la France, le Japon et l’Ukraine ; l’énergie nucléaire n’est pas comme les autres ; son utilisation requiert une attention toute particulière avec des conditions d’exploitation et sécurité strictes à cause de la radioactivité dont elle contient ; ainsi, alors que la communauté internationale est de plus regardant sur l’usage militaire, il n’en demeure pas moins vrai que les accidents récurrents Tchernobyl et aujourd’hui la centrale Fukushima Daiichi  au Japon relance le débat sur cette forme d’énergie. Elle devrait strictement être contrôlé et de ce fait, les pays comme le Japon, situé dans une zone de fortes activités sismiques ne devait pas disposer d’une telle source d’énergie puisque pouvant à tout moment être au centre d’une catastrophe nucléaire !

Réactions des personnalités :

Sources rfi.fr

L’accident de Fukushima au Japon a brusquement remis sur le tapis le débat sur la sûreté du parc nucléaire français, plusieurs responsables politiques réclamant a minima plus de «transparence» sur ces questions.

Pour la première secrétaire du PS Martine Aubry demande un audit des centrales nucléaires françaises, interrogée sur les exigences des Verts sur un référendum sur l’énergie nucléaire en France. «Il faut regarder les problèmes de sécurité et penser les problèmes énergétiques autrement que ne le fait le gouvernement qui vient d’abandonner le photovoltaïque», a poursuivi la maire de Lille.

Eva Joly (Europe Ecologie-Les Verts) a réclamé hier  la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) pour des raisons de sécurité. «C’est la plus ancienne centrale et elle est aussi implantée dans une zone sismique», a justifié Eva Joly, ajoutant: «les réalistes c’est nous, les idéologistes sont dans l’autre camp».

Le porte-parole du PS Benoît Hamon a déclaré lundi que les socialistes n’étaient «pas favorables aujourd’hui à un abandon du nucléaire», soulignant que leur objectif était de réduire la part de cette énergie et d’augmenter celle des énergies renouvelables. «Nous voulons avoir un diagnostic précis du parc nucléaire français, après nous prendrons les décisions sur la politique énergétique», a-t-il déclaré. «Ce sera un vrai sujet de réflexion avec nos partenaires écologistes», qui eux réclament un référendum sur le nucléaire en France.

En tête, le député Europe Ecologie-Les Verts, Yves Cochet. Il a appelé hier  matin à un référendum sur le nucléaire en France avant la présidentielle de 2012, jugeant que ce serait «une sorte de test» pour voir comment le PS «s’associe» aux écologistes sur cette question.

«On ne peut pas nous taxer d’opportunisme, on est le seul parti de gouvernement en France qui soit franchement anti-nucléaire depuis toujours. On a toujours dit que c’était une industrie assez risquée», a-t-il par ailleurs estimé. Selon lui, les graves incidents à la centrale nucléaire de Fukushima au Japon sont déjà «une catastrophe nucléaire, sans doute la seconde en importance après Tchernobyl».

Cécile Duflot, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, a dénoncé ce lundi le discours «lénifiant» du gouvernement français face aux incidents nucléaires survenus au Japon et réclamé, après d’autres écologistes, un référendum sur l’énergie nucléaire en France. «Il faut sortir du nucléaire bien sûr, décider tout de suite c’est possible», a-t-elle affirmé, rappelant que «ça fait des années que les écologiques demandent deux choses: un vrai débat public sur l’énergie» et ensuite «la possibilité de décider par référendum notamment d’engager la sortie du nucléaire». Les évènements au Japon «renforcent notre détermination».

L’eurodéputé Daniel Cohn-Bendit (Europe Ecologie-Les Verts) a tiré lui aussi lundi «la sonnette d’alarme» face au risque d’accident nucléaire majeur au Japon, appelant la gauche à «mettre à son programme un référendum» sur l’énergie nucléaire en France.

Le ministre de l’Industrie Eric Besson, sur France Inter, a reconnu que la situation après l’accident dans la centrale japonaise de Fukushima est «préoccupante» et on ne peut désormais écarter le scénario d’une catastrophe nucléaire. Sur la question de relancer le débat en France sur la filière nucléaire, il a jugé que celui-ci était «permanent» et «légitime». «Le nucléaire civil apporte à notre pays, il apporte en termes d’indépendance relative», a-t-il déclaré en soulignant que cela représentait 20% de la consommation finale d’énergie en France, et en insistant sur les exigences de sécurité de la filière française.

Après une réunion dimanche avec six ministres et les responsables de la filière, le Premier ministre François Fillon a souligné «la préoccupation du gouvernement français face aux événements survenus dans des centrales nucléaires japonaises».

Soulignant que la France était elle-même en pointe dans ce secteur, il a insisté sur le fait que celle-ci «a toujours privilégié le niveau maximum de sécurité dans la construction et l’exploitation de ses installations». Toutefois, les autorités «seront attentives à tirer les enseignements utiles des événements japonais», a promis le Premier ministre.

Vidéo: Japon: séisme, tsunami et crise nucléaire

Sources: BFMTV

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Titre (posté le 21/02/2011 à 20:00)

Cameroun :

Le pays des contrastes

David TCHUENTE

 

 Pour François Soudan de jeune Afrique, ‘ à neuf mois de l’élection présidentielle, le pays de Paul Biya hésite toujours entre dynamisme et somnolence.’’….Constat..

 

S’il y a une vérité qui n’échappe pas, c’est que le Cameroun, c’est le Cameroun ; jeux de mots dirait-on , mais il s’agit d’une réalité et d’une exception en Afrique dont on peine à comprendre ‘’le dynamisme et la somnolence’’ ;  et pour cause.

Pays aux ressources minières, humaines voire aux potentialités exceptionnelles, le Cameroun ressemble à un géant aux pieds d’argiles ; critique dure dirait certains, mais une immersion dans le quotidien permet de s’en convaincre. En observant ce pays de loin, on est séduit par la qualité des hommes dont le rayonnement international toutes disciplines confondues ont de tout temps, fait la fierté du continent, les produits d’origines agricoles tel la banane, rivaliser avec des produits concurrents d’Antilles et d’Amériques et bien d’autres, quoi de mieux ? Le contraste, c’est le regard intérieur en total déphasage avec ce que nous venons de dire…Tout pourtant réuni est pour que ce lion endormi se réveille au grand bonheur de sa population qui lasse des décennies de récessions, veut enfin vivre et profiter des fruits de la croissance que ce pays est capable et a les potentialités de générer.

Repère :

Indépendant le 1er janvier 1960, le Cameroun a la particularité d’être bilingue (Français/Anglais), ce qui lui confère une différence de taille avec d’autres pays du continent voire du monde du fait de son double appartenance à l’Organisation Internationale de la Francophonie et au Commonwealth ; contrairement aux autres pays du continent moins lotis en cadre à l’accession à l’indépendance, le Cameroun à cette époque avait déjà de nombreuses hommes ressources aussi bien dans la médecine, la pharmacie, l’agronomie et des polytechniciens formés dans de prestigieuses universités occidentales et américaines. C’est justement ce qui explique très tôt la naissance et la bonne organisation des mouvements nationalistes tel l’Union des Populations du Cameroun (UPC), dont Felix Moumié , l’un des leaders était médecin, OSSANA AFANE, docteur en économie dans les années 1958, sans compter certains cadres de ce mouvement dont le background universitaire reste encore flatteur de nos jours. Comble de malheur, en cinquante ans d’indépendance, ce pays n’a connu que deux régimes ; durant cette période, cela signifie un  président pour vingt cinq ans ; en considérant que le mandat présidentiel moyen est de cinq ans, on arrive à la conclusion que s’il y avait eu effectivement la pratique démocratique au pays des lions indomptables, le peuple souverain aurait eu à renouveler sa confiance cinq fois à chaque président ce qui ne peut se faire que si le développement suit, celui dont les actions ne sont pas concluantes étant purement et simplement recalé. Malheureusement, les tenants de l’ordre de la françafrique n’ont pas voulu le progrès du pays et ont maintenu à sa tête, dès son accession à la souveraineté internationale, quelqu’un qu’ils avaient choisi non pas pour son mérite, mais plutôt  pour privilégier leurs intérêts et leur garantir une main mise sur les ressources du pays.

 

L’ère Amadou Ahidjo (1960-1982) :

 

Arrivé au pouvoir par la seule volonté des tenants de l’ordre ancien,  notamment le haut commissaire de la France à cette époque Jean Ramadier, il passe les dix premières années de son règne (1960-70) à combattre avec l’aide matérielle, logistique et humaines de la France en mal de repère après la débâcle de son armée au Cambodge. Que de sang versé ! environ quatre cent mille morts des vaillants combattants de la liberté assoiffés de se libérer de cet encombrant tuteur qu’avait confié la SDN au traité de Versailles de 1919, mais qui loin de juste l’accompagner à l’indépendance, ne voulait plus partir. Comme actif du premier président du Cameroun indépendant, la réunification (1961) et l’unification (1972) des deux parties du pays. Il a tant bien que mal amorcé un début de développement du pays, malgré l’instauration du parti unique qui étouffa les libertés grâce à la pensée unique ; curieusement durant cette période, le Cameroun, selon la majorité des observateurs et des analystes économiques, est sur la voie du développement. Chaque phase du développement du pays repose sur des plans quinquennaux qui permettent tous les cinq ans d’avoir une visibilité et une lisibilité  sur les axes de développement. Le Cameroun attire des investisseurs et des investissements et son agriculture bien pensé et organisé, fait de lui,  le grenier de l’Afrique Centrale. Une université (Yaoundé) et des centres universitaires s’occupent de la formation des cadres dont le pays a besoin pour son développement. Contre toutes attentes, alors que les signaux sont aux verts pour des raisons qui prêtent à contrevexe, il démissionne le 4 novembre 1982, laissant place à l’actuel président alors premier ministre…C’est la fin de la première république.

 

L’ère Paul Biya (1982 à nos jours) :

Le président Biya prend les reines du pouvoir le 06 novembre 1982 ; le Cameroun vit une situation d’un genre nouveau. Le  président du parti au pouvoir n’est pas le président de la république ; alors que la transition était citée en exemple et saluée partout dans le monde, contre toute attente des voix dissonantes se font entendre au sommet de l’Etat. Premier anicroche, février 1983 lors de la remise du prix  Dag Hammarskjöld, suivi de rumeures de coups de force qui aboutissent  coup d’état du 6 avril 1984 imputé à Amadou Ahidjo, premier président du Cameroun indépendant. En 1986, le pays comme de nombreux autres subit les affres de la récession économique mondiale qui va s’amplifiant. En 1992, les villes mortes organisées par les leaders de l’opposition face au refus du pouvoir en place d’organiser une conférence nationale, d’une extrême violence paralysent pendant plusieurs mois les efforts fournis en trente ans d’indépendance. Les effets combinés de la crise mondiale et de cette dernière trouvaille des opposants politiques conduisent  inéluctablement les institutions de Breton Wood à courir au chevet du pays  agonisant: c’est la descente aux enfers ; diminution des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat, mis en retraite anticipé de nombreux fonctionnaires, sans oublié les privatisations avec leurs corollaires de compressions de personnels et aussi de nombreuses fermetures de sociétés résultats des villes mortes de 1992..C’est l’hécatombe économique. De nombreux pères de familles jadis bien rémunérés sont réduits aux chaumages avec tout ce que cela comporte comme conséquences sociales. Heureusement l’esprit camerounais de l’adaptation à toutes épreuves permet au Cameroun de surmonter la dure épreuve et d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative PTTE en 2007. Un autre fait et non des moindres,  le conflit de Bakassi avec le Nigéria qui mobilise à partir de 1994, des moyens financiers, matériels et humains.   C’est la cour de justice de la Haye qui met  fin à ce conflit, rétrocédant de ce fait, les zones litigieuses au Cameroun, mais aux prix d’énormes sacrifices

Le mal camerounais :

Celui-ci réside avant tout dans la mal gouvernance….Même si le Président Biya sous la pression populaire libéralise la vie politique au sortir des villes mortes avec notamment la réinstauration du multipartisme, il n’en demeure pas moins vrai que le déclic escompté ne s’est produit…Des élections constamment contestées par l’opposition ; une Assemblée multicolores mais toujours sous la domination majoritaire du parti au pouvoir ; un flou constitutionnel inexplicable  né de la non création du SENAT alors que le président de celui est le dauphin constitutionnel en cas de vacance de pouvoir, d’empêchement ou de démission du président ; une exception, à la camerounaise, la rareté des conseils de ministres (parfois un par an, si ce n’est tous les deux ans) ; la quasi permanence des séniors dans la vie publique (plusieurs personnes de près de 80 ans occupent des postes de décisions aussi bien dans les administrations que dans les sociétés d’Etats) alors que la tranche de 35-45 ans, peinent à trouver un premier emploi. Comme le disait un universitaire malien sur les antennes de RFI en 2008, lors des émeutes de la faim que ce pays a connu ‘’voilà un pays où on est ingénieur à 21 ans, médecin à 23 ans…Ce sont des jeunes instruits au fait de l’actualité, dont pas dupes…Le Cameroun est une exception en Afrique Noire’’ ; c’est un témoignage éloquent de la qualité des hommes que regorge ce pays malgré la rudesse du système scolaire et universitaire…Autre paradoxe, c’est le seul pays d’Afrique francophone qui a conservé la première partie du Baccalauréat (Probatoire) et l’a même institutionnalisé afin de faire un tamis pour les candidats aux études supérieures. Et que dire de la corruption ? Malgré les sanctions, elle peine à disparaître des mœurs. Les détournements sont légions ;  l’opération épervier malgré son ciblage et la qualité de ses victimes tarde à faire son effet. C’est cela la réalité camerounaise…Un pays qui a tout pour prétendre à une émergence, seul frein, ses problèmes structuraux, sa lenteur administrative, le poids des taxes qui ne riment pas en adéquation avec la donne des économies émergentes.

 

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Titre (posté le 21/02/2011 à 20:00)
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Titre (posté le 09/02/2011 à 16:20)

Togo : Les Femmes des Quartiers de Lomé sensibilisées

sur leur droit et devoirs

Par Da Silveira (Lomé)

Dans sa politique  de rapprochement de l’administration auprès de l’administrée, le Gouvernement Togolais, sous l’égide du Ministère de la Décentralisation et des Collectivités Locales, des Mairies, était sur le terrain….

Dans son processus de décentralisation à travers l’intronisation des Chefs des différents quartiers de Lomé et ses environs, et surtout par l’implantation des CDQ (Comité de Développement des Quartiers), grâce à son programme de promotion et de développement de la gente féminine, organise à travers les 65 quartiers qui composent en partie la ville de Lomé, en langues nationales (éwé,kabyè..etc.), des rencontres de sensibilisation, en vue d’informer ces dernières sur leur droit et devoir dans la société togolaise.

Constat :

Conduite par les officiels des affaires sociales, représentant l’Etat auprès de la population  et en collaboration avec les Chefs quartiers et les Comités de Développement des Quartiers (CDQ), ces sensibilisations se font en fonction des demandes des membres composant le bureau desdits CDQ qui jugeant l’absence d’information des habitants, font appel aux spécialistes des affaires sociales pour informer et  sensibiliser cette population victime des   injustices sociales  puisque   méconnaissant  de ses droits et devoirs, ceci en grande partie due à l’analphabétisation qui ne l’oublions pas est un mal et un frein au développement.

Dans leurs interventions  lesdits officiels  ont reconnu que l’information n’était pas assez diffuser auprès de cette dernière pour les sensibiliser  des droits dont bénéficient la femme en général et togolaise en particulier, comme dans tous les autres pays ; en effet,  la femme qu’elle soit mariée ou pas a droit de jouir des bienfaits de la famille, de son mari et au respect, car ne l’oublions pas,  elle est la mère des enfants et porteuse de toute une génération. De ceci, elle doit s’unir à son mari par  un lien de mariage auprès des autorités, représentants de l’Etat afin d’avoir un certificat de mariage, pour pouvoir défendre leurs intérêts et leurs places en cas de décès de leurs maris et bénéficier ainsi, si ces derniers étaient fonctionnaires, des pensions des veuves auprès de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Togo (CNSS-TOGO) pour pouvoir subvenir et à leurs besoins et à ceux des enfants qui reviennent à sa seule charge. Sur ce, ces derniers ont mis un point particulier sur ce sésame qu’est le certificat de mariage … Avec cet acte qui confère la légitimité au mariage, la femme mariée peut dans la légalité lutter contre ces coutumes qui font de la femme un jouet pour la belle familleFaut il le rappeler, en Afrique, ces genres de pratiques sont courantes, en occurrence au Togo surtout dans le Kloto, tout au sud où dans certaines familles, à la mort du mari de la femme, celle-ci devient automatiquement la femme du frère direct du défunt où d’un autre indirect si, celui-ci n’en a pas ou plus.

De ce constat, il est temps que ces pratiquent cessent dans nos sociétés a souligné les officiels des affaires sociales présents. La femme possède tout droit sur son corps et ne peut être la propriété de personne sans son consentement. Elle a droit d’appartenir à la religion et à l’association de son choix. Toutes violences faites sur sa personne doit être punies et de ce fait, tenues d’être portées à la connaissance des autorités si elles en subissent. A propos de leur devoir, beaucoup de points ont été abordé, surtout  la fidélité au foyer, le respect de leur mari, des hommes, des autorités et du milieu dans lequel elle se trouve. La femme dans son être doit être un exemple de bonne conduite dans la société car elle est le porte flambeau de toute une génération et si ce n’est un pays.

C’est dans le souci de venir en aide à la gente féminine togolaise, à sa promotion et à son développement que l’Etat a crée, il y a près de trois ans, le Ministère de Développement à la base et celui de la Promotion de la Femme, qui a eux tout seuls ne cessent de multiplier des macro et microprojets de développement en faveur des femmes togolaises, porteuses de l’économie nationale, si on sait que plus de 60% des femmes togolaises s’adonnent au commerce et aux petites entreprises génératrices de revenues. La preuve, les NANA-BENZ (vendeuses de pagnes) dans les années 60 à 90.

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Titre (posté le 02/02/2011 à 10:57)

   Le TOGO :

Les chantiers de la reconstruction 

Par da SILVEIRA Kouassi Edwe (Lomé)

Commencé il y a plus d’un mois, la reconstruction de la grande route longeant la frontière Lomé-Aflao au Port Autonome de Lomé évolue normalement et pour cause…. Le Togo bénéficie ainsi des projets de reconstructions de ses infrastructures routières conformément aux normes et réglementations de l’UEMOA (Union Economique Monétaire Ouest Africain) et aux attentes des Etats membres de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de L’Afrique de L’Ouest) dont il fait partie.

  C’est l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PTTE ( Pays Très Pauvres et Très Endettés) qui grâce à l’annulation de ses dettes s’élevant à 135 millions de dollars(environ 55 milliards de F/CFA), auprès de la BM (Banque Mondiale) qui lui permet de bénéficier de ces différents projets de reconstructions des routes ; confiés a des entreprises spécialisées dans le domaine comme COLLAS-Benin ,  exécutant de la reconstruction du grand tronçon douane Lomé-Aflao au Rond point du Port Autonome de Lomé, suivi de l’entreprise EBOMAF du Burkina actuellement omniprésente et  qui couvre à elle seule la majeure partie des chantiers urbains dans la ville de Lomé et ses environs. Cofinancé par la BIDC (Banque Islamique de Développement), la BOAD (Banque Ouest Africaine de Développement) et divers autres bailleurs de fonds, le chantier togolais est un vaste chantier, car faut il le rappeler,  ces  infrastructures ont environ 30 ans.

En dehors des sociétés de génie-civil des pays voisins qui travaillent en partie dans la ville de Lomé, et dans le Sud du pays, le nord quant à lui est confié à d’autres y notamment  chinoises présentes  dont l’omniprésence  sur le continent est une réalité vivante. Pour une bonne exécution de ces divers chantiers, l’accent  est beaucoup mis sur le contrôle de la qualité des travaux. Dans cet ordre, il est assuré par les différents bailleurs, ce qui peut permettre d’entrevoir  des résultats satisfaisants et d’assurer la bonne gestion des ressources financières et des fonds alloués aux réalisations desdits projets. Une enveloppe, de 630 millions de francs CFA pour le financement de la réhabilitation et l’entretien des infrastructures de Lomé a été offerte par la BM (Banque Mondiale), depuis que le Togo a signé avec elle, un protocole d’apurement de ses dettes. Celle-ci constituait l’ensemble des dus du Togo arrêtés au 02 Janvier 2008 par la Banque Mondiale. Selon M. APA Joseph Baah-Dwomoh,  représentant de la Banque mondiale à cette époque au Togo, : «Dans le cadre de la reprise des décaissements de la Banque Mondiale en faveur du Togo, nous avons donné ce don pour démarrer surtout les travaux de réhabilitation et d’assainissement. Ce don s’inscrit dans le cadre du fonds LICUS (Low Income Countries Under Stress) de la Banque mondiale».Cet accord de financement avait été paraphé par M.Joseph Baah-Dwomoh et Célestin Talaki, ministre togolais des Travaux publics, des Transports, de l’Urbanisme et de l’Habitat. La réhabilitation des infrastructures inclue aussi le pavage de certaines rues, la construction des égouts et  divers autres systèmes de drainages à Lomé. Pour le Ministre, ces travaux ont une durée de 15 mois ou plus à compter de la date de début de ceux-ci. Faut il le rappeler,  la BOAD est la seule et principale institution financière  engagée dans la réalisation desdits projets. Pour l’exercice 2010, elle a pour la réalisation des projets, mobilisé au total 25.9 Milliards F CFA pour un total de six projets approuvés, soit 13,2% des encours globaux de l’année aux économies de l’Union qui s’élèvent à 196,8 Milliard F CFA.

Malgré la présence des bailleurs, celle de l’Etat Togolais n’est pas exclue non plus car, bien qu’il n’est pas comme d’habitude le principal offrant, et avec le manque de matériels des entreprises de génie-civil togolais, pour le moment, tout se déroule dans de bonnes conditions, même s’il a émis ces derniers jours des convocations et des mises en demeures aux entreprises qui jusqu’alors n’ont rien entamé.

Les grands travaux à Lomé

Crédit photos: Da Silveira

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Titre (posté le 05/01/2011 à 19:50)

 

2010 en Afrique

Par David TCHUENTE

L’année 2010 s’ouvre par la succession d’Omar BONGO au Gabon, la transition en cours en Guinée Conakry, les élections présidentielles attendues en Côte d’Ivoire et surtout les célébrations des cinquantenaires de dix sept pays francophones d’Afrique.

Au pouvoir depuis 1967, Omar BONGO ONDIMBA disparaît à Barcelone en Espagne le 08 juin 2009, après quarante ans de règne sans partage marqué par un rôle quasi permanent dans les relations franco-africaine…Alors que sa disparition laissait planer des incertitudes avec comme corolaire des spéculations de tous genres sur une instabilité politique voire sociale, en application aux dispositions constitutionnels, c’est le président du Sénat, madame  Rose Francine Rogombé qui de main de maître, assure la transition jusqu’à l’élection présidentielle où Ali Bongo Ondimba est porté à la magistrature suprême après une élection où a pris part plusieurs barons du Parti au pouvoir tels André Mba Obame, Casimir Oyé Mba, Jean Eyeghe Ndong…. La page est ainsi tournée sur un des piliers de la françafrique qui aura servi la France, fait triompher les intérêts français et aider de nombreux politiques français à s’installer et faire triompher les intérêts de la ‘’ France triomphante,  de la mère patrie’’.  

Les yeux sont rivés en ce début d’année 2010 sur la Coupe d’Afrique  des Nations de Football qui se déroule du 10 au 31janvier   en Angola ; que de spéculations   sur le probable vainqueur de cette 32ème édition ? A peine commencée, cette grande fête du football est endeuillée par une attaque barbare contre les joueurs et les accompagnateurs des ‘’éperviers’’, équipe du Togo dans la région de Cabinda en route pour leur participation très attendues avec leur star Emanuel Adebayor… Bilan : deux morts, sept blessés dont deux très gravement…Attaque d’une autre époque, le bus transportant la délégation Togolaise a été mitraillé alors qu’elle passait la frontière entre le Congo Brazzaville et l’Angola ;  revendiquée par le Front de Libération de l’enclave de Cabinda (FLEC) qui milite depuis 1975 pour l’indépendance de cette bande de terre enclavée entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Congo Brazzaville. Après ce triste incident, le Togo se retie de la compétition privant les spectateurs et les passionnés du football africain, d’une équipe au talent apprécié… Fidèle à la philosophie de ne point céder au chantage et à l’intimidation des terroristes, la compétition  continue sans incident et s’achève le 31 janvier 2010 par le sacre pour la septième fois  des pharaons d’Egypte en 32 éditions…

Et que dire de la Guinée Conakry où le virvotant et provocateur Capitaine Dadys Camara après les évènements du 3 décembre 2009 blessé gravement à la tête par son propre aide est évacué au Maroc pour des soins intensif ? Il s’est refugié à Ouagadou au Burkina Fasso laissant enfin la transition se conduire contre sa volonté au Général Konaté qui amorce  des négociations politiques ouvertes à toutes les senssibilités pour qu’enfin se tienne dans ce pays depuis 1958 des véritables élections. C’est avec maestro et contre beaucoup de sang froid qu’il réussit le coup de force de la conduire à terme avec en prime, l’élection d’Alpha Condé 72 ans, opposant historique à Sékou Touré et à Lansana Konté…

Dans un autre registre et qui peut être considéré  à juste titre comme l’évènement phare de l’année  2010, l’organisation de la première coupe du monde de football en terre africaine…Du 11 juin   au 11 juillet 2010, les meilleures nations footballistiques du monde se  retrouvent pour la première après dix neuf éditions en terre africaine, plus particulièrement en Afrique du Sud… Pays arc en ciel à cause de sa mosaïque culturelle, de la diversité de sa population, cette coupe du monde d’après wikipédia, fut une grande première ; en effet, selon cette encyclopédie en ligne, ‘’ cette Coupe du Monde a été le théâtre de nombreuses premières, l’élimination de l’Italie et de la France, finalistes de l’édition précédente, dès le premier tour..L’Afrique du Sud est devenu le premier pays organisateur à ne pas se qualifier après la phase des poules…Le vainqueur inédit, dans la mesure où l’Espagne n’avait jamais remporté cette prestigieuse compétition de la FIFA, la finale aussi inédite l’Espagne et les Pays Bas ne s’étant jamais rencontré en coupe du monde et pour terminer nos inédits, c’est également la première fois qu’une équipe victorieuse avait perdu son premier match’’’….Et que dire des équipes africaines très attendues avec les stars tels Samuel Eto’o, Didier Drogba et autres ? De l’illusion ! Des pays africains annoncés à renforts de publicités comme en déclarations comme potentiellement capablent de faire mieux que le Cameroun en Italie 90 (quart finaliste) ou le Sénégal en 2002 au Japon/norée du sud (également quart finaliste), nul en dehors du Ghana qui sauve les meubles en atteignant également comme ses illustres prédécesseurs la phase des quarts de finale….Peut être au Brésil en 2014, une équipe africaine fera mieux…Wait and see !

Alors que l’année 2010 commence avec une certitude, cette de la tenue de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire après plusieurs reports depuis 2005, l’espoir est plus que  permis lorsque le premier tour tenu le 13 novembre 2010 permet d’avoir enfin la certitude que le futur président issu des urnes le 27 novembre sera Monsieur Laurent Gbagbo, président sortant ou Monsieur Alassane Dramane Ouattara, allié de fait à son ennemi de toujours, Henri Konan BEDIE sous le label du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Paix…C’est avec joie que le monde entier suit avec passion le débat du 25 novembre 2010 où face aux cameras et sur le plateau de la RTI (Radio Télévision Ivoirienne), ils jurent la main au cœur de respecter le verdict des urnes du second tour  ….

Pour avoir oublié le caractère versatile des  hommes et leurs ego de conservation qui les obligent le plus souvent à taire leurs raisons pour ne faire place qu’à leurs cœurs ,  c’est indigné et choqué que le mardi 29 novembre, le monde entier vit en direct, devant les cameras des chaînes de télévisions mobilisé à Abidjan pour la circonstance à la naissance d’un imbroglio politico-judiciaire voire militaire dont nul ne peut jusqu’à ce jour mesurer la portée et mieux encore évaluer la portée ; un homme excité, surgit de nulle part vient arracher les procès verbaux des mains du président de la Commission Electorale Indépendante (CEEI), les déchirants et l’empêchant de proclamer les résultats partielles comme le stipule la loi Ivoirienne… le lendemain, la CEEI revient à la charge et donne lecture des résultats définitifs de l’élection du 27 novembre où il ressort que Monsieur Alassane Ouattara est vainqueur avec près de 54%…Le Conseil Constitutionnel monte au créneaux et annule lesdits résultats …Le lendemain jeudi, il proclame à son tour,  le président sortant Monsieur Laurent Gbagbo vainqueur ; la communauté internationale avec en tête l’ONU reconnait les résultats de la Commission Electorale Indépendante (CEI), rejetant de facto celui du Conseil Constitutionnel…La Côte d’Ivoire pour la première fois de son histoire et après plus de dix ans de crise se retrouve coupé en deux avec deux ‘’ président’’…Ainsi s’achève l’année 2010, dans ce pays phare de l’Afrique de l’Ouest alors que la communauté internationale pendant près de deux ans a investi de moyens colossaux pour qu’enfin un président soit élu par les urnes et que la paix revienne. 

Un évènement pouvant cacher un autre, durant cette période où tous les feux de l’actualité sont braqué sur la Côte d’Ivoire, le 7 novembre, Alpha Condé, opposant historique aux deux présidents successifs qu’a connu la Guinée depuis son indépendance en 1958 est élu pour la première fois de manière démocratique….Ainsi va l’Afrique, avec ses cohortes de faits à sensations, mais aux issues souvent heureuses malgré les morts et les malheurs qui jalonnent à chaque fois son histoire.

Pour terminer notre analyse de l’année 2010, que dire de la célébration du cinquantenaire de près de dix sept pays francophones du continent ?.

En cinquante ans d’indépendance, l’alternance au pouvoir dans la plupart de ces pays a été la chose la moins partagée…Le pire cauchemar des dirigeants desdits pays  qui multiplient des stratagèmes pour s’accrocher au pouvoir  en manipulant les résultats des différentes élections qu’ils organisent; tout se passe comme si l’Etat, le parti politique à eux et qu’ils ne pouvaient  quitter qu’à l’heure fatale. ‘’Les temps changent et nous devons vivre avec notre temps’’ affirmait Seydou Badian…Les dirigeants africains doivent s’arrimer à la donne du changement pour le bonheur de leurs populations et le développement du pays…. C’est aussi çà  l’Afrique, cinquante ans après les indépendances, où des chantres de la françafrique disparaissent et laissent place aux jeunes loups adeptes d’une politique de rupture, d’un partenariat ‘’gagnant gagnant’’ seules alternatives au développement des pays africains longtemps tenus en marge du progrès par la faute de ces dirigeants plus enclin à se servir qu’à penser au développement de leurs pays….

Vidéo 1:                                                                                      

tentative d'assassinat du Capitaine Dadys Camara                          

source: bayacall                                                                            

Vidéo2 :

Hymne de la coupe du monde 2010

Source: fantdufoot33

 

 

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Titre (posté le 13/12/2010 à 17:56)

FLASH BACK sur

Les Festivités du Cinquantaine du Mali

le 22 septembre 2010

Les temps forts du  discours de son excellence Monsieur Amadou Toumani Touré chef de l’Etat président de la République du Mali pour le Cinquantenaire

 « Mes chers compatriotes, frères africains, hôtes du Mali, Nous sommes à la veille du 22 septembre, date historique, vécue intensément par notre peuple qui I’a intériorisée par un raccourci enthousiasmant, en I’appelant familièrement Ie 22. Cette journée a été commémorée, soit dans Ie faste soit dans la ferveur du recueillement selon les circonstances, mais la manière de la célébrer n’a jamais altéré la profonde signification qui s’attache à l’événement. On se souvient, qu’après Ie rêve avorté des premiers pas de l’intégration africaine, suite à I’éclatement de la Fédération du Mali, le président Modibo Keïta a solennellement proclamé l’indépendance du Mali, le 22 septembre 1960, en ces termes : « La République du Mali est née. Le Mali continue. Toutes les Maliennes et tous les Maliens doivent se considérer comme mobilisés pour la construction de la République du Mali, patrie de tous ceux qui sont fermement attachés à la réalisation de l’indépendance et de l’unité africaine, toutes les Maliennes et tous les Maliens doivent accepter tous les sacrifices pour que notre pays puisse sortir grandi, rayonnant, de l’épreuve qu’il traverse pour que les Africains libres, réellement libres, puissent, sans possibilité d’ingérence, s’unir pour que s’affirme une grande nation africaine qui marquera de son sceau la politique internationale, pour que la paix, espoir des peuples en voie de développement, s’établisse entre tous les pays du monde… ».  Chers compatriotes, La période coloniale a enserré dans ses mailles, des peuples qui avaient bâti de brillantes civilisations fondées sur une organisation politique et sociale forte de son équilibre et des valeurs qui la sous-tendaient et dont certaines, parmi les plus importantes, ont résisté à I’usure du temps et ont continué à nous inspirer. Le sens de I’honneur, de la dignité, de la tolérance et de la solidarité constitue des valeurs sur lesquelles repose notre société et c’est là, un héritage plusieurs fois séculaire, En ce jour solennel, nos pensées vont à ceux qui avec courage et détermination se sont opposés de toutes leurs forces à la pénétration coloniale, à la domination étrangère. Les résistants, puisqu’il s’agit d’eux, ayant accepté parfois Ie sacrifice ultime au nom de la liberté, au nom de I’honneur et de la dignité, méritent notre reconnaissance éternelle, notre respect et notre admiration. La suite, nous la connaissons : Ie déséquilibre des rapports de force, la suprématie des armes et des technologies de conquête, les rêves démesurés de géopolitique ont fait de la colonisation, une réalité douloureusement vécue par notre peuple et dévoilée aux jeunes générations, grâce au travail méticuleux des sources orales et à I’intelligence des historiens du Mali, de l’Afrique et du reste du monde. Je rends un vibrant hommage, à ces mémoires immortelles que Ie temps ne peut délaver. Je ne m’étendrai pas sur la période coloniale pour rester en phase avec des millions de Maliens et Maliennes qui ne I’ont pas connue et qui interrogent Ie temps présent afin qu’il leur offre des raisons de vivre et d’espérer. Toutefois, à la suite des résistants qui restent pour nous une source inépuisable d’inspiration, je me tourne vers des hommes et des femmes qui se sont identifiés au destin de notre peuple et qui ont dédié leur combat à I’émancipation de notre pays, au prix de multiples sacrifices, y compris Ie sacrifice ultime. Grâce à leur courage et à leur abnégation, Ie 22 Septembre 1960 a pris date dans notre histoire et s’est incrusté dans la conscience collective des Maliens et Maliennes, comme une renaissance. A ces hommes et femmes exceptionnels, j’exprime toute la reconnaissance du peuple du Mali et m’incline devant la mémoire de ceux qui ne sont plus de ce monde. Ils ont ouvert la marche de la construction nationale. Depuis lors, que de chemin parcouru, que d’expériences accumulées, que de projets initiés et réalisés, que de sacrifices consentis, que d’épreuves douloureuses ou tragiques endurées, que de divergences exacerbées, contenues ou résorbées. Mes chers compatriotes, En 50 ans, les institutions politico administratives qui se sont succédé, en fonction des choix politiques et économiques retenus, ont engagé Ie peuple du Mali sur de nombreux chantiers de construction nationale. Les résultats obtenus, en raison des objectifs définis, des contraintes du moment, des stratégies mises en œuvre ont varié d’une époque à I’autre. Chaque séquence s’est appuyée sur les acquis de la précédente. Mais, nous soulignons avec force que I’acteur principal, dans tous les cas, a été Ie peuple du Mali qui n’a pas manqué, chaque fois que les circonstances I’exigeaient, d’imposer ses choix. Les résultats enregistrés dans les différents secteurs d’activités jusqu’à ce jour sont significatifs. Ils sont à I’actif du peuple du Mali tout entier qui a toutes les raisons d’en être fier. Chers compatriotes, Le développement socioculturel, Ie développement rural, industriel et énergétique, Ie développement des infrastructures, des moyens d’information et de communication, de I’urbanisme et de I’habitat, de I’artisanat et du tourisme et des relations extérieures ont connu des avancées hautement significatives au regard de la situation à la veille de notre accession à I’indépendance. Quelques chiffres à titre d’illustration : Le 22 septembre 1960, le Mali disposait de 350 km de route bitumée contre 5700 km en 2010 ; la Fonction publique comptait moins de 20 cadres de catégorie A contre 12.500 aujourd’hui. Au plan agricole, les superficies aménagées pour l’irrigation s’élevaient à 50.000 hectares contre 345.240, aujourd’hui. L’approvisionnement en eau, assuré par 3 stations de pompage, touchait seulement 2% de la population ; le taux de couverture en 2010 est de 73,34 % pour l’accès à l’eau potable. Quant au réseau électrique, il était alimenté par deux mini central (à Darsalam et Félou) alors que le Mali de 2010 totalise 19 centrales autonomes et 6 centrales de réseaux interconnectés. Sur la même période, la population de notre pays est passée de 4 millions à 14,5 millions d’habitants. A tous les artisans de la construction nationale des 50 dernières années, à ceux qui, à différentes époques, ont donné Ie meilleur d’eux-mêmes en vue de la promotion individuelle et collective des Maliens, j’exprime les vives félicitations et la reconnaissance de la nation. Par ailleurs, je ne puis m’empêcher de rappeler que Ie 20 Janvier 1961, la République du Mali décidait de I’évacuation des troupes étrangères stationnées sur son territoire. La célébration du cinquantenaire de I’indépendance de notre pays m’offre I’occasion, de rendre un hommage mérité à nos forces armées et de sécurité qui ont marqué dignement leur présence sur tous les grands chantiers de la construction nationale et du maintien de la paix en Afrique et dans le monde. Je n’oublie pas, les organisations socioprofessionnelles, les organisations syndicales qui ont pris une part active à la libération de notre peuple de la domination coloniale, comme dans toutes les étapes décisives de I’évolution historique du Mali indépendant. Je leur exprime ici la reconnaissance de la Nation tout entière. Mes chers compatriotes, S’agissant de nos compatriotes résidant à I’extérieur, ils ont perpétué une tradition de solidarité en restant attentif à tous les frémissements de la mère patrie. Leur apport à la construction nationale est inestimable. Je les en félicite et les encourage à persévérer dans cette voie, Chers compatriotes, M’adressant aux Hôtes du Mali et aux Frères Africains vivant au Mali, je les remercie d’avoir choisi de vivre parmi nous soit le temps d’une mission, soit de façon durable ou définitive. Ils ont partagé avec nous les instants de joie mais aussi les dures épreuves de la vie, je voudrais les en remercier et leur exprimer notre reconnaissance. En célébrant Ie cinquantenaire de I’accession de notre pays à la souveraineté internationale, nous avons à cœur de tirer les enseignements de ce parcours, de nous préparer à faire face aux défis qui jalonnent la voie du développement. Nos succès indéniables, succès patiemment accumulés au cours du demi-siècle écoulé, succès qui résultent de I’action de toutes les filles et de tous les fils du Mali, ne doivent pas nous faire oublier qu’il existe encore, sur Ie chemin du développement, des défis à relever et des victoires nouvelles à remporter. Au nombre de ces défis, je voudrais évoquer les réformes en cours ou à venir, notamment :
 - Le découpage administratif du territoire avec la création de nouvelles régions, de nouveaux cercles, dans le souci d’une meilleure gouvernance du pays,
 - La relecture de la loi portant statut particulier du District de Bamako pour permettre d’élire un maire pour notre capitale,
 - La nouvelle carte judiciaire visant à améliorer les services rendus aux justiciables et le projet de code des personnes et de la famille appelé à baliser notre marche continue vers une société enracinée dans ses valeurs de civilisation et ouverte sur le monde. Chers compatriotes, S’agissant de la démocratie, de son approfondissement, j’ai confié à une équipe d’experts nationaux, une étude visant à définir des reformes susceptibles, de conforter notre processus démocratique. Les conclusions qui en sont issues, seront prochainement soumises à l’appréciation de notre peuple par voie référendaire, après leur adoption par l’Assemblée nationale. L’une des exigences de la démocratie, c’est aussi la promotion des pratiques de bonne gouvernance. La rigueur dans la gestion des ressources publiques constitue, aujourd’hui, une des conditions indispensables pour Ie développement économique, social et culturel, auquel notre peuple aspire légitimement. Chacun de nous devra se convaincre de I’extrême importance d’œuvrer dans ce sens. Mes chers compatriotes, Comment ne pas revenir encore une fois, sur les préoccupations communes à nous tous et qui ont trait à la situation de I’école. On se souvient qu’au lendemain de notre indépendance, I’une des priorités fortement exprimée était de former, de bien former des cadres dont I’économie nationale avait besoin, aptes à prendre en main Ie développement du pays dans tous les secteurs. Cette préoccupation est demeurée une constante pour notre pays, elle est aujourd’hui d’une brûlante actualité, particulièrement dans Ie contexte des mutations que le monde a connues et qui placent la qualité des ressources humaines au cœur du développement. Me fondant sur cette réalité, je réitère mon appel à tous les acteurs impliqués dans la marche de I’école, enseignants, parents d’élèves, autorités scolaires et universitaires, élèves et étudiants pour que chacun comprenne que dans Ie monde concurrentiel où nous vivons, nous n’avons d’autre choix que de tendre vers I’excellence en assurant la formation des hommes et des femmes qui se distingueront par leur compétence. Par ailleurs, Ie développement de I’emploi d’une manière générale, celui des jeunes en particulier, figurent au nombre des priorités. A ce titre, nous devons mobiliser toutes nos énergies pour Ie futur devenir de notre peuple. Mes chers compatriotes, Armée de ces valeurs, notre jeunesse saura poursuivre et amplifier les vastes chantiers qui conduisent au développement de notre pays. Dans cette œuvre, elle pourra s’appuyer sur nos réalisations dans le cadre du Projet pour le développement économique et social, en matière de santé, d’éducation, d’infrastructures économiques et de développement agricole. Mais, l’atout majeur pour le développement du Mali des 50 prochaines années sera incontestablement l’agro pastoral et l’exploitation, dans sa diversité, de notre potentiel minier. En plus de l’or, l’exploitation des réserves de fer, de manganèse et les bonnes perspectives, dans la recherche de l’uranium vont donner un nouveau souffle à notre économie. Le pétrole jouera un rôle de premier plan dans cette reconfiguration de notre économie, au cours du demi-siècle à venir. Les premiers forages, à la préparation desquels travaillent les équipes techniques, seront bientôt réalisés. Mes chers compatriotes, Pour construire ce futur riche de promesse, nous devons rester nous-mêmes. A cet égard, il me plaît de rappeler que le Peuple du Mali n’a jamais arraché une seule page de son histoire ; il a gardé intacte la mémoire de son parcours. Des Maliennes et des Maliens ont certes enduré des souffrances, porté des deuils que les circonstances leur ont imposés mais notre peuple n’a jamais accepté de tourner le dos à l’avenir., Il me plaît de vous rappeler que déjà en 1992, en transmettant la charge que j’ai assumée pendant la Transition, j’avais déclaré à propos de l’évolution politique de notre pays : « Il faut que la sagesse inspire à notre pays la clémence, et que son peuple se réconcilie définitivement avec lui-même. Mais le pays ne peut pas oublier ceux qui sont morts en combattant pour la liberté et nous ne cesserons jamais de rendre hommage à leur mémoire… Ceci exige légitimement non point qu’ils soient vengés, car l’avenir ne se construit pas sur la vengeance, mais que le droit soit dit. C’est à ce prix que le passé cessera de constituer pour chacun de nous un insupportable fardeau ». Dans le respect strict de l’indépendance de la justice, des décisions définitives de condamnation sont intervenues depuis. Elles ont été suivies de mesures politiques d’apaisement. Aujourd’hui, je voudrais demander à notre Peuple et à l’ensemble de la classe politique et de la société civile de se joindre à moi pour réfléchir à la manière la plus adéquate, pour avancer sur le chemin de la réconciliation nationale. Cette démarche n’implique aucune approbation des faits ayant motivé des condamnations. J’ai été un des acteurs des évènements de Mars 1991. Je mesure tout le poids de l’histoire et des responsabilités ! Mais, je connais la grandeur d’âme légendaire de notre Peuple. Mes chers compatriotes, frères africains, hôtes du Mali, L’histoire du Mali indépendant est intimement liée à l’intégration et à l’unité africaine, consacrées par notre Constitution depuis 1960. Notre quête a été constante : de la Fédération du Mali à l’Union Guinée Ghana Mali, du combat pour l’Unité africaine aux Etats-Unis d’Afrique, nous avons toujours été présents, voire à l’avant-garde. Plus que jamais, nous poursuivrons notre combat pour une Afrique politiquement et économiquement forte. Ensemble, formons pour le Mali, notre Mali, des vœux de prospérité et de stabilité, pour son plein épanouissement. Comme les artisans valeureux de sa liberté et de sa dignité retrouvée, il y a cinquante ans, nous aussi, aujourd’hui, nous proclamons notre espérance et notre foi inébranlable en son avenir radieux. Vive le Mali dans une Afrique unie  et en paix »  

Une cérémonie de grandeur nature  pour une journée exceptionnelle car c’était l’anniversaire des 50 ans du Mali, c’est pour cette raison que  huit chefs de l’Etat, de gouvernement et plusieurs délégation ont fait le déplacement du Mali pour participer au défilé militaire au cote du président  de la République du Mali Amadou Toumani Touré ce mercredi 22sepotembre2010

 

Plus d’une dizaine de chef d’Etat présent  à  l’avenu du Mali au plein cœur de l’ACI 2000, ils sont entre autre le guide de la révolution Libyenne , le colonel Mouammar El- Kadhafi, les présidents   Mohamed Ould Adel Aziz de Mauritanie , Blaise  du Burkina Faso, Denis Sassou  NGuesso du Congo , Thomas Yayi Boni du Benin et Faure Gnassingbé du Togo , le général Sékouba Konaté de la Guinée Conakry , Idris Debi  Itno du Tchad  ,le prince Aga khan .Et s’y ajoute Cavaye Yeguie Djibril ( président de l’assemblée nationale du Cameroun ),Soro Guillaume (premier ministre de la Cote D’ivoire ,Faustin Touadera (premier ministre de la Centre Afrique ),Abdousalami  Aboubacar (ancien président du Nigeria).Brice Hortefeux Ministre de l’intérieur de la France  La République Populaire de Chine entretien avec le Mali une coopération exemplaire depuis son indépendance, était présent par son ministre de la communication et des transports M Li  Shenglin .L’UEMOA par son président  de la commission Soumailla Cissé, la BOAD par Jean Marcel Aboumon chef de la mission de résidence  et par son vice président Bassary Touré.

Le président de la république chef de l’Etat son excellence Amadou Toumani Touré a déposé au environs de huit heure une gerbe de fleur au monument de l’indépendance , salué les médailles de l’indépendance , trente minute plus tard il a commencé la revue des troupes  pendant plus d'une heure d’horloge , rejoint les autres chefs de l’Etat qui ont fait le déplacement sur Bamako au niveau de la tribune d’honneur  avec l’invité spécial du Mali le guide de  la révolution Libyenne le colonel Mouammar EL Kadhafi ;  le maître de cérémonie après avoir remercié les hôtes du Mali pour leur marque de solidarité à cette fête , a donné le programme du défilé; les choses sérieuses commença avec une parade de l’ armée de l’air dont une escadrille composée de six   Machettis ,des Mig 21 et 24 et de quatre  hélicoptères Apache, ont gratifié le public par des démonstrations extraordinaires  , suivront le Bataillon du sport des Armées avec chant et démarche dansante qui ont impressionné plus d’un , suivi par la bannière des 52 Etats africains , les anciens combattants ,les troupes du Sénégal, Niger ,Burkina Faso,et suivie du prytanée Militaire , de l’école de la gendarmerie nationale , l’école des sous-officiers , en fin,  l’école de police et l’EMIA ,suivi des surveillants de prison les troupes de la CEDAO.

Les forces Armées et sécurité du Mali étaient présente dans toutes ses composantes ,agents des eaux et forets ,les Douanes , police nationale, Gendarmerie nationale ,la protection civile ,la direction des services de santé des Armées ,le Génie militaire ,la Garde nationale ,armée de terre ,les Commandos Parachutistes et les Unités Méhariste , plus de 3000 personnes ont défilé, les engins lourds de la police , de la Gendarmerie, de la Garde Nationale  comme des Baird Ems  blendes , les lances missiles ,les PM 21 ,les chars combat et  du Génie militaire et pour boucler la boucle par les équipements de la Protection Civile

 

Le ballet aérien des Mig                                                   Le président du Mali lors de son discours

 

Batteries de missiles de l'armée malienne (crédit photos: Youssouf Coulibaly)

 

 

 

 

 

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