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CINQUANTENAIRE DE L’INDEPENDANCE

DU CAMEROUN 

Plein feux sur les festivités à Libreville (Gabon)

Par David TCHUENTE (reporter simba.onlc.fr)

1960 – 2010, il y a cinquante ans, le Cameroun accédait à la souveraineté internationale…. Cinquante ans dans a vie d’un individu, c’est l’âge de rêve, l’espérance de vie d’un africain dans le continent oscillant entre quarante et quarante cinq ans ; dans la vie d’une nation, c’est celle du bilan, de l’analyse de ce que l’on a fait, de ce qu’il fallait, de ce qu’il ne fallait pas, mieux encore de ce que l’on aurait du faire…Conscient de cette donne, le président Paul Biya avait dans son message du 31 décembre 2009, annoncé que ‘’l’année 2010 sera l’année de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance et de la réunification, avec pour point d’orgue, la fête nationale du 20 mai..’’Signe porter à cet évènement unique … En prélude à cette célébration, plusieurs activités artistiques, culturelles, sportives et surtout la grande messe intellectuelle ‘’Africa 21’’ ont été initiées pour donner un cachet spécial au cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun. La vedette incontestable de ce sommet qui a vu la présente d’hôtes de marque tels l’ancien secrétaire général de l’ONU Koffi Annan, le secrétaire Général de l’Union Africaine Jean PING et des chefs d’Etats a été le Président Ali BONGO qui dans un discours magistrale a exhortés les gouvernants africains d’accorder dorénavant plus de place aux jeunes car le cinquantenaire qu’il s’achève n’a pas été tendre envers plusieurs d’entre eux, si on peut se référer aux désirs de ces derniers d’aller massivement vers d’autres continent (Europe, Amérique..etc.) ; il a aussi magnifié le rôle de locomotive qu’occupe le Cameroun dans la sous région grâce au dynamise de sa population, à la diversité de son économie et à la richesse de son sol et sous sol. Peut de là entrevoir une rupture avec les égoïstes nationaux qui ont freiné l’intégration sous régional privilégiant une minorité au détriment de la majorité ? Seul l’avenir nous le dira…

A Libreville, les festivités ont eu lieu le mercredi 19 mai au gymnase Président Bongo pris d’assaut, très tôt par les ressortissants camerounais autour de l’Ambassadeur du Cameroun au Gabon, à Sao Tomé et Principes son Excellence Samuel  MVONDO AYOLO .Faut il le rappeler 80% des ressortissants de cette communauté sont des commerçants, des hommes d’affaires, ce qui les libèrent du poids patronale, leur donnant ainsi la latitude en ce jour de fête du cinquantenaire d’être présents aux festivités… Le gymnase avait fait salle comble ; c’est à 11h05mn que son Excellence Monsieur l’Ambassadeur fit son entrée dans ladite salle, pavoisée pour la circonstance des couleurs gabono-camerounaise. Sous des applaudissements nourris de la foule présente, à pas de course, il a fait le tour de la salle, les mains levées en guise de salutations, provoquant des cris de joies avant de prendre place à la tribune officielle où l’attendaient de nombreux invités.

Tout commence par l’interprétation magistrale des hymnes du Gabon et du Cameroun exécuté par  la fanfare du collège Barack OBAMA de Libreville, repris   en chœur par l’assistance, preuve de la chaleur entre les deux peuples ; suivit du dévoilage de la plaque commémorative du centenaire par l’ambassadeur où l’on a pu admirer la beauté du logo de la fête. Le défilé s’est ouvert par la région de l’Ouest suivi du sud , du littoral…etc . L’apothéose fut le passage de la délégation du Rassemblement démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), dont les militants et militantes ont soulevé des salves d’applaudissement. Après ce moment de gaîté, le Président de la délégation RDPC du Gabon, Jean Marie NDONG Zué, président du comité d’organisation des festivités à Libreville de prend la parole…D’emblée, il  remercie  son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Cameroun pour tout le soutien qu’il lui a apporté dans l’accomplissement de cet immense tâche de présider le comité d’organisation ; selon lui, ‘’ le deuxième cinquantenaire que nous amorçons et que nous  préparons pour les générations futures doit être celui de la consolidation  des acquis, c’est-à-dire l’unité nationale très cher au Président de la République Paul Biya’’…. il a également remercier les autorités gabonaises pour leur assistance et de nombreux compatriotes qui ont répondu à son appel…Son Excellence Samuel MVONDO AYOLO, Ambassadeur du Cameroun en république Gabonaise de prendre la parole….D’entrée, dans une fluidité verbale, caractéristique du diplomate, d’un ton humoristique, il a demandé à chaque région qu’il citait à tour de rôle, de manifester sa présence dans la salle par des cris et des applaudissements…ambiance électrique qui a plongé l’assistance dans un délire sans précédent. Dans son discours d’environ dix minutes, il a magnifié l’excellence des relations Gabono-Camerounaises dont le point d’orgue aura été la présence du président Ali Bongo Ondimba au sommet ‘’Africa 21’’ de Yaoundé ; ensuite il a expliqué en des mots simples, la signification du cinquantenaire de cet indépendance à l’assistance, les acquis que nous avions pu glanés durant ce demi siècle et ce que les camerounais dans l’ensemble doivent faire pour  les défis futurs. Pour terminer, il a donné un satisfecit à Jean Marie NDONG, président du comité d’organisation des festivités pour le maestro avec lequel il a présidé au dit comité ;  aux nombreux compatriotes  venus nombreux en ce jour anniversaire, il a souhaité bonne fête à tous, en leurs ‘’ de respecter les lois droits gabonais et à s’impliquer massivement dans le développement économique des deux pays…’’ à ceux du pays comme ceux de la diaspora, il souhaité bonne fête… Le clou de la manifestation a été la prestation des artistes, notamment celle de MOSES I, le ‘’lion de la musique afro’’ qui dans son look ‘’rasta’’ et son style qui lui est propre, a baladé l’assistance à travers les diverses sonorités qui font la particularité du Cameroun….

Que la fête fut belle ! Tout s’est achevé vers 15h30 autour des spécialités culinaires des dix régions que compte le Cameroun.

Vivement que le rêve de l’émergence que prône le Président Paul BIYA pour 2035 devient une réalité et non une utopie et que cette merveilleuse interprétation durant les festivités du gymnase par la fanfare du Collège BARACK OBAMA de Libreville, ‘’ Oh My home’’ ne soit qu’un lointain souvenir, les jeunes pouvant enfin rester au pays, sans expatriation qui dans la majorité ne  se termine pas toujours comme on l’aurait souhaité…

Oh my home (bis)

When shall I see my home?

When shall I see my native land

I can not forget my home

Titre (posté le 13/12/2010 à 17:53)
Ecriture de l'article en cours.
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Titre (posté le 27/11/2010 à 14:08)

 

 

                              La Francophonie en question

  Par David TCHUENTE

Le sommet de Montreux (Suisse) , grand- messe de célébration du quarantième anniversaire de la francophonie qui s’est tenue du 20 au 23 octobre dernier, nous emmène, à cet âge à mesurer le chemin parcouru et à faire une projection sur les années à venir.

Du concept :

Terme inventé  par  le géographe français Onésime Reclus (1837-1916), en 1880 de manière purement descriptive pour illustrer des zones géographiques dont le français était parlé ; la francophonie a été particulièrement popularisée par l’académicien et ancien président sénégalais Léopold Sédar Senghor..C’est d’ailleurs de là qu’il convient de comprendre le sens de ce terme qui au delà du fait qu’il s’agit d’une communauté d’êtres ayant en commun l’usage de la langue française, est avant tout une conscience d’avoir en commun une langue et une culture ; bref, une communauté d’intérêt. La francophonie est donc un ensemble disparate de peuples, vivants sur les cinq continents et unis par la langue et la culture francophone.

De sa genèse :

Au sortir de la seconde guerre mondiale, la France libérée du joug nazi par les alliés sous commandement américain et anglais est fortement ébranlée dans son poids économique, social et culturel ; la culture française, jadis celle des ‘’ lumières’’ et de la pensée universelle subit d’assaut, l’omniprésence de l’anglais et l’influence de la culture anglo-américaine qui constituent de facto, une menace pour les partisans de la culture française….Comme en 1940, où le général De Gaulle, réfugié en Angleterre, à la recherche d’un territoire pour bâtir  les fondements de la France libre, eu un écho favorable en Afrique, plus précisément à partir  de Douala (Cameroun) où son envoyé  le Général Leclerc alors capitaine établit les premières bases territoriales et d’où partirent les premières colonnes pour la libération de la France ; l’histoire pouvant parfois se répétera,  c’est encore en Afrique qu’est née la conscience de la communauté francophone et  la volonté de s’unir pour défendre l’exception culturelle francophone qui fait du français, une langue plus précise que l’anglais en particulier et d’autres en générales. A la conférence de Niamey (Niger) en 1970, est crée l’Agence de Coopération Culturelle et Technique qui pose les fondements de la francophonie….A cette époque, il s’agissait d’un instrument essentiellement de développement qui à travers des offres de formations en France, au Canada…etc, plaçait la culture au centre de toutes actions de développement… , aujourd’hui muée en Organisation Internationale de la Francophonie sa mission essentielle est  la défense de la langue française à travers de multiples actions….

A travers le temps :

A l’aube des indépendances dans de nombreux pays dont la France était puissance coloniale ou tutélaire, le français s’imposait de facto dans l’enseignement, les échanges culturelles et les affaires ; tout étant décidé de Paris, les anciennes colonies, particulièrement celles d’Afrique étant la chasse gardée de la France…Nul autre que celle-ci ne pouvait s’aventurer dans les affaires, sans l’accord de la puissance qu’était la France…De nombreuses entreprises françaises avaient ainsi pignon sur rue dans ces pays de l’exploration (Total)  à de la production pétrolière (Total)  à l’exploitation forestière, minières (Areva, et autres en passant par les grands travaux (Razel, Satom,..) et  les services (Cfao, Delmas,…) ; au fil du temps, l’apport de la France dans le développement de ces pays s’est considérablement amoindri le contrechoc des différentes crises économiques mondiales ayant laisser des séquelles…Avec la mondialisation des échanges  d’autres partenaires au développement que la France, ont fait leurs apparitions ; l’exemple de la chine en dit long. Ainsi, il n’est pas rare de rencontrer dans de nombreuses entreprises opérantes en Afrique, notamment celle appartenant aux chinois, des  africains interprètes des deux parties ; aujourd’hui, ces pays ont compris la nécessité de former des cadres maîtrisant la pratique de la langue chinoise et ce au détriment du français qui risque ne plus être qu’un véhicule d’expression et non une langue d’affaire..C’est à ce niveau que la francophonie doit s’atteler afin de s’investir de plus en plus dans le développement des affaires desdits pays.

La francophonie, partenaire au développement :

A l’origine, l’Agence de Coopération Culturelle et Technique, ancêtre de l’Organisation Internationale de la Francophonie avait pour noble ambition, dans le but de la promotion et de la vulgarisation de la langue française, de s’investir dans le développement des pays se réclamant de son espace linguistique..De nombreux cadres ont pu ainsi bénéficier de ces programmes…Au fil du temps, même si certains opportunités sont encore offertes aux ressortissants francophones, force est de constater qu’elles sont insignifiantes, eu égard aux besoins ou mieux encore, les conditions d’éligibilité à ses offres de plus en plus contraignantes. Des évènements culturelles et artistiques jadis promoteurs de la langue française, ont perdu de leurs valeurs ; on peut citer en exemple le concours de la meilleure nouvelle de langue française organisé par RFI et l’ACCT qui jadis instrument d’initiation à l’écriture, est aujourd’hui rejeté au calandre grec, sans oublier ‘’découvertes RFI’’ qui aiderait un peu plus la langue de Molière en incitant les participants à soumettre leurs œuvres uniquement composés dans cette dernière…Même si aujourd’hui, l’OIF à travers les appels à candidature tente de s’impliquer davantage dans la création des industries culturelles à travers le financement des œuvres dans les volets cinémas et télévisions, il n’en demeure pas moins vrai qu’en considérant un candidat à la recherche d’un producteur pour son œuvre cinématographique a de plus en plus à trouver un coproducteur comme exigé alors qu’un expert de l’OIF, mandaté pour la circonstance sera à la hauteur des besoins des deux parties (auteur scénariste/OIF). A l’heure de la mondialisation des échanges, il est à craindre que les atermoiements des dirigeants de l’OIF et le repli identitaire des politiques françaises soient aujourd’hui des épines au pied de la francophonie, susceptible d’être un handicap sérieux à la promotion de la langue française. Il n’est pas un secret d’affirmer que la consommation des produits d’un partenaire économique exige la connaissance préalable de sa langue afin de mieux comprendre son utilisation.

Pour être en phase avec la mondialisation qui nécessite des atouts, des qualités et de la compétence, l’OIF en particulier et la France en générale doivent miser sur leurs implications effectives dans l’industrie culturelle ( plus de financements en faveur des créateurs des œuvres de l’esprit, une mise en place par région géographique des centres d’initiation et de perfectionnement aux métiers culturels..) qui contrairement aux autres secteurs de développements économiques nécessitent peu de moyens financiers, car ne l’oublions pas, la langue est le véhicule d’expression de culture…en d’autres termes, une langue ne peut se promouvoir qu’à partir d’un socle qui est la culture…Loin de se focaliser comme c’est toujours le cas sur des thèmes politiques, la francophonie, instrument comme nous l’avions dit de promotion et de vulgarisation de la langue française, doit davantage reposer sur le développement des pays se réclamant de son espace car, culture et développement son indissociable et toutes langues sans assise culturelle conquérante  est vouée à une disparition, à cet titre, l’avènement de CinéA, fond panafricain pour le cinéma et l’audiovisuel, projet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), de la Fédération panafricaine de cinéma (Fepaci) et de la Chambre syndicale nationale des producteurs de films de Tunisie pour les productions africaines dans le domaine du 7ème art, serait la bienvenue, surtout que l’on nous annonce, dans les prochaines semaines, l’OIF s’attèlera à favoriser les concertations pour réunir autour de ce projet les partenariats et finaliser avec eux la structure de gouvernance du Fonds qui devra reposer sur une structure forte dotée de moyens suffisants et capable de garantir la neutralité des sélections effectuées, la transparence et la pérennité dudit fonds, c’est ainsi que nous voyons la francophonie comme partenaire et acteur au développement des pays de son espace….

Dates à retenir:

1926 : Création de la première association des écrivains de langues française (ADEF), elle compte aujourd’hui des milliers de membres, illustrant de fort belle manière, la diversité de langue française.

1950 : Naissance de l’Union International des Journalistes et de la Presse de Langue Française (UIJPLF) qui deviendra en 2001Union Internationale de la Presse Francophone (UIPF).

1955 : Création de la Communauté des Radios Publiques de Langues Française (CRPLF) qui deviendra en 2002 les Radios Francophones Publiques (RFP)

1961 : Création de l’Association des Universités entièrement ou partiellement francophone (AUPELF) ancêtre de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF 1998).

1968 : Constitution de l’Association Internationale des Parlements de Langues Française (AIPLF) qui devient en 1997 l’Assemblée Parlementaire de Langue Française.

1969 : Création de la Conférence des Ministre de la Jeunesse et des Sports  des Pays Francophones (CONFESJES).

1970 : Création de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT)

Voir vidéo (Bibliothèque du CCF '' Section enfants'', Mme Christiane LIBINA, conteuse, enseignante d'Art dramatique, en scéance d'entretiens avec les enfants....La francophonie pour prendre du champ doit de plus en plus s'investir dans l'industrie culturelle, fer de lance de la vulgarisation de la langue Française. Crédit image: David T)


 

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Titre (posté le 10/11/2010 à 22:12)

Gabon : Les chantiers de l’émergence

Elu il y a un an sur la base d’un programme de faire du Gabon , ‘’ un pays émergent en 2025’’, le Président Ali Bongo Ondimba initie actuellement des grands chantiers qui d’ici peu, donnerait un autre visage au pays…Constat.

Libreville, ville en chantier ! C’est le constat de tout visiteur qui arrive dans cette capitale…L’impression que l’on a compte tenu du volume des travaux en réalisation du carrefour IAI à celui des charbonnages en passant par Nzeng Ayong c’est que les choses bougent…Trois échangeurs sont actuellement en construction à ces principaux carrefours, charniers des transports dans la capitale où durant plus d’ une décennie, a longtemps souffert des affres des ‘’ bouchons’’ entendons ‘’embouteillages’’ surtout sur l’axe PK5- carrefour Nzeng Ayong et Rond point de la Démocratie- carrefour Nzeng Ayong où l’on pouvait entre onze heures trente et quatorze heures voire dix sept heures trente dix neuf heures, faire cinq mètres en deux heures à bord d’une voiture s…Pour résoudre cet épineux problèmes, l’Etat  pour ce qui est des feux tricolores de Nzeng Ayong prévu une route à deux sens, ce dans l’optique de décongestionner la circulation de ce quartier, le plus populeux de la capitale… Faut il le rappeler, construit à l’aube de la décennie quatre vingt dix, au fil des temps, des constructions anarchiques obstruant son entrée principale (du côté des feux tricolores dont qui porte son nom) avaient fini pas faire de lui, une zone où y habiter signifiait pour un employé, ne pas avoir un patron soucieux de son heure d’arrivée au travail…Nul ne souhaitait y louer si n’était les propriétaires y ayant investi, observant la dégradation de leurs biens faute d’habitant ou dans le cas où c’était encore possible, de s’attendre un matin qu’il vous quitte sans cou férir et sans au revoir, avec un ouf de soulagement de pouvoir enfin être à l’heure au boulot…

Conscient des difficultés des citoyens et en prélude à prochaine Coupe d’Afrique des Nations de Football 2012 que co-organisera le Gabon et la Guinée de Equatoriale , l’Etat gabonais à entrepris des grands travaux de constructions d’infrastructures sportives : Rénovation du stade Omar Bongo de Libreville, du nouveau stade d’Agondjé dans la banlieue Ouest de Libreville , de celui de Franceville, sans oublier les voies de communications comme c’est actuellement le cas à Libreville (voir vidéo entre feux tricolores de Nzeng Ayong), où il est prévu l’agrandissement de la voie existante en double afin de desservir le stade d’entrainement de la CAN qui y est prévu …De la même manière, la route à deux voies du carrefour Delta Postal jusqu’au nouveau stade d’Agondjé ( premier campement) est en chantier et nécessitera très certainement, le déguerpissage de certains riverains….

Le développement du Gabon émergent n’étant pas seulement une affaire de la Coupe d’Afrique des Nations, de nombreux chantiers sont prévus à l’intérieur du pays…Cheval de troie et véritable entorse au développement des régions de l’hinterland, le gouvernement de l’émergence a pris le problème à bras le corps. Ainsi, la création très récente de l’Agence des Grands Travaux  (AGT) est là pour rassurer…Placer sous l’autorité directe du chef de l’Etat, l’AGT dont la mission essentielle est de gérer et de contrôler l’exécution des grands travaux engagés en République Gabonaise, permettra sans nul doute d’éviter les égarements observés dans le passé…

Le Gabon émergent, cap 2025 est sur les rails pour le bonheur de tous. C’est cela ‘’une vision suivie d’une action, ce qui peut changer les choses’’…

 Voir vidéo

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16 octobre 2009-16 octobre 2010…le Président Ali Bongo Ondimba (posté le 22/10/2010 à 16:16)

Le point d’étape

Elu à l’élection présidentielle 2009, après une transition exceptionnelle, conduite de main de maître par madame Rose Francine Rogombé, après la disparition le 8 juin 2009 en Espagne, d’Omar BONGO ONDIMBA, le président Ali Bongo Ondimba, a célébré, ce samedi 16 octobre 2010, dans la sobriété, le premier anniversaire de son accession à la magistrature suprême.

« La conscience du temps qui s’écoule inexorablement fait prendre la mesure des faits ainsi que des jugements formulés par les uns et les autres sur les réussites et les manquements observées… ».

C’est un extrait du discours prononcé samedi soir 16 octobre 2010 par le numéro un Gabonais qui a axé ses propos en ce jour anniversaire  pas dans un contexte festif, mais ‘’d’un point d’étape’’ méritant qu’on s’y attarde. Dans ce message relayé par les télévisions d’Etats (RTG1 et RTG2), le Président Ali Bongo Ondimba a d’emblé orienté la réflexion dans le sens où ce jour, premier anniversaire de son accession à la magistrature suprême ne devait pas constituer ‘’un moment de célébration festive, mais plutôt l’opportunité de mener une réflexion introspective tant à la fois individuelle que collective, afin de tirer les meilleurs enseignements possibles de l’expérience vécue et de nous projeter dans le futur’’…Continuant dans la même lignée, il s’est dit ‘’ fier de diriger un pays unis dont le mérite est à mettre à l’actif du peuple gabonais’’. ‘’L’unité nationale, fierté du peuple gabonais est une donne qui  a été difficile à forger et qui s’est faite aux prix de multiples sacrifices de nos ainés’’, a-t-il poursuivi…Pour Ali Bongo, chaque gabonaise et gabonais a ‘’ le devoir de renforcer cette unité pour construire une nation forte.’’ Et de poursuivre, ‘’ toutes les grandes nations se sont construites en abattant les murs de l’ethnisme et de la race’’…Selon lui, il faut prendre ‘’soin de nos pensées parce qu’elles peuvent devenir des maux’’..Juste vision, lorsque l’on sait que les conflits qui ont jalonnés l’histoire de l’humanité et plus près de nous, la crise dans les grands lacs (Rwanda, Burundi, RDC) sont les conséquences logiques de la pensée des hommes…Ne dit on pas que les guerres naissent d’abord dans l’esprit des hommes avant de prendre forme sur le terrain  des hostilités? Les pensées origines des maux sont celles dites dans l’irresponsabilité, sans prendre la mesure de ses ampleurs … C’est en homme éclairé, au fait de l’histoire et de l’actualité mondiale, que le numéro un gabonais nous incite à cette prise de responsabilité et de conscience.

Toujours dans le sens du renforcement et de la conservation des acquis que sont l’unité nationale et la paix sociale, il a fustigé le comportement des membres du gouvernement qui malgré ses prescriptions de n’avoir dans leurs cabinets que des collaborateurs compétents, continuent à n’avoir les yeux que pour le clan ou la famille…selon lui ‘’les choix sont souvent orientés vers le village, l’ethnie, le clan ou la province’’. Il s’est déclaré peiné que certains entretiennent ‘’ cet état d’esprit qui ronge, tel un cancer, la cohésion nationale’’. Et de continuer : ‘’cette cohésion nationale s’illustre assez bien à travers les mariages mixtes que les gabonaises et gabonais contactent tous les jours, sans tenir compte de l’ethnie, de la race ou de la religion’’.

Une interrogation

‘’ Quel est alors le sort de ces enfants ou de leurs familles en construction si nous cultivons l’ethnisme ?’’. Conscient de cet état de chose, Il a promis de se battre ‘’ de toutes ses forces, aux cotés des patriotes pour ne pas laisser de place à ses reflexes rétrogrades qui consistent à défendre ou à placer d’abord le membre de sa famille, de son ethnie, de sa province, même si celui-ci ne dispose d’aucune compétence, d’aucun mérite..’’

Second axe de son message, les chantiers de l’émergence….

Pour lui, il s’agit ‘’ d’un programme porteur d’espoir mais qui comporte beaucoup d’exigences à respecter notamment :

  • La culture du résultat pour chaque action engagée ;
  • Le respect des engagements pris ;
  • De la compréhension des enjeux
  • Du changement des comportements et des mentalités avec comme facteur essentiel, la préservation de la paix et de l’unité qui sont des facteurs indispensables au développement de tout pays’’.

Dans cet ordre d’idée, l’Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT) dont le démarrage des activités a eu lieu ce même samedi ( 16/10/2010) dans l’après midi sous le supervision du Chef de l’Etat gabonais est là pour rassurer.

De  l’Agence Nationale des Grands Travaux :

Placé sous l’autorité directe du Chef de l’Etat gabonais afin selon lui de contrôler lui-même l’évolution des travaux effectués et les dépenses engagées, l’ANGT a été crée pour combler les carences du Gabon en matières d’infrastructures. Conscient des enjeux et surtout de la taille des différents travaux car ne l’oublions pas, l’Etat y consacre 60% des ressources d’investissement assisté des partenaires au développement, il est normal que ce dernier s’y implique au plus haut niveau afin de garantir l’exigence d’une parfaite adéquation entre les moyens investis et la qualité des ouvrages comme l’a lui-même souhaité le chef de l’Etat, ‘’100% de paiement doivent correspondre à 100% de travaux réalisés dans le respect des normes car il n’y a pas de normes pour les pays développé et d’autres pour les pays sous développés’’.

L’ANGT est à ce titre, l’outil d’évaluation et d’appréciation des travaux dont dispose le gouvernement gabonais.

 

 

 

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Titre (posté le 11/09/2010 à 12:46)

Et si on parlait de pays émergents ?

La célébration du cinquantenaire de certains pays francophone d’Afrique a remis à jour un concept économique : la notion de pays émergents. Afin d’être en phase avec l’actualité de l’heure, nous y sommes penchés…

Du pays émergent : Un pays est dit émergent lorsque son Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant est inférieur à celui des pays développés, mais  qui vit une croissance économique rapide et dont le niveau des structures économiques convergent celles des pays développés. Cette notion ne fait pas l’unanimité car contestée par de nombreux économistes qui ne s’accordent pas sur le cas de la Russie et de certains pays dits en transition, qui font partie des pays du nord.

De la genèse de ce concept : C’est Antoine AGTMAEL, économiste Néerlandais qui utilise pour la première fois ce terme au début des années 1980 en référence aux pays en développement offrant des opportunités pour les investisseurs. Cette définition de pays émergents (ou d’économies émergentes) est floue ; en effet, on considère généralement que les pays émergents sont les pays en développement qui ne font pas partie des pays les moins avancés. Cette définition se réduit parfois à celle de nouveaux pays industrialisés. D’une manière générale, ce concept s’applique aux pays dont la croissance économique est sérieusement amorcée (croissance du PIB et des exportations de produits manufacturés, augmentation des flux internationaux de capitaux) et qui ont une infrastructure financière présentant des risques Comme facteur conduisant à l’émergence, on peut citer des changements structurels :

  • La rénovation juridique et institutionnelle ;
  • Le passage d’un type de production agraire à un type industriel ;
  • L’ouverture au marché mondial des produits et services et aux flux internationaux de capitaux.

Mais l’appartenance à ce groupe n’est pas figée ; Télécharger la suite de l'artcle en cliquant sur le lien ci-dessous

Et si on parlait de pays émergents.doc  (suite; Cas du Cameroun, du Gabon et du Sénégal)

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